Encas de danger, d’épidémie ou d’épizooties et sans préjudice d’autres dispositions légales, le propriétaire de l’immeuble infesté ou infecté et/ou son occupant et/ou son gardien en vertu de son mandat est tenu de procéder à tous travaux de nettoyage, désinfection ou destruction de parasites, sur rapport du médecin ou du vétérinaire requis par le Bourgmestre.
LE FOLIES PIGALLE, la célèbre boîte de nuitde la place Pigalle, réputée pour sa clientèle gay mais pas seulement et pour ses afters,les plus délirants de Paris, a rouvert ses portes cette semaine après neuf jours de fermetureadministrative imposée par la préfecture de autorités ont estimé que l'établissementétait responsable des bagarres qui auraient eu lieu à ses abords et qui auraient ensuite dégénéréen affrontements entre bandes rivales dans le XVIIIearrondissement. Une thèse fortementcontestée par la direction, qui a demandé à son avocat de porter plainte au tribunal administratifcontre l'Etat pour excès de pouvoir ». Tout dans cette procédure est scandaleux, attaqueMeAlexandre Varaut, avocat du Folies Pigalle. D'abord, la décision de fermeturea été prise unilatéralement, sans entendre la direction de la boîte, qui a été obligée de fermerson établissement le jour même de la décision. Et cela, sans même pouvoir se défendre ! Ensuite,il n'y a pas eu d'enquête de police sérieuse les policiers ne sont jamais venus consulterles images des caméras de vidéosurveillance dont la boîte est truffée à l'intérieur et à l' dommage, car ils auraient pu constater qu'on ne voit nulle part la moindre altercation! »Obtenirun dédommagementpour la fermetureLe Folies Pigalle estime avoirété le bouc émissaire des autorités qui avaient besoin de coupables » et de résultats »,alors que les problèmes d'affrontements entre bandes à Paris commençaient à prendre une ampleurmédiatique importante. Dans le dossier d'enquête, le seul lien entre le Folies Pigalle etdes participants aux affrontements est un flyerNDLR prospectus annonçant les soiréesdela boîte de nuit, retrouvé dans la poche d'un suspect. C'est un peu mince, non », ironise l' Pigalle espère que le tribunal annulera l'arrêté du préfet et lui obtiendra un dédommagementpour la perte d'exploitation des neuf jours. Une décision favorable est importante pour laboîte, estime MeVaraut car, sinon, à chaque incident à Pigalle, c'est elle qui trinquera! »
Gestionadministrative. Le syndic doit remplir les missions suivantes : Réaliser et mettre à jour la fiche synthétique de la copropriété; Réaliser et
Bonjour, Je suis gardien d'immeuble d'une copropriété de 179 logements et je suis actuelement en accident du travail depuis le 24 septembre 2020. Un membre du conseil syndical demande le rembourrsement de l'avantage en nature que je perçois soit 192 € par mois, d'accident de travail, pour l'appartement de fonction que j'occupe. Je precise que ce logement sert aussi de loge pour la reception des colis et l'accueil des résidents. Suis-je obligé de rembourser ? et puis-je préténde aux remboursements des 55 KW d'electricité puisque je n'ai pas de loge ? Merci et cordialement. Dernière modification 12/04/2021 - par Tisuisse Superviseur Bonjour, Vous n'avez rien à rembourser et vous pourriez vous référer à l'Arrêt de la Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 26 janvier 2011, Publié au bulletin la non-exécution par le salarié des permanences et des astreintes n'autorisait pas l'employeur à réclamer pour l'occupation, à titre personnel et professionnel, du logement de fonction, le paiement d'un loyer et de charges locatives, non prévu par les dispositions contractuelles et conventionnelles __________________________Cordialement. L'Arrêt précité est à rapprocher sur le principe de l'avantage en nature, même s'il s'agit d'un véhicule de fonction, de l'Arrêt de la Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 24 mars 2010, Publié au bulletin Attendu, d'autre part, qu'un véhicule de fonction, dont le salarié conserve l'usage dans sa vie personnelle, ne peut, sauf stipulation contraire, être retiré à l'intéressé pendant une période de suspension du contrat de travail ; Et attendu qu'ayant constaté que l'employeur avait repris, lors de l'arrêt de travail de Mme X..., le véhicule de fonction qui lui était attribué, la cour d'appel en a exactement déduit que ce comportement était fautif et a ainsi justifié l'allocation de dommages et intérêts pour le préjudice subi du fait de cette privation ; Vont dans le même sens que mon analyse élargie à tout avantage en nature de logement de fonction ces dossiers - n° 1 - n° 2 __________________________Cordialement. Je rappelle ce qui nous est exposé un membre du conseil syndical demande le remboursement de l'avantage en nature que je perçois Faire rembourser au salarié un avantage en nature, il me semble que c'est le retirer et je réponds donc à la question que c'est interdit sauf si c'est prévu au contrat de travail ou à la Convention Collective applicable... Il n'est pas question d'avantage en nature supplémentaire ni de loyer... __________________________Cordialement. Bonjour, Voici maintenant que c'est la personne qui nous interroge qui pose mal le problème selon vous parce qu'il faudrait que ça puisse vous donner raison... Mais la réponse que vous avez formulée l'est tout autant puisque nvous parliez de loyer, ce qui n'est pas le cas même si vous prétendez que ça revient au même... Ce qui revient au même c'est que le salaire en nature fait partie intégrante de la rémunération globale contractuelle et que donc l'employeur n'est pas fondé à en demander le remboursement pendant la suspension du contrat de travail et en particulier pendant un arrêt pour accident de travail.... C'est vous qui dîtes que l'employeur doit suspendre le versement du salaire pendant un atrrêt pour accident du travail contrairement à ce qui est prévu à l'art. 30 de la Convention collective nationale des gardiens, concierges et employés d'immeubles... Demander le remboursement d'une partie des indemnités journalières de la Sécurité Sociale me paraît être un enregistrement sans cause pour l'employeur et va à l'encontre de toutes les règles lorsque dans certains cas elles sont plus éleves que la rémunération mensuelle... __________________________Cordialement. Les experts-comptables et les rédacteurs du Lamy doivent être des ignorants pour considérer eux aussi que que le salaire en nature correspond à un avantge en nature comme ce dossier et bien d'autres... Vous, vous ne vous êtes pas encore aperçue qu'un loyer on le paie alors qu'un avantage ou un salaire en nature on le perçoit... Il me semble que d'entrée j'ai souligné en citant l'Arrêt de la cour de Casastion que c'est en absence de clause au contrat de travail ou de disposition à la Convention Collective applicable qu'il n'y a rien à rembourser et m^me si vous avez une déficience de compréhension, je ne vais pas le répéter à chaque message... Vous alez même jusqu'à faire diversion en estimant que les avantages en nature sont sous-évalués et à trouver aberrant les indemnisations prévues par la Sécurité Sociale et les Conventions Collectives, ce qui démontre si on en avait besoin votre mauvaise foi... Je ne vais pas discuter avec vous sur la Jurisprudence qui prévoit que si les indemnités journalières sont plus élevées que le salaire habituel, elles doivent être reversées au salarié si l'employeur bénéficie d'une subrogation ou conservées par le salarié s'il les perçoit directement car ce serait vous instruire et je suis là avant tout pour informer l'intéressé par des Jurisprudences et dossiers contrairement à vous... Heureusement que pour vous la discussion est terminée cela vous évitera d'amplifier le ton polémique auquel j'ai été obligé de répondre et surtout de continuer à raconter des bétises car ce que vous trouvez normal est avant tout des hérésies dues à votre ignorance que vous consentez à reconnaître à demi-mots... Je reste bien sûr à la disposition de l'auteur du sujet pour parler sérieusement de Droit du Travail... __________________________Cordialement. Avez-vous déjà un compte sur le site ? 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Accueil Droit national en vigueur; Accords collectifs; Accords de branche et conventions collectives; Convention collective nationale des gardiens, concierges et employés d'immeubles (réécrite par l'avenant n° 74 du 27 avril 2009 portant modification de la convention)
Ci dessous un article paru dans Ouest-France qui relate la condamnation d'un maire qui devait sans doute utiliser sa fonction pour régler son ressentiment personnel avec un de ses seront contre cette je trouve normal l'issue de ce contentieux et j'espère que les électeurs de la commune n'ont pas renouveler leur confiance à cette personne!Avant de commenter cette décision il faut remarquer que dans ce domaine comme dans toutes les states de la société, par expérience, vous prenez 20 personnes, vous êtes à peu près sûr de relever que 2 ou 3 d'entr'elles qui ont un comportement de profiteurs, d'anti intérêt général, sans morale , ...etc. Il en va ainsi dans l'entreprise au sein d'une équipe de management comme dans la sphère publique. C'est plus grave d'ailleurs quand c'est le chef qui a ce ce qui est de la fonction de Maire, il faut souligner que dans la même proportion donc 17 sur 20 ceux-ci ont un comportement de dévouement, d'intérêt général, de dépassement des problèmes de personnes, ... etc, et donc font à travail exemplaire et de bonne ceux-là il faut les saluer très il en reste 3 sur 20 qui ne doutent de rien et qui utilisent tous ce qui passent à leur portée pour mélanger leur pouvoir avec leur ressentiment personnel Mettez vous à la place d'un administré qui se retrouve dans une commune du deuxième type. Vous avez en face de vous un maire dont l'indemnité est le résultat de l'impôt de tous les habitants, mais qui autorise ou refuse les actes administratifs communaux en fonction de votre personne et du ressentiment qu'il a envers vous . Au regard de cette condamnation Il en va de même pour tous les petits arrangements avec la vérité dans les documents sortant de la collectivité, souvent rédigés avec la volonté de nuire ou d'attaquer la Cela s'appelle des faux en écriture publique, voire plus si il y a "préjudice", dans lequel le maire peut être impliqué mais aussi toutes les autres personnes qui collaborent en validant ces documents ou laissent faire, car dans ce cadre de la sphère publique il ne s'agit plus de gérer comme on l'entend son "Buisseness" personnel avec ses amis. Et c'est heureux!
\n\n \n\n\n gardien d immeuble abus de pouvoir
Gardiend'immeuble. 926 J’aime · 6 en parlent. Nous recherchons un(e) Gardien(nne) d’immeuble logé(e) H/F avec des qualités d'organisation de sérieux contact : claude.betronne@gmail.com
Bonjour, BX le 29/12/2010 Propriétaire dans une copropriété, nous employons depuis le 9 /09/2010 pour une période' de 5 mois un homme comme gardien d' immeuble en CDD. Pour des raisons techniques nous devons prolonger son CDD de 5 mois. 1° la période de 5 mois en CDD est elle légale 2° pouvons nous prolonger cette période de 5 mois , dans le cas positif qu'elle est la durée maximum. 3° la convention collective des gardiens d' immeuble N°3144 article 11 ne précise pas de dérogation. J' aimerais savoir avec précision votre avis sincères salutations Bonjour, Il faudrait savoir pour quel motif, vous employez ce gardien d'immeuble en CDD... __________________________Cordialement. BX le 30/1/2010. Réponse au message 436 de tedforum du 29/12/2010 18h43. Bonjour, le motif est le suivant ,le 30 /03/2010 le gardien en poste a pris sa retraite. Lors de l' assemblée générale des copropriétaires du mois de juin 2010,il a été demandé par un vote le remplacement de cet employé. Le syndic gérant s'est mis à la rechrche de cette personne depuis le 9 /09/2010 un homme a eté embauché en CDD pour une durée de 5 mois jusqu' au 8/02/2011. Cette personne donnant entiere satisfaction il a été voté en assemblée generale un accord pour l' embauché en CDI,mais un probléme intervient le gardien doit etre logé suivantla convention collective N° 3144 des gardiens d' immeuble cette loge n'etant pas en état des travaux de refection doivent etre excutés. Par la loi aprés un vote les travaux ne peuvent commençer que 2 mois aprés , et les travaux vont durer envion 4 mois. Cest pour cette raison que nous voulions prolonger son CDD de 5 nois. L'article 11 de la N° 3144 ne fourni aucune précision. Vos connaissances pourront surement nous indiquer le suivi excat de ce dossier 1° sommes nous dans la légalité avec le 1° CDD 2°Qu'elle est la durée maximum d' un CDD 3° vtre avis pour denouer ce dossier Sincères salutatios Bonjour, Je crois vous avoir déjà répondu dans ce sujet Un CDD n'est pas fait pour se substituer à une période d'essai et comme l'emploi fait partie de l'activité normale, vous devriez embaucher directement le salarié en CDI sans période d'essai puisque le premier CDD l'a dépassé dans sa durée, quitte à prévoir des modalité particulières le temps que la loge soit en travaux... __________________________Cordialement. bonjour la gardienne d'immeuble prend sa retraite,mais demande à faire un cdd pour une durée de 18 mois quel doit etre son nouveau contrat salaire congé et indemnité de depart merci de repondre
Ilpeut également être instauré, par décision unilatérale de l'employeur. Reportez-vous à votre convention collective pour vérifier si des RTT vous sont accordées. ️Commandez votre convention collective pour faire valoir vos droits ! ️ Les dispositions de la Convention collective des gardiens, concierges et employés d’immeuble Si
A l’origine étaient les Portiers, les suisses et les concierges. Concierges, Suisses et Portiers, des palais royaux à l’habitât bourgeois un signe de distinction sociale. Le métier de gardien d’immeuble trouve ses origines dans l’entremêlement des métiers de portier » et de concierge ». Le terme de concierge vient du latin conservius de cum avec et servus esclave qui signifie compagnon d’esclavage ».[1] On trouve sa trace dès l’empire Romain, période pendant laquelle il occupe la fonction de portier », esclave enchainé à son poste et chargé d’interdire l’entrée aux indésirables op. cit. Ce dernier n’a pas disparu avec Rome. Selon Bronner et al. le mot concierge » trouve également origine dans l’étymon latin concerius. Il est dérivé de cera et signifie cire ». Se dessine ici la figure du Comte des Cierges qui, du Xe au XIVe siècle, dirige la conciergerie du Palais de la Cité, résidence royale. Pendant toute cette période, la dénomination de concierge ne s’applique qu’aux individus assurant la garde d’une maison royale ou seigneuriale 2002, Ainsi, au XIIe siècle, le comte des cierges, ou gouverneur royal, est un magistrat ayant juridiction dans l’enclos du palais et dans le Faubourg Saint-Jacques. »[2] Le concierge ne s’occupe pas seulement de la gestion des entrées et sorties ou de la fermeture des portes, il est celui qui a la charge d’un édifice important château, palais ou d’un établissement public. Le titre de concierge recouvre d’ailleurs peu à peu celui de Portier des maisons royales et seigneuriales ».[3] Comme le montre Deaucourt, le concierge est aussi un personnage de l’habitat bourgeois et autres maisons à porte cochère. Jusqu’au XIXe siècle où elles sont encore les seules à le faire, les élites s’isolent et se protègent de la rue dans leurs hôtels particuliers, dans leurs maisons bourgeoises occupées par les membres d’une même famille la porte cochère est souvent close ; un portier ou un Suisse constitue la pièce maîtresse du rituel de filtrage des visites ou des rencontres » 1990, La présence d’un portier devant sa demeure est un signe de distinction sociale. Le métier est entièrement gagé et occupe à plein temps ceux qui l’exercent. De la distinction à la banalisation. Au cours du XVIIIe siècle, un mouvement d’imitation du modèle aristocratique s’enclenche et le métier de portier se banalise. Cependant l’imitation se fait à bon compte et selon les moyens des employeurs. C’est avec la vulgarisation de ce modèle que le métier se paupérise, toute sorte d’artisans [faisant] l’affaire, pourvu que leur travail les maintienne à demeure dans leur loge-boutique.»[4] C’est ensuite pendant la période qui court de l’Empire à la Restauration que le système des portiers apparait dans les maisons à allée. Typiques de l’immobilier parisien d’alors, les maisons à allée disposent au rez-de-chaussée d’une allée qui permet d’accéder à un escalier et/ou à une cour intérieure souvent petite, sombre et étouffante. Ces maisons à allée concentrent les fonctions de logement et de production avec leur lot d’ateliers et d’arrières boutiques. S’y multiplient donc les allées et venues avec tous les risques que cela peut éventuellement comporter.[5] Les propriétaires multiplient alors les embauches de portiers afin de contrôler les mouvements de population, d’éviter les vols et les déménagements furtifs. À peine amorcée sous l’Empire, la généralisation de ce système est quasiment achevée à la fin de la restauration et, vers les années 1830, la maison à allée sans portier devient une exception »[6] C’est aussi lors de cette période 1825-1830 que les propriétaires s’émancipent de leur dépendance vis-à-vis du principal locataire. Payant d’avance un loyer forfaitaire, [le principal locataire] assure à son bailleur un revenu fixe» et le décharge de la gestion de son immeuble. En effet, une fois qu’il s’est acquitté du loyer forfaitaire, le principal locataire devient presque le gestionnaire de la propriété. Cela dit, il risque de se trouver exposé à des pertes plus ou moins fortes par suite des vacances et de l’insolvabilité des locataires. » C’est pourquoi il couvre sa responsabilité et rémunère sa peine par le biais d’un bénéfice légitime sur le prix des locations.[7] Ce bénéfice s’évalue à 1/6 de la location. Cette solution de facilité écorne donc, [au profit du principal locataire], le bénéfice réel que [le propriétaire] pouvait tirer de son bien Deaucourt, 1992, Ce système apparait donc bientôt trop lucratif aux propriétaires bailleurs qui souhaitent augmenter leurs rentes. Ils réorganisent donc la distribution des rez-de-chaussée ou de certains étages pour y installer, dans des loges souvent exigües, quelques artisans, qui assurent la fonction de portier en parallèle de leur activité journalière. Le métier est donc relégué au rang d’activité annexe, complémentaire d’autres modes de revenus. Car au lieu d’employer un domestique prestigieux totalement gagé, on recourt à un gardien qui gagne en partie sa vie par lui-même » Ibid. De la relégation de l’emploi au rang d’activité annexe à l’embauche des femmes. L’entrée de la portière sur le devant de la scène. En remplaçant les principaux locataires, les portiers voient leurs fonctions élargies et ne sont plus seulement en charge de la surveillance des allées et venues. Cependant, l’attribution de tâches plus larges et prenantes coïncide mal avec l’exercice d’une activité artisanale. Les portiers-artisans délèguent la gestion de l’immeuble à leurs épouses. La fonction de portier apparaît progressivement commune une occupation féminine qui vient compléter les revenus du foyer. Le mari occupe quand à lui un métier construit professionnellement, puisqu’appartenant à la liste des corporations de l’époque. Comme l’explique Deaucourt, ces couples respectent l’assignation des rôles et la distinction des espaces de production et de vie. La femme s’occupe dans la maison, l’homme s’active à l’extérieur » Deaucourt, 1992, p. 101. Organisation caractéristique de la division sexuelle du travail, les hommes exercent une activité de production » là ou les femmes prennent en charge les activités de reproduction » ou domestiques. Le travail domestique, recouvre entre autre les tâches ménagères ménage, entretien du linge, rangement et administratives gestion du courrier, du budget, des relations aux institutions »[8] . Il s’inscrit en plein dans les tâches qui incombent aux portières Commence alors le règne des portières, car c’est de femmes surtout qu’il s’agit dans l’esprit du public. […] Elles jouissent de la confiance du propillétaire, selon le mot favori qu’on aime leur prêter, en particulier lorsqu’il ne demeure pas sur place, et le cas se banalise. Elles exercent alors une autorité presque sans partage sur leur maison, leurs locataires […] perception des loyers, signification des congés souvent inspirés par elle aux propriétaires, recrutement parfois direct des nouveaux locataires, toutes ces tâches qui s’ajoutent à l’entretien des parties communes, [la distribution du courrier], à la police interne de l’immeuble et bien sûr à la surveillance de l’entrée. »[9] La portière se retrouve sur le devant de la scène relationnelle qu’elle occupe avec les locataires. Même si le mari est chargé, le matin, de fendre le bois qui doit alimenter le poêle, de tirer de l’eau au puits et de frotter les escaliers […] pendant que la portière s’occupe de son ménage, de sa toilette et de ses pensionnaires » il doit ensuite prendre place sur son établi et ne plus s’occuper de rien que de sa besogne»[10]. Le portier finit par devenir inexistant. Il ne s’occupe de la gestion de l’immeuble que d’une manière accessoire. Quand [la portière] a un mari, c’est un meuble de plus dans la loge, et pas autre chose. […] Le pauvre mari est un être passif, auquel personne ne fait attention, et si on l’appelle portier », c’est uniquement parce qu’il est le mari de la portière. [Il] a un état on ne peut pas dire un état quelconque ; car il est toujours tailleur en habits excessivement vieux, ou cordonnier en chaussures excessivement peu neuves. […] Une planche sur deux étais, voilà son univers ; ce n’est que là qu’il est chez lui, tout le reste du logement appartient à sa femme. »[11] Cet extrait montre bien de quelle façon les représentations se sont inversées, consacrant le rôle de la portière, pourtant héritière informelle des tâches déléguées par son mari. Cela dit, l’arrivée de la portière sur le devant de la scène immobilière du Paris d’alors n’est pas seulement due à sa prise en charge des tâches déléguées par le mari. En effet, le métier concentre à la fois logement et rétribution il constitue l’occasion pour de nombreuses femmes de subsister en l’absence des revenus d’un époux. Tout ce qu’il est possible de savoir de la portière, c’est qu’elle a eu des malheurs et qu’elle n’était pas née pour tirer le cordon. Quelque fois, elle est femme d’un négociant ruiné par des banqueroutes ; de temps à autre, elle a été abandonnée par son mari, qui l’a laissée privée de toutes ressources, le plus souvent, elle est veuve d’un officier tué sur les champs de bataille de l’empire »[12]. On comprend [à nouveau] que, pour le public, le portier soit d’abord une portière, en particulier dans les maisons populaires ou cette féminisation, beaucoup plus marquée que dans les quartiers à concierges », signale la dévalorisation de l’emploi »[13]. Car si les femmes ont eu accès à ce travail, c’est bien parce qu’il n’est devenu que partiellement gagé, et qu’il ne suffit que difficilement à assurer subsistance pour qui l’exerce. La dévalorisation du métier précède donc le recrutement d’une main d’œuvre socialement moins à même de faire valoir ses droits et prétentions salariales. La cristallisation dans l’imaginaire commun de l’image de la » concierge. Le XIXe siècle est une période charnière dans la cristallisation de l’image que le concierge a pu acquérir dans l’esprit commun. Il faut préciser que c’est la portière, seule sur le devant de la scène, qui va déchaîner les passions et focaliser l’attention des critiques les plus acerbes. Cette image ne touche le concierge que par extension. A. Des sources de tensions dans la fonction même de portière. La construction de l’image péjorative des portières et concierges tient à la nature de leurs tâches. L’entretien courant des bâtiments n’est pas ce qui leur vaut le plus de critiques, bien qu’il soit possible de trouver ici ou là des accusations de mauvaises entrain à l’entretien. Ce qui est à l’origine des remontrances et caricatures les plus virulentes, ce sont les fonctions qui placent la portière-concierge dans un rôle d’intermédiaire entre deux personnes, entités ou institutions. Elles sont nombreuses. B. La cheville ouvrière du propillétaire ». Au XIXe siècle, les relations entre propriétaires et locataires sont assez tendues. Les uns apparaissent aux yeux des autres comme des propillétaires[14] », les autres aux yeux des uns comme de dangereux impécunieux ». Le positionnement de la concierge, en point de jonction, anneau intermédiaire qui rattache […] le propriétaire et le locataire»[15] stimule les tensions. Selon de nombreux caricaturistes, qui voient en la portière une cheville ouvrière des basses œuvres des propillétaires », cette position n’est évidemment pas neutre. Comme le dit J. Rousseau[16], dont La Physiologie de la portière reflète assez bien les rancœurs dont sont victimes les concierges à l’époque, la portière [qui est l’exécutrice] des basses œuvres du propriétaire, profite de [sa] position vis-à-vis des locataires, c'est-à-dire qu’elle est aussi leur ennemie naturelle […]. »[17] La portière est accusée d’exercer un contrôle social sur les résidents au profit du propriétaire. Elle le tient […] au courant des fréquentations douteuses des locataires autonomes mais peu sûrs – femmes seules, étudiants désordonnés, célibataires impécunieux – qui troubleraient la tranquillité des autres occupants. A charge pour lui de leur donner congé. »[18] En plus de la perception des loyers, de l’attribution des logements et du recrutement des locataires, la portière inspire donc le propriétaire dans la signification des congés. Ce rôle est d’autant plus mal vécu et décrié que la loi, à l’époque, n’est pas en faveur des locataires Le flou juridique favorise toujours en dernier ressort le propriétaire et son substitut […] La bourgeoisie supporte mal ces inférieurs [les concierges] empiétant sur sa sphère personnelle ou agressant sa sensibilité. Les classes modestes ou pauvres subissent plus que jamais l’autocratie du portier, exécutant zélé d’un monsieur vautour désormais libre d’imposer ses conditions. Augmentation, congés, règlements intérieurs restrictifs chaque fois le concierge est là pour brimer les existences les plus fragiles. » [19] C. Parler au concierge». L’un des rôles premiers de la portière est de surveiller les allées et venues des visiteurs. Il semble donc évident que sa loge se situe à l’endroit stratégique que représente l’entrée du bâtiment. Ce positionnement fait de la loge un passage obligé pour tout visiteur et place le concierge en intermédiaire entre la sphère publique et la sphère privée, le monde extérieur et le domaine privé. Cette idée peut s’illustrer à travers les vignettes caricaturales de Daumier. Nous voyons bien qu’il est écrit à proximité de la loge l’inscription Parler au concierge » ou Parler au portier ». Cet élément topographique donne une place centrale à la portière dans le recueil d’informations concernant la situation des locataires. Ces derniers, avec l’aide de leurs porte-voix caricaturistes, décrient fréquemment les abus et l’inconfort qui peuvent résulter d’une telle situation empiètement sur la vie privée, mauvais renseignements, désinvolture, gène, obstacle à une activité professionnelle normale… Cette institution du parler au concierge » donne un pouvoir aux portières dans le recueil des informations de tous types concernant leurs locataires. C’est notamment le cas lorsque le portier se retrouve intermédiaire entre l’institution judiciaire et le locataire concerné. La portière n’oubliera pas de vous remettre le protêt apporté par l’huissier ; mais elle attendra que vous rentriez avec quelqu’un ou que la loge soit remplie par les hommes de la maison […] ».[20] Ainsi, sans même devoir se montrer tyrannique ou indiscret, le concierge est installé au cœur d’un dispositif aussi efficace dans la vie ordinaire que le système panoptique en vigueur dans les prisons ibid. p58.» De par sa position, le concierge voit et sait tout. Son rôle dans la distribution du courrier, ce refuge ultime des confidences, lien essentiel avec l’extérieur » constitue aussi une source de soupçon de la part des locataires - comment se fait-il, s’indigne une jeune femme, que toutes mes lettres soient décachetées ? – Eh ben ! Quèqu’ça peut faire, réplique la vieille portière, quand on a une conduite honnête, est-ce qu’on a quèqu’chose à cacher ? [21] D. La portière et son inquiétante omniscience. Le système de loge panoptique », l’institution du parler au concierge », le rôle de la portière dans la distribution du courrier, toutes ces choses qui permettent aux portiers-concierges de recueillir beaucoup d’informations sur les locataires s’accompagnent de nombreux soupçons quant au respect de la confidentialité des éléments glanés au fil du quotidien. Pour les caricaturistes, la concierge ne se contente pas d’adresser ses rapports aux propriétaires. Elle fournit aux chefs de famille » les renseignements qui leur permettront de mieux réprimer les écarts de conduite de ceux dont ils ont la responsabilité juridique, enfants, épouse ou domestiques »[22] A ces éléments s’ajoutent la mise en cause des concierges dans leurs rapports à la police ou la justice. Car lorsque les infractions commises attentent à l’ordre public et que la puissance légale, Police ou Justice, doit intervenir dans les affaires privées, les informations détenues par le portier changent de caractère. Elles deviennent témoignages, et plus que d’autres, décisifs puisqu’ils sont fournis par un préposé à la surveillance, habile à déceler toute conduite déviante, disposant à lui seul d’un savoir incomparable sur les habitudes des locataires. »[23] La concierge doit nécessairement trouver des équilibres entre les différents enjeux au centre desquels la place l’exercice de son métier. Numéro d’équilibriste donc, pendant lequel il est impossible de satisfaire toutes les parties concernées. Non loin de la recherche du compromis dont elle doit faire preuve au quotidien, nous voyons s’accumuler les soupçons de compromission dans l’indiscrétion et la collaboration. E. Entre portraits littéraires et caricatures de presse. La littérature et la presse du XIXe offrent un témoignage édifiant des critiques faites aux concierges. Il semble difficile de savoir si elles sont à l’origine de la vindicte populaire ou si elles s’en inspirent, mais il reste indéniable qu’elles ont leur part dans la construction du stigmate qui colle bientôt à la peau du concierge. En littérature, c’est Eugène Sue et Les mystère de Paris » publiés en 1843, qui ont marqués les esprits. Maintes fois cité dans les travaux sur la perception des concierges au XIXe, le roman met en scène les Pipelet », un couple de concierges caractéristique ». L’adjectif pipelet-te » sera d’ailleurs inspiré du nom des personnages pour finalement désigner, dans son acception populaire, un concierge mais aussi une personne extrêmement bavarde, cancanière et commère. La presse participe à l’esquisse critique du métier. Citons notamment la publication de L’anti concierge journal officiel de la défense des locataires.[24] Ce trimestriel satirique contribue à stigmatiser le métier, et ceux qui l’accomplissent. Les caricatures sont nombreuses à l’époque. Elles font référence au monde animalier ou mythologique. Que ce soit Daumier avec ses vignettes, Rousseau avec sa Physiologie de la Portière ou encore Huart avec son Inventaire des bêtes curieuse de Paris, tous s’illustrent dans la construction du portrait caricatural du concierge. Le même Huart publie un kaléidoscope au sein duquel se trouve un chapitre consacré aux concierges[25]. Le texte s’intitule Le cloporte ». Le cloporte est devenu le synonyme de portier, et ce nom est d’autant plus juste que ce fonctionnaire privé a pour mission spéciale de se tenir constamment recoquillé dans une fente du logis, à l’instar du coléoptère nommé plus haut ». D’aucun apprécieront la métaphore… Huart dresse également le portrait de la portière, dénommée cloporte femelle » qui n’est pas de la première jeunesse, pas même de la seconde [puisque] son âge varie toujours entre quarante-cinq et soixante-cinq ans […]. Le cloporte femelle a cela de désagréable qu’il se lamente toujours sur sa position sociale». Le caricaturiste nous informe par ailleurs que le costume du cloporte tire sur la même nuance que la carapace du Cloporte vulgaire […] c'est-à-dire d’un gris très sale ». La loge est un point central de la caricature et du stigmate qui colle à la peau des concierges. Fente du logis », à la frontière de l’espace commun et de l’espace privé, de petite taille, mêlant à la fois les fonctions domestiques et professionnelles de la table du repas, à l’espace couchage séparé par un paravent en passant par l’établi du mari… elle rebute les locataires. Il y a des portières qui, non contentes de faire le ménage de leurs locataires, se chargent encore de leur nourriture. Dans une loge de quatre pieds carrés une portière intelligente trouve le moyen de loger sa batterie de cuisine, son lit, sa commode, le berceau de son enfant, la niche de son chien, ses fourneaux. »[26] Ces éléments contribuent à figer l’image d’un concierge sale, sur qui on transfert le dégoût éprouvé pour les tâches qui lui sont astreintes. F. La mystification des portiers-concierges. Les concierges sont aussi comparés, par analogie, à des figures mythologiques. Ainsi, le concierge est associé à Cerbère. Dans la mythologie, ce chien à trois têtes garde l’entrée des enfers et empêche ceux qui ont passé le Styx fleuve des enfers de revenir en arrière. Cette image sanctionne la faction inflexible des portiers »[27]. Il y a également l’analogie du concierge avec la figure d’Argos ayant reçu l’épithète de Panoptès » pour celui qui voit tout ». Argos est un géant doté de cents yeux, répartis sur toute la tête. Ayant cinquante de ses yeux ouverts en permanence, il est impossible de tromper sa vigilance. [Le concierge] se mue en Argos redoutable car il guette, observe, suppute, accumule les renseignements et les indices afin de rendre compte éventuellement à qui de droit, mais d’abord dit-on, pour sa délectation personnelle et celle de quelques amis »[28] . Ce sont ces éléments qui participent à fixer dans les représentations collectives une nouvelle image de la » et par extension du » concierge. Leur proximité de fait avec les propriétaires, les fonctions qui leurs sont astreintes et la précarité de leur condition sont autant d’éléments qui attisent les rancœurs de la population et encouragent l’imposition de stigmates à l’ensemble de la corporation. Comme l’explique Marchal [29], les éléments présents dans l’imaginaire populaire et égrainés par la littérature et la presse sont retenus puis condensés pour donner forme aux représentations les plus avilissantes du métier. Cet agencement d’images se naturalise ensuite on considère le concierge comme réellement curieux, prompt aux commérages… Il suffit d’ouvrir un dictionnaire pour se rendre compte, qu’aujourd’hui encore, le terme reste péjoratif dans son acception populaire. Il désigne en effet une personne bavarde, prompte au commérage et très indiscrète. La portière, le concierge et le gardien d’immeuble. Du portier au concierge Les termes de portier » et de concierge » s’emploient indistinctement dans la littérature du XIXe siècle. Si le terme de portier » s’utilise plus souvent, il recouvre la même sphère de métier que celle du concierge. Pourtant, l’usage commun préfère peu à peu le terme de concierge », celui de portier » tombant en désuétude. En y regardant de plus près, la consécration de la dénomination concierge » semble pouvoir s’expliquer. Deaucourt [30] évoque le sujet lors d’un passage de son article. Il parle du concierge que l’on s’obstine longtemps à nommer portier malgré ses protestations. Nous concevons que l’appellation concierge » a à l’époque, une consonance plus valorisante et valorisée. Elle fait référence, nous nous en souvenons, au Comte des Cierges qui officie dans les châteaux, mais aussi aux professionnels qui exercent leur métier dans les quartiers de même nom les quartiers à concierges ». Il est donc possible que la survivance du terme concierge », à défaut de celui de portier », résulte d’une revendication de la part des employés d’immeubles à obtenir une meilleure image, que cela procède d’une volonté de distinction des concierges des beaux quartiers par rapport aux portiers des quartiers populaires, ou que cela procède d’une volonté d’identification des portiers des quartiers populaires aux concierges des beaux quartiers. Tout se passe comme si la lutte contre la paupérisation du métier et le manque de reconnaissance qui l’accompagne comprenait la conquête identification ou la préservation par distinction d’un nom plus valorisant. Il est en tout cas certain que le terme de concierge » désigne un métier plus élevé dans la hiérarchie sociale. Il tend à se rapprocher des locataires aisés. Ainsi Deaucourt [31] écrit que dans le Paris pré-haussmannien […] propriétaires et concierges préfèrent se concilier les occupants des locations les plus importantes, dont ils partagent d’ailleurs le souci de bienséances. Tous sauront se liguer contre les impécunieux fauteurs de troubles […]. C’est le portier, instrument de cette politique, qui se retrouve isolé en première ligne pour affronter des contrevenants peu dociles qui le tiennent pour l’initiateur et le responsable de la répression. » Ce passage met bien en opposition deux groupes sociaux celui des propriétaires – concierges – locataires bienséants » contre celui des portiers, en première ligne avec les locataires désargentés et fauteurs de troubles. Transfert de stigmate. Si la désignation portier » tend à disparaître au court du XIXe siècle, ce n’est pas le cas des stigmates qui l’accompagnent. Le terme ayant cohabité avec celui de concierge, l’image négative et dévalorisante du métier est passe de l’un à l’autre. Notons tout de même qu’une part de la profession a su préserver son image. Il s’agit des concierges et portiers qui travaillent dans les hôtels[32]. La stigmatisation concerne en fait exclusivement la catégorie des concierges qui travaillent, à l’année et quotidiennement, au plus près des résidents locataires. Preuve du transfert de stigmates, la connotation négative accolée au métier de concierge trouve une résonnance particulière dans certains termes de l’argot parisien du XIXe siècle. S’il fallait en dresser un panorama rapide, les mots suivants tiendraient le haut de la liste cancanière » employé pour désigner une personne faisant des cancans », barbodier » utilisé pour nommer les gardiens de prisons chargés de la fouille des détenus, lourdaut » mobilisé pour décrire une personne dont les gestes et l’esprit manquent de finesse ou de subtilité, ou encore de larbin » caractéristique du domestique ayant une mentalité de laquais ». Aujourd’hui les dictionnaires traduisent toujours cette perception du métier dans le sens figuré qu’ils accordent au terme de concierge ». Cet imaginaire de la concierge est encore bien présent dans l’esprit des gardiens d’immeuble d’aujourd’hui. C’est pourquoi, dans un mouvement qui rappelle les efforts de distinction des concierges par rapport aux portier », les gardiens d’immeubles tentent aujourd’hui de se distinguer de l’image du concierge. Cette gardienne de Metz confirme cette volonté de se démarquer de la figure de la concierge Alors moi je suis peut-être le gardien de l'an 2000 parce que je ne m'occupe de personne, je ne m'occupe de la vie de personne, je ne suis pas là à regarder par la fenêtre et puis chacun fait ce qu'il veut. Je ne m'occupe de personne parce que j'ai vu mes parents pendant des années, et ils en soufrent... de l'untel de l'on dit...après quand on dit certaines choses à un locataire, qu'on le salue, si il veut se retourner contre vous il a prise. Et puis quand il vient vous demander quelque chose c'est "attend on est quand même ami..."' donc je ne préfère pas. Je n'ai pas envie que mon travail empiète sur ma vie ni sur moi. Nous on est gardien d'immeuble, je n'ai pas envie d'avoir cette fonction de concierge. A l'époque surtout à Paris les concierges ils prenaient le colis, ils sortaient le chien, ils étaient dans la vie intime de gens, ils savaient qui rentrait qui ne rentrait pas. Mais nous, gardiens, on est là pour entretenir, qu'il n'y ait pas d'accident, qu'il n'y ait pas de casse et puis pour gérer un peu les choses, le patrimoine, les conflits.... je pense que les nouveaux gardiens ont envie de faire le tri entre le travail et .... je ne dis pas que je n'ai pas d'affinités mais je n'ai pas envie de rentrer à la maison avec les soucis des locataires. » Cet extrait montre bien comment cette gardienne d’immeuble convoque l’image négative de la » concierge pour mieux s’en distinguer ensuite en mettant en avant sa fonction de gardien. Dans son discours, deux catégories professionnelles s’opposent celle des concierges convoquée grâce à l’utilisation d’un ils » extérieur à la sphère de locution, et celle des gardiens qui va de paire avec l’utilisation du nous » et ancre l’interviewé dans une communauté d’appartenance. L’invention des gardiens d’immeubles dans le logement social. A. Des cités ouvrières aux habitations bon marché. Au XIXe siècle, les conditions de logement dans les zones urbaines peuvent être qualifiées de déplorables. Les populations les plus pauvres s’entassent dans des logements exigus et souvent insalubres. Cette situation n’est pas sans préoccuper de nombreux médecins, philanthropes et penseurs [qui] vont tout au long de ce XIXe siècle rendre compte de l’effroyable réalité des logements tanières des couches populaires »[33]. Comme le montre Stébé dans la suite de son ouvrage, les premiers progrès en matière de logements ouvriers ne viennent pas du législateur[34] mais de patrons de l’industrie, soucieux de loger leurs ouvriers à proximité du lieu de l’usine. Ce rapprochement des ouvriers de leur lieu de travail permet de réduire les temps de trajet source de retards et de fatigue, mais également de fidéliser la main d’œuvre et de la contrôler socialement. Naissent de ces préoccupations les cités ouvrières » comme la Cité Napoléon achevée en 1853 à Paris, Le familistère de Godin, achevé en 1882 ou encore La cité Meunier édifiée à partir de 1874.[35] Au début du XXe siècle, Mme Lebaudy [35], veuve du sucrier Jules Lebaudy, finance par des dons anonymes la société civile Groupe des maisons ouvrières ». Elle impulse donc la construction de logements à caractère social dans le but de procurer des logements hygiéniques aux travailleurs parisiens, mais [aussi] de les habituer à l’ordre, à la propreté, à la discipline, au respect d’eux même, en un mot de les moraliser.» C’est ce paternalisme qui encourage le recrutement de concierges et de gardiens dans les logements ouvriers. E. Hatton, président du Groupe des Maisons ouvrières parle ainsi de Gardiens chefs, seuls responsables de la bonne tenue générale du bâtiment. On observe donc une distinction entre les fonctions du gardien, qui se rapproche plus de la figure de l’intendant de la cité, et celles du concierge qui reste attachées à l’entretien ménager et technique du bâti. Cette distinction dans les fonctions s’applique au sein des logements sociaux sous l’impulsion d’une figure de proue de l’Office Public des Habitations Bon Marché OPHBM Henri Sellier. L’emploi du terme de gardien s’impose progressivement au sein du patrimoine immobilier social. Marchal note ainsi qu’un certain équilibrage dans l’utilisation des termes gardien et concierge se produit entre 1920 et 1940, pour voir ensuite le vocable gardien gagner en importance à partir des années 1950.»[36] B. Gardien d’immeubles ou gardien de résidents ? C’est donc dans le secteur de logement social que se développe l’emploi du vocable gardien ». Eu égard au paternalisme ambiant qui règne à l’époque nous comprenons que les gardiens ne sont pas seulement ceux qui assurent la garde des immeubles, en veillant sur les lieux et en en détenant l’accès. Leur utilité n’est plus exclusivement de protéger les résidents et le bâti d’éventuelles intrusions extérieures, il est aussi de garder » les habitants, comme on garderait des enfants. L’idée est donc en quelque sorte d’éduquer les habitants. Cette extension du rôle des gardiens d’immeubles à la surveillance bienveillante » des résidents est une évolution certaine du métier. Cela dit, elle ne concerne que le champ du secteur social tel qu’il existe alors. Depuis cette époque, de nombreuses évolutions touchent le métier. Il est progressivement sorti de la cage d’escalier ou il a trop longtemps été relégué. [1] Centre National de Ressources Textuelles consulté le 13/05/13 [2] UICH Union Internationale des Concierges d’Hôtels Les Clefs d’Or » consulté le 13/05/13 [3] Ibid. [4] Deaucourt, 1992, [5] Bronner et al., 2000, [6] Ibid., Deaucourt, 1992. [7] Blottas, manuel d’évaluation des propriétés, 1856, in Deaucourt, 1992, p. 64. [8] Chabaud-Rychter D. et alii., 1985 [9] Deaucourt, 1990, [10] Deaucourt, 1990, [11] Rousseau, 1841 [12] Rousseau, 1841, pp. 6-7 [13] Deaucourt, 1992, p. 99 [14] Le terme de propillétaire» émane de la littérature d’époque. Il témoigne des relations tendues entre propriétaires et les locataires, les premiers étant accusés du piller les seconds. L’invention du terme suit. [15] Cette citation caractéristique est issue de la Gazette des Concierges au début des années 1830. Elle est citée par Deaucourt 1992, puis reprise par Marchal 2006, [16] Cette référence concerne Jacques Rousseau, et non à Jean-Jacques Rousseau. [17] Op. cit. Rousseau, [18] Op. cit., Deaucourt, 1990, p. 67. [19] Op. cit. Deaucourt, 1992, pp. 135-136. [20] Op. cit. Rousseau, 1841, p. 46 [21] Extrait du Journal Amusant » in Deaucourt, 1990, p. 58 [22] Deaucourt, 1990, [23] Ibid. [24] Le premier numéro paraitra en décembre 1881. On dénombre au total sept parutions avant la disparition du titre. [25] 1841, et suivantes [26] Paris-Portières in DEAUCOURT, 1992, p. 77. [27] Deaucourt, 1990, p. 52 [28] Deaucourt, 1990 [29] Marchal, 2006, donne le titre de l’ouvrage [30] op. cit. 1990, p 49 [31] op. cit. 1990, p53 [32] Le site de l’Union Nationale des Concierges d’Hôtels offre une bonne représentation du métier de concierge d’hôtel. [33] Stébé, 2011, p. 31 [34] Malgré une loi votée le 13 avril 1850 et visant à lutter contre l’habitat insalubre. [35] Pour une présentation détaillée de ces cités ouvrières voir Stébé, 2011, pp. 35-43. [36] Les données concernant le Groupe des maisons ouvrières et l’imposition du terme de gardien proviennent de l’ouvrage de Marchal 2006, pp. 32-34
Lestravaux effectués par un copropriétaire dans ses parties privatives, touchent à des questions essentielles au statut de la copropriété et à son fonctionnement, puisque sont concernés tout à la fois les droits des copropriétaires sur les parties privatives et les parties communes, la faculté du règlement de copropriété de limiter les droits des copropriétaires, et Page personnalisableCette page a été personnalisée avec l’ajout des informations de la convention collective Gardiens, concierges et employés d'immeublesQue dit le code du travail ?Le code du travail ne prévoit pas de prime d’ancienneté. Elle est peut être prévue par une convention ou un accord collectif de branche, un accord collectif d'entreprise, un usage, un engagement unilatéral de l'employeur ou le contrat de dit la convention Gardiens, concierges et employés d'immeubles ?La prime d'ancienneté est calculée sur la base du salaire minimum brut mensuel conventionnel. Les taux de la prime d'ancienneté sont les suivants 3 % après 3 ans de service chez le même employeur ; 6 % après 6 ans de service chez le même employeur ; 9 % après 9 ans de service chez le même employeur ; 12 % après 12 ans de service chez le même employeur ; 15 % après 15 ans de service chez le même employeur ; 18 % après 18 ans de service chez le même employeur. La prime d'ancienneté doit figurer sur le bulletin de salaire. Sil'auteur du bruit ne veut rien entendre, adressez-lui un courrier simple, puis recommandé avec avis de réception. Vous pouvez aussi recourir à une tierce personne pour tenter de régler le conflit, le gardien de votre immeuble, par exemple. Il est également possible de recourir gratuitement à un conciliateur de justice en s'adressant à
interviews 9 min tous publics Attention ! Bientôt votre gardien d’immeuble ou concierge pourrait vous verbaliser si par exemple vous ne respectez pas le tri sélectif ou que vous ne sortez pas vos encombrants ! Alors ce principe, en test actuellement, va-t-il se généraliser et doit-on craindre des abus ? nous contacter aide et contact contactez-nous par téléphone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 à 18h00. Télécharger l'application France tv
Guyancourt Arnaud Zahra, gardien de 40 bâtiments au Pont-du-Routoir, sillonne tous les jours le quartier pour gérer les urgences et prendre des nouvelles des personnes âgées. DR. Malgré la
Error 403 Guru Meditation XID 192107434 Varnish cache server Régulièrement d’ailleurs, on nous annonce une loi qui rendrait obligatoire les gardiens dans les copropriétés. Les pouvoirs publics oublient néanmoins certains « détails » : 60 % des copropriétés en France ont moins de 20 lots. Le métier de gardien d’immeuble est bien sûr un métier technique qui nécessite des connaissances et des compétences multiples. Mais la communication représente l’autre aspect du métier et celui-ci est tout aussi important le gardien est en relation avec de nombreux interlocuteurs dont les préoccupations sont des plus variées. Chacun a des attentes différentes, et tous pensent que ces attentes sont légitimes. Le propriétaire- occupant estime que le gardien travaille pour lui… personnellement, le locataire souhaite que le gardien réceptionne… tous ses colis la loge prend alors des allures de local de stockage style une pièce en plus », le prestataire veut que le gardien lui ouvre la porte d’entrée… quelle que soit l’heure… Bref, il n’est pas toujours simple de faire valoir ses droits à avoir une vie privée ! En fait il n’est pas facile d’être compris de l’autre. Communiquer un acte simple en apparence. En apparence seulement ! Car tout est question de points de vue. Quand ils s’opposent nous avons l’impression d’être face à un mur dépourvu d’oreilles. Il faut pourtant trouver l’ouverture ». Pour ce faire, il est important de rappeler les quelques principes suivants 1er principe Écouter pour comprendre Écouter n’est pas entendre. Entendre est un phénomène naturel. J’entends quand je capte des sons, je n’y fais pas spécialement attention. Écouter, au contraire, n’est pas spontané. C’est une attitude volontaire, active, où je me mets à la place de mon interlocuteur pour bien comprendre ses préoccupations. Mais attention ! mes aprioris, mes émotions peuvent parasiter cette écoute. Ce propriétaire est un râleur…, ce locataire abuse de ma gentillesse…, l’ascensoriste n’est pas sérieux… » sont autant de pensées qui troublent mon objectivité. Pour écouter vraiment, je dois nécessairement prendre du recul. Je dois me dire là, il est énervé … ou inquiet … ou sous pression … Bon, allez, je l’écoute et après je lui expliquerai mon point de vue ». 2ème principe Comprendre pour convaincre Mes capacités à convaincre dépendent directement de mes capacités à écouter. Comprendre mon interlocuteur est la condition pour me faire comprendre de lui. Alors, comment manifester ma compréhension ? Une réponse telle que Oui, oui, …je comprends bien ! » ne saurait suffire ! Il existe un outil infaillible qui prouve ma compréhension et rassure mon interlocuteur. Cet outil c’est la reformulation. Reformuler consiste à reprendre les propos de l’autre, à les lui renvoyer et produire un effet miroir. Reformuler c’est commencer sa phrase en disant, par exemple Si j’ai bien compris, vous me dites que… » Je me donne alors une chance qu’il réalise, seul et sans jugement de ma part, … qu’il pousse le bouchon… un peu loin ! Et si ce n’est pas le cas, il aura au moins l’assurance que je l’ai bien compris et c’est bien à cette condition qu’il pourra à son tour m’écouter. 3ème principe Considérer chaque situation difficile comme un problème à résoudre. Face à un problème interpersonnel, nous sommes souvent envahis par des sentiments négatifs la colère, la frustration, la tristesse… Un vrai cocktail émotionnel qui m’empêche de penser clairement ! Là encore, je dois prendre du recul. En considérant la situation comme un problème technique » qu’il me faut résoudre, je mets mes émotions à distance. J’analyse la situation, je fais le tri entre les faits, les opinions et les sentiments. J’ai la distance qui me permet d’envisager des solutions rationnelles. Voilà les 3 principes de base de ma boîte à outils de communicant. À vous de jouer ! Anne-Marie GOHET, pour Le Mag des Gardiens retrouver tous leurs articles sur le site internet Formatrice consultante spécialisée en communication, développement personnel et ressources humaines Leconseil syndical contrôle la gestion du syndic. Une gestion vérifiée. C'est l'une des tâches principales du conseil syndical. Il exerce un contrôle sur la comptabilité, la répartition des dépenses et les conditions dans lesquelles sont passés et traités les marchés et tous les contrats. Il contrôle également l'élaboration du
Le métier de gardien d'immeuble fait l'objet d'une attention particulière de la part du Gouvernement. Métier souvent mal perçu, le gardien d'immeuble est essentiel au sein d'une copropriété il est le garant du respect du règlement de la copropriété, il assure en partie l’entretien de l’immeuble et crée un lien social avec les résidents. Afin de revaloriser la profession et de la rendre plus attrayante, le gouvernement a décidé de créer pour la rentrée prochaine une École des Gardiens d'Immeuble permettant aux personnes en reconversion professionnelle ou sans qualification adaptée d’être formées au métier du gardiennage. SERGIC au fait des actualités de la copropriété En tant que syndic, SERGIC effectue une veille constante sur les évolutions juridiques liées à la copropriété. Avec les Actus de la copropriété du blog SERGIC, découvrez les dernières réglementations et tendances de l'univers de la copropriété. Pour en savoir plus,
Tousles gestes barrière qui ont le pouvoir d’épargner les résidents des immeubles sont salués à leur juste valeur. À cet égard, l’eau de javel est bien plus salutaire que l’eau bénie. Cette note a pour objet de répondre à certaines questions liées à l’état d’urgence sanitaire. Nous restons à votre disposition pour toute autre question. 1 Un gardien ou employé d’immeuble peut-il bénéficier de la prime MACRON ? La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite prime Macron » a vocation à être accordée à tous les salariés du secteur privé dont les revenus sont inférieurs à trois fois le montant du SMIC soit € actuellement. Le gardien de l’immeuble et l’employé d’immeuble sont des salariés liés par un contrat de travail avec le syndicat des copropriétaires et relèvent du secteur privé. Dès lors, le gardien et l’employé de l’immeuble dont le salaire est inférieur au seuil précité sont effectivement éligibles à la prime. Toutefois le bénéfice de la prime d’activité est soumis à la volonté de l’employeur. En effet, la prime exceptionnelle n’a pas de caractère obligatoire et c’est à l’employeur qu’appartient la décision de la verser ou non. 2 Comment gérer la prise de congés avant le 31 mai ? Il convient de s’interroger sur les congés déjà pris par le salarié avant l’état d’urgence sanitaire et ceux qui n’auront pas été pris au cours de cette même période. S’agissant des congés déjà pris par le salarié, ces derniers doivent être respectés tant par l’employeur que le salarié. Dès lors, si un salarié avait déjà pris ses congés et que ceux-ci ont lieu pendant le confinement, le salarié doit les prendre. Néanmoins, il est possible de modifier les dates de prises de congés avec l’accord de l’employeur. S’agissant des congés qui doivent obligatoirement être posés avant le 31 mai 2020 et qui ne l’auront pas été, ils sont en principe perdus. Néanmoins, il est possible que l’employeur donne son accord express pour reporter la période de prise de congé. 3 Les employés d’immeuble peuvent-ils être déclarés en activité partielle ? La mesure de chômage partiel doit obligatoirement être temporaire et motivée par au moins l’une des raisons suivantes la conjoncture économique, des difficultés d’approvisionnement en matières premières ou en énergie, un sinistre ou des intempéries au caractère exceptionnel, la transformation, restructuration ou modernisation de l’entreprise ou toute autre circonstance de caractère exceptionnel. Le contexte actuel de pandémie s’analyse en circonstance de caractère exceptionnel et c’est d’ailleurs ce que reconnaît le gouvernement en incitant grandement le recours au chômage partiel. Il convient de noter que l’activité partielle ne peut pas concerner uniquement certains salariés, elle doit concerner l’ensemble des salariés ou une partie d’un établissement. Enfin, la mise en place du chômage partiel est soumise à des règles de procédure impératives. Dès lors, sous réserve de respecter l’ensemble de ces règles, il est envisageable de déclarer les employés d’immeuble en activité partielle. ifTDd.
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