2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 1633 Fiche Technique Nom NORMANDIE paquebot 1935 - 1942 Coque Acier Type de propulseur 4 hélices année de construction 1931 Chantier & Ateliers de St Nazaire Lieu de construction Penhoët date d'entrée en flotte 1935 longueur 313m75 largeur 36m40 puissance du moteur 160000 cv vitesse en service en noeuds 29 - 30 HistoireLe NORMANDIE, Restera le plus grand et le plus luxueux paquebot jamais construit pour la Compagnie Générale Transatlantique. C'était le plus grand navire du monde à sa mise en service en 1935, et ce jusqu'à l'achÚvement de QUEEN ELIZABETH en 1940. Sa carriÚre fut écourtée par la guerre mais ses caractéristiques techniques, son style, le luxe de ses emménagements, sans oublier, bien sur, ses records de vitesse, en ont fait - pour toujours - l'archétype du paquebot transatlantique. Sa réputation a depuis longtemps fait le tour du monde et, pour toutes ces raisons, il ne sera jamais sans doute complÚtement oublié. NORMANDIE est mis en service le 29 mai 1935 sur la ligne Le Havre - New York et remporte le Ruban bleu dans les deux sens dÚs son voyage inaugural, ce qui en fait donc à l'époque également le paquebot le plus rapide du monde. Entre les traversées record de 1935 et de 1937, la vitesse moyenne du NORMANDIE passera de 29,98 noeuds à 30,58 noeuds dans le sens est-ouest et de 30,31 noeuds à 31,20 dans le sens ouest-est. NORMANDIE était capable de traverser l'Atlantique Nord en un peu moins de 4 jours. C'était le plus grand paquebot du monde, et qui avançait grùce à ses 29 Octobre 1935, il partit du Havre pour sa premiÚre traversée de l'Atlantique, il emmenait des célébrités dont Colette, Gaby Morlay, Philippe Soupault, Blaise Cendrars. Aucun passager ne se douta une seconde que ce géant des mers arriva à New York pratiquement sans hélices. Qu'étaient-elle devenues? Eh bien, elles avaient été "mangées" par les ultrasons!... On étudia les causes de ce phénomÚne et un savant de l'Institut Pasteur constata que leur détérioration était due aux ultrasons. Il conseilla alors de fabriquer des hélices à faces bombées, ce qui eut pour effet de les protéger contre ce phénomÚne. Durant l'hiver 1935 - 1936, le navire reçoit de nouvelles hélices ainsi que des ailerons de passerelle modifiées et un nouveau salon à l'arriÚre. Il eu une fin peu glorieuse car il fut détruit par un incendie accidentel ou volontaire?... dans le port de New York en 1942. Published by liline50300 - dans le saviez-vous
LatraversĂ©e du paquebot Queen Mary 2 de Saint-Nazaire Ă New York en juin prochain sera un symbole fort du soutien quâapportĂšrent il y a cent ans nos alliĂ©s amĂ©ricains. Ce fut aussi un bouleversement social et culturel immense que provoqua l'arrivĂ©e de ces millions de soldats dâoutre-Atlantique, apportant avec eux le jazz, de nouveaux sports ainsi que des
022 591 0004* Nos conseillers sont Ă votre Ă©coute CroisiĂšre TraversĂ©e transatlantique de New York Ă Southampton New York > Londres Southampton 8 jours Ă bord du Queen Mary 2 DĂ©part de New York Pension ComplĂšte Excellent note 2 Avis Dates de dĂ©part Programme Escales Navire Ponts Cabines Avis Cliquez sur un tarif pour obtenir une cotation Dates de dĂ©part de la croisiĂšre TraversĂ©e transatlantique de New York Ă Southampton Prix TTC/pers. base cabine double Programme de la croisiĂšre TraversĂ©e transatlantique de New York Ă Southampton Jour 1 New York - Au port New York, New York⊠Qui n'a jamais rĂȘvĂ© de faire partie de cette ville qui - selon la cĂ©lĂšbre chanson de Frank Sinatra - ne dort jamais ? SurnommĂ©e "The Big Apple" la grosse pomme, New York City est la plus grande ville des Etats-Unis, situĂ©e sur la cĂŽte est du pays, Ă l'embouchure de la riviĂšre Hudson sur l'OcĂ©an Atlantique. Sa superficie est de 1 214 km2 - dont 429 km2 d'eau. Cette ... - 1700 Jour 2 En mer - - Jour 3 En mer - - Jour 4 En mer - - Jour 5 En mer - - Jour 6 En mer - - Jour 7 En mer - - Jour 8 Londres Southampton - Au port SituĂ© Ă 80 kilomĂštres au sud-ouest de Londres, dans le Hampshire, Southampton est une ville portuaire importante sur la cĂŽte sud de la Grande Bretagne. DĂšs sa crĂ©ation, elle eut un lien trĂšs fort avec la mer et peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le berceau des grands traversĂ©es transatlantiques. C'est d'ici que le Mayflower fit escale en septembre 1620 avant de partir Ă la dĂ©couverte du nouveau ... 0630 - Escales de la croisiĂšre TraversĂ©e transatlantique de New York Ă Southampton Jour 1 New York + d'infos New York, New York⊠Qui n'a jamais rĂȘvĂ© de faire partie de cette ville qui - selon la cĂ©lĂšbre chanson de Frank Sinatra - ne dort jamais ? SurnommĂ©e "The Big Apple" la grosse pomme, New York City est la plus grande ville des Etats-Unis, situĂ©e sur la cĂŽte est du pays, Ă l'embouchure de la riviĂšre Hudson sur l'OcĂ©an Atlantique. Sa superficie est de 1 214 km2 - dont 429 km2 d'eau. Cette mĂ©tropole cosmopolite et davantage internationale qu'amĂ©ricaine Ă certains Ă©gards se compose de cinq arrondissements appelĂ©s boroughs Manhattan, Brooklyn, Queens, Bronx et Staten Island. De la Statue de la LibertĂ© Ă Central Park, de Times Square au Brooklyn Bridge, entre les plus importants musĂ©es du monde, les théùtres de Broadway et la cĂ©lĂšbre Wall Street... laissez vous emporter par la vie trĂ©pidante d'une ville qui est un magnifique mosaĂŻque de diffĂ©rentes cultures, origines et façons de vivre⊠Jour 8 Londres Southampton + d'infos SituĂ© Ă 80 kilomĂštres au sud-ouest de Londres, dans le Hampshire, Southampton est une ville portuaire importante sur la cĂŽte sud de la Grande Bretagne. DĂšs sa crĂ©ation, elle eut un lien trĂšs fort avec la mer et peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le berceau des grands traversĂ©es transatlantiques. C'est d'ici que le Mayflower fit escale en septembre 1620 avant de partir Ă la dĂ©couverte du nouveau monde. Encore aujourd'hui, ce port accueille les navires de croisiĂšre les plus prestigieux. L' "Ocean Cruise Terminal" se situe Ă proximitĂ© du vieux centre qui a su conservĂ© une partie de son charme mĂ©diĂ©val. La "Western Esplanade" longe les plus belles ruines des anciennes fortifications de la vieille ville. C'est au cĆur de la ville moderne que vous trouverez l'immense Shopping-Centre "WestQuay" et le "Civic Centre" avec sa superbe galerie d'art. Mais Southampton est aussi un point de dĂ©part pour visiter le sud de l'Angleterre ses monuments historiques, ses villages authentiques, ses lieux emblĂ©matiques comme Stonehenge, Salisbury et Londres bien sĂ»r, l'excentrique capitale du Royaume uni... Navire Queen Mary 2 + d'infos Depuis que le cĂ©lĂšbre navire amiral de la flotte Cunard, le Queen Mary 2, glisse avec grĂące sur les ocĂ©ans, les passagers du monde entier ont succombĂ© Ă son charme. RĂ©solument moderne par ses Ă©quipements mais si fidĂšle Ă la tradition de la compagnie historique Cunard Line, son apparence majestueuse, son Ă©lĂ©gance classique et sa silhouette Ă©purĂ©e en font un navire emblĂ©matique. A bord, profitez de ces 13 ponts spacieux sur lesquels vous trouverez les cabines de toutes catĂ©gories de la cabine intĂ©rieure standard Ă la grande Suite Royale et toutes les installations dont vous aurez besoin pour passer un voyage inoubliable. Chaque jour dans les salons et les parties communes Ă la dĂ©coration luxueuse, vous passerez des moments de distraction et de raffinement dans une atmosphĂšre unique et sans contraintes. Quel meilleur endroit que ce paquebot de lĂ©gende pour traverser lâOcĂ©an Atlantique entre lâEurope et lâAmĂ©rique, pour naviguez en Europe du Nord ou encore â pourquoi pas â faire le tour du monde en croisiĂšre ! Toutes les croisiĂšres Queen Mary 2 VidĂ©o + d'infos Fiche Technique + d'infos Tonnage 151,400 Longueur 345 mĂštres Largeur 40 mĂštres Vitesse 28 noeuds Nombre d'ascenseurs AnnĂ©e de construction 2004 Nombre de passagers 2,620 Nombre d'Ă©quipages 1,292 Nombre de ponts 13 Nombre de piscines 4 Voltages Nombre de cabines 1,353 Ponts du navire Queen Mary 2 Pont 2 Pont 3 Pont 4 Pont 5 Pont 6 Pont 7 Pont 8 Pont 9 Pont 10 Pont 11 Pont 12 Pont 13 zoom Cabines du Queen Mary 2 Cabine intĂ©rieure + d'infos Nos cabines standard n'ont rien d'ordinaire. La plus petite correspond Ă une catĂ©gorie "luxe" sur d'autres navires de croisiĂšre. Les installations comprennent - Service en cabine 24h sur 24 -TĂ©lĂ©vision avec diffusion de films en langue Ă©trangĂšre et chaĂźnes musicales - Ligne tĂ©lĂ©phonique consulter "La Vie Ă Bord", rubrique communication - Wifi payant - Prise Ă©lectrique anglaise 220 V et amĂ©ricaine 110 V - Peignoirs et chaussons - Un lit double convertible en deux lits jumeaux - Literie trĂšs confortable - RĂ©frigĂ©rateur - Coffre-fort - SĂšche-cheveux - Distribution quotidienne du journal de bord - Service de couverture en soirĂ©e avec friandise sur l'oreiller. Cabine extĂ©rieure + d'infos Peu importe le moment de la journĂ©e, votre cabine, extrĂȘmement confortable et Ă la dĂ©coration raffinĂ©e sera un vĂ©ritable havre de paix. Les installations comprennent - Service en cabine 24h sur 24 - TĂ©lĂ©vision avec diffusion de films en langue Ă©trangĂšre et chaĂźnes musicales - Ligne tĂ©lĂ©phonique consulter "La Vie Ă Bord", rubrique communication - Wifi payant - Prise Ă©lectrique anglaise et amĂ©ricaine 110 V - Peignoirs et chaussons - Un lit double convertible en deux lits jumeaux - Literie trĂšs confortable - RĂ©frigĂ©rateur - Coffre-fort - SĂšche-cheveux - Distribution quotidienne du journal de bord - Service de couverture en soirĂ©e avec friandise sur l'oreiller - Corbeille de fruits frais sur demande. Cabine balcon + d'infos Cabine Balcon A tout moment de la journĂ©e, votre cabine luxueuse avec balcon vous offre un havre de paix, de confort et d'Ă©lĂ©gance. Il vous sera impossible de ne pas apprĂ©cier le confort du salon de votre cabine avec balcon qui vous laissera un souvenir inoubliable. Les installations comprennent - Service en cabine 24h sur 24 - TĂ©lĂ©vision avec diffusion de films en langue Ă©trangĂšre et chaĂźnes musicales - Ligne tĂ©lĂ©phonique consulter "La Vie Ă Bord", rubrique communication - Wifi payant - Prise Ă©lectrique anglaise et amĂ©ricaine 110 V - Peignoirs et chaussons - Un lit double convertible en deux lits jumeaux - Literie trĂšs confortable - RĂ©frigĂ©rateur - Coffre-fort - SĂšche-cheveux - Distribution quotidienne du journal de bord - Service de couverture en soirĂ©e avec friandise sur l'oreiller - Plateau de courtoisie avec thĂ© et cafĂ©. NOTA BENE Certaines catĂ©gories de Cabines balcon ont la vue obstruĂ©e. Cabine Suite + d'infos Les suites offrent un confort Ă©lĂ©gant et un service personnalisĂ©. Les passagers bĂ©nĂ©ficient d'un accĂšs au salon privĂ© Queens Grill. Un concierge est Ă la disposition des passagers et s'occupera de tous leurs besoins, aussi bien Ă terre qu'Ă bord. Les passagers auront leur table assignĂ©e au Princess Grill avec un menu digne d'un grand restaurant. Les installations comprennent - Une bouteille de vin de bienvenue - Service en cabine 24h sur 24 - TĂ©lĂ©vision avec diffusion de films en langue Ă©trangĂšre et chaĂźnes musicales - Ligne tĂ©lĂ©phonique consulter "La Vie Ă Bord", rubrique communication - Wifi payant - Prise Ă©lectrique anglaise 220v et amĂ©ricaine 110v - Salle de bains avec baignoire et douche - Peignoirs et chaussons - Un lit double convertible en deux lits jumeaux - Literie trĂšs confortable - RĂ©frigĂ©rateur, coffre-fort, sĂšche-cheveux - Service de couverture en soirĂ©e avec friandise sur l'oreiller - Corbeille de fruits frais quotidiennement - Distribution quotidienne du journal de bord - Papier Ă lettre personnalisĂ© - Atlas - Plateau de courtoisie avec machine Ă cafĂ© Illy et bouilloire - Choix entre diffĂ©rents types d'oreillers. Services exclusifs - AccĂšs au Grill Lounge et Terrace - DĂźner en cabine avec le menu du restaurant Princess Grill - Les services d'un concierge - Comptoirs d'enregistrement prioritaire. DĂ©couvrez les derniers avis de la croisiĂšre TraversĂ©e transatlantique de New York Ă Southampton Personnel extraordinaire, trĂšs professionnel, animations de grande qualitĂ©, repas variĂ©s et excellents du point de vue gastronomique. Cabine super confortable. Les points positifs Tous Ă amĂ©liorer Le prix des consommations ? Francois entre amis Le QM2 a rĂ©pondu Ă toutes nos attentes Ă l'exception de l'heure d'arrivĂ©e Ă Manhattan alors que les horaires de marĂ©e sont connus des annĂ©es Ă l'avance. Cunard devrait le spĂ©cifier avant de vendre ses voyages. Par ailleurs Les confĂ©rences en français par comparaison Ă celles faites en anglais Ă©taient loin d'ĂȘtre exceptionnelles ainsi que la pianiste espagnole qui visiblement n'avait pas le niveau de concertiste. Les points positifs QualitĂ© du service Ă bord et trĂšs grand confort. Ă amĂ©liorer QualitĂ© mĂ©diocre des confĂ©renciers. RĂ©fĂ©rence 830474 FormalitĂ©s FormalitĂ©s - TOUTES LES INFORMATIONS SONT VALABLES UNIQUEMENT POUR LES RESSORTISSANTS FRANĂAIS. Ressortissants Ă©trangers et binationaux Il est possible que d'autres formalitĂ©s que celles mentionnĂ©es vous soient demandĂ©es. Veuillez vous renseigner auprĂšs les ambassades ou consulats des pays visitĂ©s. Annuaire des reprĂ©sentations Ă©trangĂšres en France disponible sur le site internet DANS TOUS LES CAS, LES INFORMATIONS SONT Ă REVĂRIFIER avant le dĂ©part en raison de possibles changements des rĂ©glementations en vigueur. FORMALITĂS DE VOYAGES Passeport valable minimum 6 mois aprĂšs la date de retour de la croisiĂšre obligatoire. Ătats-Unis Passeport valable 6 mois aprĂšs la date de retour + Visa ou ESTA obligatoires. Les personnes titulaires d'un passeport Ă©lectronique ou biomĂ©trique peuvent bĂ©nĂ©ficier du programme VWP Visa Waiver Program qui permet l'accĂšs au territoire amĂ©ricain sans visa, soit en transit soit pour un sĂ©jour touristique. Elles doivent nĂ©anmoins solliciter, avant le dĂ©part, une autorisation Ă©lectronique de voyage ESTA, Electronic System for Travel Authorization sur le site Internet Les voyageurs qui ne sont pas Ă©ligibles au VWP doivent solliciter un visa de sĂ©jour temporaire notamment les voyageurs ne disposant pas du type de passeport exigĂ©. FORMALITĂS SANITAIRES LIĂES AU COVID-19 - Voyageurs ĂągĂ©s de 12 ans et plus entrant aux Etats-Unis par voie maritime preuve officielle de vaccination complĂšte, avec la derniĂšre dose reçue Ă plus de 14 jours avant le dĂ©part du voyage. - Voyageurs ĂągĂ©s de 2 ans et plus entrant aux Etats-Unis par voie aĂ©rienne en plus de la preuve de vaccination, preuve d'un test PCR ou antigĂ©nique nĂ©gatif, rĂ©alisĂ© le jour mĂȘme ou le jour prĂ©cĂ©dant le dĂ©part, et renseignement de l' "attestation relative au statut vaccinal et Ă l'obligation de test" disponible sur le site internet - NB Un test supplĂ©mentaire, un formulaire de localisation des passagers PLF ou des mesures sanitaires spĂ©cifiques peuvent toujours ĂȘtre exigĂ©s par les pays visitĂ©s. Il est de la responsabilitĂ© de chaque passager de vĂ©rifier ces exigences locales. PLUS DE DĂTAILS sur les sites internet , et Conditions gĂ©nĂ©rales de ventes Ce prix TTC comprend - La croisiĂšre dans la catĂ©gorie de cabine ou de suite choisie Ă la rĂ©servation - La pension complĂšte Ă bord, comprenant petit-dĂ©jeuner, dĂ©jeuner et dĂźner ainsi que le thĂ© de l'aprĂšs-midi et le snack de minuit - Les boissons comme thĂ©, cafĂ©, eau et jus de fruit 24h/24 en libre service - Le service en cabine 24h/24 - Un programme variĂ© d'animations et de divertissements Ă bord - Une offre intĂ©ressante de cours et de confĂ©rences Ă bord - Le port de bagages entre terminal et cabine aux ports d'embarquement et de dĂ©barquement - Les taxes portuaires Ce prix TTC ne comprend pas - Les excursions facultatives proposĂ©es lors des escales - Les boissons autres que celles mentionnĂ©es comprises dans votre tarif - Les gratifications au personnel de bord laissĂ©es Ă votre apprĂ©ciation - Les dĂ©penses Ă caractĂšre personnel - Les Ă©ventuels frais de visa - Tout ce qui n'est pas mentionnĂ© dans "Ce prix comprend" Information prĂ©alable La combinaison de services de voyage qui vous est proposĂ©e est un forfait au sens de la directive UE 2015/2302 et de lâarticle II du code du bĂ©nĂ©ficierez donc de tous les droits octroyĂ©s par lâUnion europĂ©enne applicables aux forfaits, tels que transposĂ©s dans le code du tourisme. 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Cunard devrait le spĂ©cifier avant de vendre ses voyages. Par ailleurs Les confĂ©rences en français par comparaison Ă celles faites en anglais Ă©taient loin d'ĂȘtre exceptionnelles ainsi que la pianiste espagnole qui visiblement n'avait pas le niveau de concertiste. Les points positifs QualitĂ© du service Ă bord et trĂšs grand confort. PRESTATIONS A BORD Théùtre Piscines Cyber cafĂ© Casino Restaurant BibliothĂšque A la recherche dâune croisiĂšre en MĂ©diterranĂ©e, aux Iles Grecques, en Europe du Nord Ă Cuba ou d'une CroisiĂšre aux Caraibes ? 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DeuxIssoldunois, Daniel Le Felic et Malick TaĂŻba, ont embarquĂ© sur le â Queen Mary 2 â, en juin, pour un voyage atypique. Ils en ramĂšnent un reportage.
La Transat Ils seront donc 4 multicoques Ă prendre le dĂ©part, le 25 juin Ă St Nazaire, de The Bridge - Transat. Seulement 4 ! On pouvait forcĂ©ment espĂ©rer beaucoup mieux pour un tel Ă©vĂ©nement, mais les organisateurs ayant un accord avec le Collectif Ultim', ni les MOD70, quasi tous en vente en ce moment en France, ni Spindrift 2, le plus grand trimaran de course au large, qui avait toute sa place dans cette course, ne seront sur la ligne de dĂ©part. Le terrain de jeu Le terrain de jeu, sera l'Atlantique Nord dans le sens Est/Ouest, entre le port LigĂ©rien de Saint Nazaire, la ligne de dĂ©part Ă©tant le pont de St Nazaire, et New-York, la ligne d'arrivĂ©e Ă©tant elle placĂ©e sous le pont de Verrazano. Pont reliant Brooklyn Ă Staten Island. Soit 3300 milles Ă parcourir sur la route directe. Mais, si le Queen Mary 2 pourrait emprunter celle-ci, il est peu probable, que les quatre Ultim' puissent en faire autant. Ils devront sans aucun doute rallonger la route pour aller chercher, soit au nord une route plus courte, mais il faudra faire attention aux glaces, lors de l'arrivĂ©e sur le plateau AmĂ©ricain. Pour celĂ , une zone d'exclusion a Ă©tĂ© mise en place par l'organisateur. Une autre zone d'exclusion, au large de Boston, Ă elle aussi Ă©tĂ© mise en place pour la protection de la faune. Alors reste la route Sud, en se rapprochant des Açores, plus longue, mais avec du vent souvent plus favorable. Mais comme l'indique Jean-Yves Bernot "On aura une idĂ©e de la bonne stratĂ©gie au vu de la situation mĂ©tĂ©o dans les jours qui prĂ©cĂšdent le dĂ©part". Toute aide mĂ©tĂ©o extĂ©rieure est interdite pendant la course. Les skippers feront le point avec leurs routeurs avant le dĂ©part et devront par la suite faire leurs trajets, avec les fichiers mĂ©tĂ©o rĂ©ceptionnĂ©s Ă bord. Les concurrents Ils seront 5 sur la ligne de dĂ©part Ă Saint Nazaire le 25 juin. Le Queen Mary 2, paquebot de 345 mĂštres de long et 152 000 tonnes, qui tiendra une moyenne de 23 noeuds durant la traversĂ©e de l'Atlantique. Mise en service en 2004. Et les 4 Ultim', avec en favoris Macif de François Gabart, vainqueur de toutes les confrontations depuis sa mise Ă l'eau. Sodebo Ultim' de Thomas Coville, dĂ©tenteur depuis cet hiver du record en solitaire autour du Monde sans escale. IDEC Sport de Francis Joyon, dĂ©tenteur depuis cet hiver du TrophĂ©e Jules Verne et enfin Actual Ultim' d'Yves Le BlĂ©vec. La course devrait ĂȘtre fantastique entre Macif et Sodebo Ultim'. Sans oublier pour la premiĂšre fois la confrontation avec IDEC Sport, trimaran Ă©prouvĂ© et que l'Ă©quipage connaĂźt sur le bout des doigts. Actual Ultim' sera lĂ en embuscade au cas oĂč. Enfin la confrontation avec le Queen Mary 2, si elle est possible pourrait pigmenter la Transat. Aussi bien Ă terre, que pour les passagers Ă bord du paquebot. Quoi de plus merveilleux que de voir la confrontation entre les quatre maxi multicoques en plein ocĂ©an ? Ils ont dit Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport "Nous partons sans pression particuliĂšre. Il est toujours intĂ©ressant de naviguer au contact. Et nous allons dĂ©couvrir la confrontation entre gĂ©ants, face Ă trois autres maxi-multicoques aux spĂ©cificitĂ©s diffĂ©rentes, qu'il sera intĂ©ressant de comparer sur un parcours d'Atlantique Nord toujours mĂ©tĂ©orologiquement compliquĂ©". Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' "Le plateau est incroyable et cette traversĂ©e sâannonce sportivement exceptionnelle. La silhouette du Queen Mary 2 va me faire quelque chose, lâimage du dĂ©part sera belle avec les quatre Ultimes. New York est une ville qui fait fantasmer, câest une ville de rĂ©fĂ©rence pour moi avec de nombreux souvenirs dâarrivĂ©es sous le pont de Verrazzan". Yves Le BlĂ©vec, skipper d'Actual Ultim' "Je suis loyal vis-Ă vis de mon sponsor qui sera Ă bord du Quenn Mary 2, alors je vais le laisser partir devant. DĂ©part Saint-Nazaire, arrivĂ©e New York, câest un parcours mythique qui nous renvoie Ă lâĂ©poque des navires Ă passagers et des paquebots. Les trimarans Ultimâ sur THE BRIDGE, câest top !". François Gabart, skipper de Macif Ultim' "C'est un match gĂ©ant, c'est gĂ©nial nous ne sommes que quatre bateaux, mais quels bateaux ! Il n'y a pas mieux et de loin, c'est assez extraordinaire. Un rĂȘve un peu fou". Christopher Wells, Commandant du Queen Mary 2 "C'est un dĂ©fi intĂ©ressant mais qui dĂ©pendra Ă©normĂ©ment de la mĂ©tĂ©o". Sodebo Ultim' - Thomas Coville Equipage Jean Luc NĂ©lias, LoĂŻc Le Mignon, Thierry Briend, Billy Besson et donc Vincent Riou. Les rĂ©jouissances de The Bridge dĂ©buteront dans 10 jours entre Nantes et St Nazaire. Car au-delĂ de la The Bridge-La Transat, The Bridge, sera aussi une manifestation qui permettra de cĂ©lĂ©brer un siĂšcle d'Ă©changes entre les Etats-Unis d'AmĂ©rique et la France. A travers The Bridge sera cĂ©lĂ©brĂ© le dĂ©barquement des soldats amĂ©ricains Ă Saint Nazaire en 1917 avec une armada de bateaux militaires, l'arrivĂ©e du Jazz en Europe avec des concerts, l'arrivĂ©e du basket avec la Coupe du Monde de basket 3X3 dont le parrain est Tony Parker, et enfin la partie qui nous intĂ©resse ici la Transat entre quatre Ultim' et le paquebot Queen Mary 2, construit Ă Saint Nazaire. Le Queen Mary 2 qui reviendra pour la premiĂšre fois dans la ville qui l'a vu naĂźtre...Le Calendrier des Ă©vĂ©nements Vendredi 16 juin RemontĂ©e de la Loire entre Saint Nazaire et Nantes des Ultim' Macif, IDEC Sport, Sodebo et Actual Ultim'. Les quatre multicoques seront amarĂ©s quai Fernad Crouan, sur l'Ăźle Beaulieu. Du 17 au 21 juin 4 Coupe du Monde 3X3 de Basket FIBA Ă Nantes sur l'Ăźle Beaulieu. Du 17 au 23 juin Brass Band et FĂȘte de la Musique Jeudi 22 juin Parade des Ultim' sur la Loire. DĂ©part de Nantes Ă 17 heure, arrivĂ©e vers 23 h 30 Ă St Nazaire. Vendredi 23 juin DĂ©part du TrophĂ©e du cinquantenaire - SNSM. Course rĂ©servĂ©e aux Multi50, avec quatre muticoques inscrits. L'arrivĂ©e devrait s'effectuer en mĂȘme temps que celle du Queen Mary 2. Samedi 24 juin Trajet Brest/St Nazaire du Queen Mary 2 accompagnĂ© par le Belem et l'Armada des bĂątiments militaires de douze nationalitĂ©s. Dimanche 25 juin A partir de 16 h 30, sas de sortie des 4 ultim' du bassin du port de St Nazaire et Ă 18 h 30, sortie de la forme Joubert du Queen Mary 2. Enfin Ă 19 h 00, le coup de canon sous le pont de Saint Nazaire, avec un feu d'artifices. Les quatre multicoques et le paquebot Quenn Mary 2 seront en course pour une traversĂ©e de l'Atlantique Nord dans le sens Est/Ouest en direction de New-York. ArrivĂ©e prĂ©vue le 1er juillet pour le Queen Mary, pour les multicoques... tout dĂ©prendra du vent. La Course Dimanche 25 juin dĂ©part grandiose ! The Bridge 2017 un Ă©vĂ©nement rĂ©ussi ! Une grosse fĂȘte populaire pendant plus dâune semaine, Ă Nantes et Ă St Nazaire, des milliers de personnes le long des quais, des rives de la Loire et des cĂŽtes de lâocĂ©an Atlantique. Un spectacle fantastique lors du dĂ©part ce dimanche, avec le Belem, les bĂątiments de la Marine Nationale, la SNSM, le Queen Mary 2 et sans oublier le super passage, lors du dĂ©part de lâAirbus A380 applaudi par les spectateurs. Un public sans aucun doute beaucoup plus attirĂ©s par le Queen Mary 2, le basket et le Jazz que par la course des quatre trimarans⊠Alors oui les ultimâ ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune superbe exposition, malgrĂ© un plateau beaucoup trop faible. Pourquoi ne pas avoir ouvert cette commĂ©moration et cette transat Ă dâautres classes⊠Une petite brise de N/O, un lĂ©ger clapot, un trĂšs beau soleil et Ă 19 h 00, IDEC Sport de Francis Joyon prenait le meilleur dĂ©part. Au passage du Queen Mary 2, Macif de François Gabart revenait Ă sa hauteur et prenait lâavantage. En troisiĂšme position Sodebo Ultimâ, suivi par Actual Ultimâ. A la sortie de la baie de la Baule, le vent faiblissaient. Le Queen Mary 2 faisait dĂ©jĂ route directe sur New-York, alors que les Ultimâ tiraient des bords le long du Morbihan Ă trĂšs faible allure. Au passage de la pointe sud de Quiberon, IDEC Sport Ă©tait de nouveau en tĂȘte devant Macif, Sodebo Ultimâ et Actual Ultimâ qui recollait aprĂšs un lĂ©ger dĂ©crochage. La nuit Ă©tait lente, les quatre trimarans restaient groupĂ©s en faisant route au Nord. Au lever du jour, Macif Ultimâ pointait en tĂȘte devant IDEC Sport Ă 2 milles. Francis Joyon et ses quatre Ă©quipiers, suite au forfait de derniĂšre minute pour raison administratif de SĂ©bastien Audigane. Tenait tĂȘte au tout rĂ©cent Macif de François Gabart. Thomas Coville et son Sodebo Ultimâ Ă©tait distancĂ© Ă 10 milles du leader. Les photos du dĂ©part sur la page FB 1er juillet A moins de 1000 milles de New-York Alors que le Queen Mary 2 est arrivĂ© ce matin Ă New-York, remportant ainsi le challenge face aux 4 maxi trimarans, ces derniers sont en milieu de journĂ©e Ă 1000 milles de la ligne d'arrivĂ©e. Cette course The Bridge, n'aura pas Ă©tĂ© favorable, de part ses conditions mĂ©tĂ©o trĂšs calmes, aux quatre Ultim'. François Gabart et son Ă©quipage Ă bord de Macif, semble avoir course jouĂ©e ce soir, avec une bonne avance faite ce samedi. Car si jusqu'Ă ce matin, tout semblait encore possible entre Macif, IDEC Sport second et Sodebo Ultim', les toris gĂ©ants se tenaient en mois de 70 milles. Ce soir Macif possĂšde 92 milles et 121 milles d'avance sur son second et troisiĂšme... A noter que Francis Joyon et son Ă©quipage plusque rĂ©duit 5 Ă bord, avec le plus vieux trimaran de la flotte, mĂšne la vie dure, mĂȘme trĂšs dure au tout rĂ©cent Macif et au trĂšs modifiĂ© Sodebo Ultim'. MĂȘme Vancent Lauriot PrĂ©vost de chez VPLP et Ă l'origine des plans d'IDEC, Sodebo et Macif, n'en reveint pas "câest fou, IDEC nâa pas de mĂąt basculant, des foils et un jeu de voiles ancien, aucune des innovations de Macif⊠mais malgrĂ© tout cela, il parvient Ă ne pas se faire distancer. Francis a probablement trouvĂ© un mode dâutilisation optimal du bateau pour rĂ©sister comme ça". De son cĂŽtĂ©, l'Ă©quipage d'Yves Le BlĂ©vec, Ă bord d'Actual Ultim' fait sa course Ă 501 milles du leader. 4 juillet The Bridge pour Macif En solitaire, en double ou en Ă©quipage, la victoire revient toujours Ă Macif et François Gabart. AprĂšs le VendĂ©e Globe et la Route du Rhum en solitaire et en IMOCA60, la Transat Jacques Vabre en double, The Transat en solitaire, cette fois c'est en Ă©quipage que François Gabart et le Team Macif s'imposent sur la transat The Bridge. AprĂšs 8 jours 31 min et 20 secondes, Macif a donc franchi la ligne d'arrivĂ©e, sous le pont de Verrazzano, aprĂšs une transatlantique, de 3000 milles, courrue au prĂšs quasi exclusivement. Une allure qui n'a pas permis aux ultim' de rivaliser avec le Queen Mary 2. L'Ă©vĂšnement The Bridge est une rĂ©ussite totale, la transatlantique a elle manquĂ© de piment. La faute aux conditions mĂ©tĂ©orologiques, qui n'ont pas permis beaucoup d'options. Une course qui s'est jouĂ©e durant les 48 premiĂšres heures. Car mĂȘme si Macif, IDEC Sport et Sodebo Ultim' Ă©taient relativement proches Ă 72 heures de l'arrivĂ©e, Il n'Ă©tait pas possible de revenir sur Macif, sauf avarie pour le leader. Mais aussi Ă un plateau trĂšs rĂ©duit. Et pourtant Francis Joyon et son Ă©quipage trĂšs rĂ©duit, sur IDEC Sport, ont rĂ©alisĂ© une magnifique course avec un bateau ancien dĂ©pourvu de foils de derniĂšres gĂ©nĂ©rations, de mĂąt basculant, de safran Ă plans porteurs, voire d'une garde robe avec dĂ©jĂ un tour du Monde. Cette deuxiĂšme place satisfait complĂštement Francis Joyon et son Ă©quipage. Du cĂŽtĂ© de Sodebo Ultim', les quelques loupĂ©s mĂ©tĂ©os sur les deux premiers jours de course ont Ă©tĂ© rĂ©dhibitoires. Thomas Coville et son Ă©quipage ont tout fait pour revenir au contact des deux trimarans de tĂȘte, mais Ă chaque fois que Sodebo Ultim' parvenait Ă s'approcher de la tĂȘte de course, les vents favorables revenaient par l'avant. Sans parler des colisions avec de gros poissons Ă l'arrivĂ©e sur le plateau AmĂ©ricain qui ont racourci un safran et la blessure d'un Ă©quipier bien sonnĂ© par une vague aprĂšs une chute. De son cĂŽtĂ© Actual Ultim' a fait sa course, sans pouvoir rivaliser avec les trois autres, mais l'objectif d'Yves Le BlĂ©vec et son Ă©quipage Ă©tait sans doute ailleurs avec la validation des transformations effectuĂ©es cet hiver pour le tour du Monde en solitaire et Ă l'envers pour l'hiver prochain. François Gabart, skipper de Macif Ultim' "Comme je lâai vĂ©cue lâan dernier, je pourrais dire que je sais comment ça se passe ! Mais Ă chaque fois, on prend une petite gifle, tellement câest beau et impressionnant. Jâai vĂ©cu quelque chose dâextraordinaire avec mon Ă©quipe, cette arrivĂ©e juste au pied de Manhattan est un vrai plaisir, câest une belle image qui restera dans ma tĂȘte pendant des annĂ©es. Câest une grande fiertĂ© et beaucoup de bonheur. Nous avons montĂ© ce projet sans forcĂ©ment nous attendre Ă tout ça et nous arrivons Ă faire de belles choses, que ce soit en solitaire ou en Ă©quipage ; nous sommes ravis. Câest une fiertĂ© que je partage avec toute mon Ă©quipe, tant dans la prĂ©paration que dans la rĂ©alisation pendant la course. Et je me suis rĂ©galĂ© pendant cette course. MalgrĂ© un parcours pas simple, malgrĂ© beaucoup de prĂšs, il y a eu des sensations gĂ©niales ; dĂšs quâon tire un peu la barre, on accĂ©lĂšre Ă des vitesses extraordinaires". Lire la suite Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport " On a naviguĂ© pratiquement exclusivement vent debout. Une allure trĂšs nouvelle pour nous, pour ceux qui ont participĂ© Ă nos campagnes contre le record du TrophĂ©e Jules Verne. La trĂšs grande vitesse, 40 noeuds et plus, que nous avions dĂ©couvert dans le Grand Sud nous a manquĂ©, mais nous avons Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris du bon comportement et des performances du bateau au plus prĂšs du vent. Notre route est stratĂ©giquement trĂšs propre, preuve que nous nâavons pas fait beaucoup dâerreurs. DĂšs que le vent a forci, nous nâavons pas pu rivaliser avec Macif et ses foils. Il marchait alors prĂšs de 5 noeuds plus vite que nous. Mais notre plan de voilure nous a permis de tirer notre Ă©pingle du jeu et ce fut Ă la fois drĂŽle et intĂ©ressant de jouer avec nos combinaisons de voilure. On est donc globalement trĂšs content. Jâai un Ă©quipage heureux, qui navigue en plaisantant, en racontant des blagues tout en faisant les choses bien. On finit Ă 3 noeuds dans la riviĂšre, Ă contre courant et vent debout. On sâen est bien sorti le long de Long Island, en jouant avec lâorage et en repartant avec la bonne bascule. Si dâautres bateaux venaient se joindre Ă nous, je replongerais volontiers. Pour lâheure, on va se reposer un peu et prĂ©parer le bateau pour le convoyage retour ; il nâest pas exclu que je lâeffectue en solitaire, afin de dĂ©couvrir ce bateau en solo⊠". Lire la suite Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim' "Lorsqu'on prend le dĂ©part d'une course comme The Bridge, on Ă©crit lâĂ©pilogue avant mĂȘme le dĂ©part on veut tous le mĂȘme rĂ©sultat mais on ne sait pas encore comment ça va se passer. C'est la magie des courses et des transatlantiques. En tant que skipper, je suis forcement déçu mais il ne peut y avoir qu'un seul gagnant. Quand on navigue comme ça d'est en ouest, il y a des rebondissements et beaucoup de jeux dâĂ©lastique. A chaque fois que l'on revenait sur les leaders, nous avions un nouvel espoir et nous nous sommes battus pour. LâĂ©cart est relativement proche car il y a eu un vrai match. Sur le niveau de maĂźtrise des bateaux, il y a une vraie homogĂ©nĂ©itĂ©". Classement 1 Macif Ultim' François Gabart en 8 jours 31 min 20 sec 2 IDEC Sport Francis Joyon en 8 jours 11 heures 9 min et 11 sec 3 Sodebo Ultim' Thomas Coville en 8 jours 16 heures 4 Actual Ultim' Yves Le BlĂ©vec en 10 jours 9 heures 28 min et 56 sec Actual Ultim' - Yves Le BlĂ©vec Equipage Jean Baptiste Le Vaillant, Davy Beaudart, Stan Thuret et Samantha Davies Macif Ultim' - François Gabart Equipage Pascal BidĂ©gorry, Antoine Gautier, Yann Riou, BenoĂźt Marie et Guillaume Combescure. IDEC Sport - Francis Joyon Equipage Alex Pella, SĂ©bastien Audigane, GwĂ©nolĂ© Gahinet, SĂ©bastien Picault, Quentin Ponroy.LeQueen Mary 2 est parti pour une traversĂ©e de l'Atlantique depuis Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ce dimanche 25 juin. Quatre multicoques se sont engagĂ©s dans une course inĂ©dite contre ce
Le naufrage du Titanic. DâaprĂšs Willy Stöwer â avril 1912 Le Costa Concordia © Photo Robin des Bois â avril 2012 Sommaire I- Le paquebot est devenu la destination de la croisiĂšre II â Les paquebots de plus de passagers III â Les catastrophes dâabord, la rĂ©glementation ensuite RĂšgles et exceptions Le rassemblement LâĂ©vacuation IV â Ce qui vous attend Feu, feu, feu Choc, choc, choc Lâeffet bascule Echouages Navire de croisiĂšre ou navire hĂŽpital La cible V â Comment allez-vous polluer ? VI- Le Titanic et les Gigantic vus par Joseph Conrad, marin et Ă©crivain Sources I- Le paquebot est devenu la destination de la croisiĂšre Le paquebot traditionnel transportait des passagers dâun point Ă un autre en ligne rĂ©guliĂšre. Dans les pĂ©riodes creuses, certains dâentre eux Ă©taient affectĂ©s Ă des croisiĂšres dâagrĂ©ment vers des contrĂ©es touristiques Canaries, mer EgĂ©e, fjords norvĂ©giens, CaraĂŻbes, mais ces prestations nâĂ©taient en fait accessibles quâĂ une Ă©lite fortunĂ©e qui en avait le temps et les moyens. La concurrence du transport aĂ©rien a amenĂ© certains armateurs de ligne Ă se reconvertir dans la croisiĂšre en transformant leurs navires ou en passant commande dâunitĂ©s spĂ©cifiquement conçues. La croisiĂšre a commencĂ© Ă se dĂ©mocratiser, mais sans devenir un loisir de masse. Les choses vont changer en 1966. La croisiĂšre moderne » apparaĂźt avec la mise en service entre Miami et les CaraĂŻbes du Sunward des Norwegian Caribbean Lines, animĂ©es par un certain Ted Arison associĂ© au norvĂ©gien Knut Kloster. La clientĂšle dĂ©couvre alors un nouveau type de croisiĂšre navire moderne, classe unique, prix raisonnables, ambiance dĂ©tendue qui tranche avec lâimage guindĂ©e vĂ©hiculĂ©e jusquâici par la croisiĂšre. En lançant en 1972 la Carnival Cruise Line, Ted Arison dĂ©veloppe le concept de fun ship » oĂč cest le navire lui-mĂȘme â avec de multiples attractions Ă bord â qui est la vraie destination plutĂŽt que les escales au programme Carnival opĂšre dans lâindustrie des vacances, et non dans lâindustrie de la croisiĂšre ». La concurrence ne vient pas des autres compagnies, mais bien plutĂŽt de Las Vegas ou dâOrlando quâon observe de prĂšs pour en suivre lâĂ©volution et y pĂȘcher Ă©ventuellement des idĂ©es. Un paquebot Carnival se dĂ©crit comme un centre complet de vacances flottant Ă bord duquel les passagers peuvent se distraire pratiquement 24 heures sur 24 ». Cette conception partagĂ©e par plusieurs autres compagnies va entraĂźner le dĂ©veloppement de la croisiĂšre de masse. Pour maintenir des prix attractifs Ă destination des classes moyennes tout en conservant leurs marges, les armateurs en concurrence les uns avec les autres, font construire au fil des annĂ©es des paquebots de plus en plus grands de façon Ă rĂ©partir les charges Ă©quipage, propulsion⊠sur un nombre plus important de passagers. En 1999, le Voyager of the Seas est le plus grand paquebot du monde avec passagers. En 2009, on en est Ă avec lâOasis of the Seas. La croissance de la taille des navires nâa pas quâun objectif Ă©conomique. Plus les navires sont grands, plus ils peuvent offrir dâ amenities », ces attractions diverses et variĂ©es que sont les piscines, spas, centre de fitness, salons de beautĂ©, centres commerciaux, espaces enfants, salles de spectacle, nightclubs, casinos, mini golfs, voire murs dâescalade ou pistes de jogging⊠qui vont sĂ©duire les passagers â quâon appelle dĂ©sormais hĂŽtes » guests â autant voire plus que les escales figurant Ă lâitinĂ©raire. Surtout Ă bord des navires dâobĂ©dience amĂ©ricaine, le clinquant est de rĂšgle, mais cela ne fait pas pour autant de ces paquebots des navires de luxe. Ce qualificatif sâapplique plutĂŽt aux unitĂ©s de plus petite taille. On Ă©volue aussi vers une sophistication des cabines, plus grandes, plus confortables, avec balcons sur la mer⊠LâintĂ©rĂȘt des escales â dont la durĂ©e se raccourcit â devient un peu secondaire. Les armateurs mettent sur le marchĂ© de plus en plus de croisiĂšres dâune semaine, voire seulement quelques jours, Ă la fois pour attirer des clients Ă budget serrĂ© plus câest court, moins câest cher ou manquant de temps libre. De plus, la taille de ces navires ne leur permet dâaccĂ©der quâĂ un nombre limitĂ© de ports, dâoĂč un nombre dâescales a priori rĂ©duit dans chaque rotation. Une intense publicitĂ© aux Etats-Unis a imposĂ© la croisiĂšre comme un mode de vacances parmi dâautres. La sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e The Love Boat » diffusĂ©e de 1977 Ă 1987 La croisiĂšre sâamuse » lors de sa diffusion en France dont lâune des vedettes a Ă©tĂ© le paquebot Pacific Princess, a jouĂ© un grand rĂŽle Ă cet Ă©gard outre Atlantique. Il vient dâailleurs de quitter GĂȘnes pour un chantier de dĂ©molition en Turquie. Pour la clientĂšle, le grand paquebot, câest lâassurance du dĂ©paysement, de la sortie du quotidien, de la fĂȘte garantie dans une vĂ©ritable ville flottante oĂč lâon se permet des extras quâon sâinterdit dans la vie courante. On y vient pour passer un bon moment en famille ou entre amis. MĂȘme si cela reprĂ©sente parfois une gĂȘne pour certains, le grand paquebot est aussi lâoccasion de se dĂ©fouler en masse. Le nombre de passagers de croisiĂšre dans le monde sâest Ă©levĂ© Ă 18,7 millions en 2010 dont 10,5 millions en AmĂ©rique du Nord et 5,5 millions en Europe. Par rapport Ă 2006, on constate que le nombre de passagers a stagnĂ© en AmĂ©rique du Nord, mais a progressĂ© de 57 % en Europe estimations de la Royal Caribbean Cruise Ltd.. II â Les paquebots de plus de passagers Puisquâil faut bien fixer un seuil Ă partir duquel un paquebot de croisiĂšre peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de grande capacitĂ© », nous avons fixĂ© cette limite Ă Ceci posĂ©, il y a actuellement en service 97 paquebots de plus de passagers. La capacitĂ© en passagers peut se compter de diffĂ©rentes maniĂšres. Aussi avons-nous indiquĂ© dâune part, la capacitĂ© en fonction de la double occupation » câest-Ă -dire le nombre de cabines multipliĂ© par deux qui est la formule standard de la profession, et dâautre part, la capacitĂ© maximale qui suppose que tous les lits pour passagers soient occupĂ©s. Ainsi, les Oasis of the Seas et Allure of the Seas de Royal Caribbean International, actuellement les plus grands navires de croisiĂšres du monde, peuvent accueillir jusquâĂ un maximum de passagers alors que leur capacitĂ© en double occupation » est de personnes. Il ne faut pas oublier quâil y a Ă©galement Ă bord les membres dâĂ©quipage, soit entre et personnes selon les compagnies et la taille des navires. Dans le cas des Oasis et Allure of the Seas, le nombre de membres dâĂ©quipage se chiffre Ă personnes, ce qui signifie quâon peut compter Ă bord jusquâĂ personnes. Ces 97 paquebots nâarborent que six pavillons. Les couleurs des Bahamas et du Panama sont largement en tĂȘte avec respectivement 35 et 26 navires. Viennent ensuite les pavillons de lâItalie 16 unitĂ©s, des Bermudes 14, de Malte 5 et des Pays-Bas 1. Pour la saison dâĂ©tĂ© prochaine, prĂšs de la moitiĂ© des grands paquebots sont basĂ©s aux Etats-Unis 45 sur 97. Un autre contingent important 33 unitĂ©s se retrouvera en MĂ©diterranĂ©e, tandis que lâEurope du Nord, notamment la Baltique et les fjords norvĂ©giens, recevront 16 navires. Dans cette taille de paquebots, seulement deux unitĂ©s sont positionnĂ©es en Asie, le Voyager of the Seas de Royal Caribbean International et le Superstar Virgo du groupe malaisien Star Cruises. Le Queen Mary 2 de la Cunard constitue un cas particulier dans la mesure oĂč son activitĂ© principale mais non exclusive est la traversĂ©e Southampton/New York et retour. Les navires de grande capacitĂ© ont nettement la prĂ©fĂ©rence des armateurs puisque, sur les 16 paquebots restant en construction ou en commande aprĂšs les mises en service du mois de mai, il y en a 13 de plus de passagers. Il nây a pour le moment aucune commande dĂ©passant la capacitĂ© actuellement record de en double occupation, ni mĂȘme sâen approchant. Groupe Carnival Corporation USA CARNIVAL CRUISE LINES USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Carnival Breeze Panama 2012 Fincantieri 306 3690 4600 MĂ©diterranĂ©e Carnival Conquest Panama 2002 Fincantieri 290 2974 3783 Miami/CaraĂŻbes Carnival Destiny Bahamas 1996 Fincantieri 272 2642 3360 Miami/CaraĂŻbes Carnival Dream Panama 2009 Fincantieri 305 3646 3652 Port Canaveral/Mexique, CaraĂŻbes Carnival Ecstacy Panama 1991 Kvaerner 262 2056 2634 Port Canaveral/Bahamas Carnival Elation Panama 1998 Kvaerner 262 2052 2634 New Orleans/Mexique Carnival Fantasy Panama 1990 Masa-Yards 260 2056 2624 Charleston/Bahamas Carnival Fascination Bahamas 1994 Kvaerner 262 2052 2594 Jacksonville/Bahamas Carnival Freedom Panama 2007 Fincantieri 290 2974 3783 Fort Lauderdale/CaraĂŻbes Carnival Glory Panama 2003 Fincantieri 290 2974 3783 Boston ou New York/Canada Carnival Imagination Bahamas 1995 Kvaerner 262 2052 2634 Miami/Mexique Carnival Inspiration Bahamas 1996 Kvaerner 262 2052 2634 Los Angeles/Mexique Carnival Legend Panama 2002 Kvaerner 293 2124 2667 Tampa/Mexique Carnival Liberty Panama 2005 Fincantieri 290 2978 3700 Miami/CaraĂŻbes Carnival Magic Panama 2011 Fincantieri 305 3690 4600 Galveston/Mexique, CaraĂŻbes Carnival Miracle Panama 2004 Kvaerner 293 2124 2680 New York/CaraĂŻbes Carnival Paradise Panama 1998 Kvaerner 262 2052 2594 Tampa/Mexique Carnival Pride Panama 2001 Kvaerner 293 2124 2680 Baltimore/Bahamas Carnival Sensation Bahamas 1993 Kvaerner 262 2052 2634 Port Canaveral/Bahamas Carnival Spirit Panama 2001 Kvaerner 293 2124 2680 Seattle/Alaska Carnival Splendor Panama 2008 Fincantieri 290 3006 3540 Los Angeles/Mexique Carnival Triumph Bahamas 1999 Fincantieri 273 2758 3360 Galveston/Mexique Carnival Valor Panama 2004 Fincantieri 290 2974 3783 Miami/CaraĂŻbes Carnival Victory Panama 2000 Fincantieri 273 2758 3360 Porto Rico/CaraĂŻbes HOLLAND AMERICA LINE USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Nieuw Amsterdam Pays-Bas 2010 Fincantieri 285 2106 2671 Venise/MĂ©diterranĂ©e COSTA CROCIERE Italie Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Costa Atlantica Italie 2000 Kvaerner 293 2114 2680 MĂ©diterranĂ©e Costa Deliziosa Italie 2010 Fincantieri 294 2260 2828 Amsterdam/NorvĂšge, MĂ©diterranĂ©e/Canaries Costa Fascinosa Italie 2012 Fincantieri 290 3016 3800 Venise/MĂ©diterranĂ©e Costa Favolosa Italie 2011 Fincantieri 290 3016 3800 Venise/MĂ©diterranĂ©e Costa Fortuna Italie 2003 Fincantieri 272 2716 3470 NorvĂšge, Baltique Costa Luminosa Italie 2009 Fincantieri 294 2260 2826 Copenhague/Baltique, NorvĂšge, puis MĂ©diterranĂ©e Costa Magica Italie 2004 Fincantieri 272 2716 3470 Nice-Savone/MĂ©diterranĂ©e Costa Mediterranea Italie 2003 Kvaerner 293 2114 2680 MĂ©diterranĂ©e, Mer Noire Costa Pacifica Italie 2009 Fincantieri 290 3008 3780 NorvĂšge, Baltique Costa Serena Italie 2007 Fincantieri 290 3000 3780 Marseille/MĂ©diterranĂ©e Costa X â 2014 Fincantieri â 3700 4900 En commande CUNARD LINE Royaume-Uni Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Queen Mary 2 Bermudes 2003 St. Nazaire 345 2620 3090 Southampton/New York, NorvĂšge P&O CRUISES Royaume-Uni Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Arcadia Bermudes 2005 Fincantieri 285 2016 2556 Southampton/MĂ©diterranĂ©e, NorvĂšge, Baltique Azura Bermudes 2010 Fincantieri 290 3100 3597 Southampton/MĂ©diterranĂ©e, Espagne, Scandinavie Ventura Bermudes 2008 Fincantieri 290 3078 3597 Southampton/MĂ©diterranĂ©e, Espagne, Scandinavie X â 2015 Fincantieri 3600 4372 En commande PRINCESS CRUISES USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Caribbean Princess Bermudes 2004 Fincantieri 290 3080 3796 Southampton/Europe du Nord, New York/Canada Coral Princess Bermudes 2002 St. Nazaire 294 1970 2581 Vancouver/Alaska Crown Princess Bermudes 2006 Fincantieri 289 3080 3599 Venise/MĂ©diterranĂ©e/Civitavecchia Diamond Princess Bermudes 2004 Mitsubishi 290 2670 3290 Vancouver/Alaska Emerald Princess Bermudes 2007 Fincantieri 289 3080 3599 Copenhague/Baltique Golden Princess Bermudes 2001 Fincantieri 290 2590 3100 Seattle/Alaska Grand Princess Bermudes 1998 Fincantieri 290 2590 3100 Southampton/MĂ©diterranĂ©e, Scandinavie Ruby Princess Bermudes 2008 Fincantieri 289 3080 3599 Barcelone/MĂ©diterranĂ©e/Venise Sapphire Princess Bermudes 2004 Mitsubishi 290 2670 3290 Vancouver/Alaska Star Princess Bermudes 2002 Fincantieri 290 2590 3300 Seattle/Alaska Royal Princess â 2013 Fincantieri â 3600 â En commande X â 2014 Fincantieri â 3600 â En commande AIDA CRUISES Allemagne Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Aidabella Italie 2008 Meyer 252 2050 2500 Majorque/MĂ©diterranĂ©e Aidablu Italie 2010 Meyer 253 2192 2800 WarnemĂŒnde/Baltique Aidadiva Italie 2007 Meyer 252 2050 2500 Antalya Turquie/MĂ©diterranĂ©e Aidaluna Italie 2009 Meyer 252 2050 2500 Hambourg/NorvĂšge, New York/Bermudes, Bahamas Aidamar Italie 2012 Meyer 253 2192 2800 Hambourg/NorvĂšge et Islande ; Hambourg/Le Havre Aidasol Italie 2011 Meyer 253 2192 2800 WarnemĂŒnde/Baltique Aidastella â 2013 Meyer 253 2192 2800 En construction X â 2015 Mitsubishi â 3250 â En commande Y â 2016 Mitsubishi â 3250 â En commande Groupe Royal Caribbean Cruises Ltd USA ROYAL CARIBBEAN INTERNATIONAL USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Adventure of the Seas Bahamas 2001 Kvaerner 311 3100 3807 Malaga/MĂ©diterranĂ©e, Canaries Allure of the Seas Bahamas 2010 STX Finland 360 5400 6360 Fort Lauderdale/CaraĂŻbes Brilliance of the Seas Bahamas 2002 Meyer 292 2100 2502 Amsterdam et Le Havre/NorvĂšge Enchantment of the Seas Bahamas 1997 Kvaerner 301 2250 2730 Baltimore/Bermudes Explorer of the Seas Bahamas 2000 Kvaerner 311 3100 3840 Bermudes, CaraĂŻbes Freedom of the Seas Bahamas 2006 Aker 339 3600 4375 Port Canaveral/CaraĂŻbes Independence of the Seas Bahamas 2008 Aker 339 3600 4375 Southampton/Canaries, MĂ©diterranĂ©e Jewel of the Seas Bahamas 2004 Meyer 293 2100 2502 Harwich/Baltique Liberty of the Seas Bahamas 2007 Aker 339 3600 4375 Barcelone et Toulon/MĂ©diterranĂ©e Majesty of the Seas Bahamas 1992 St. Nazaire 268 2350 2767 Miami/Bahamas Mariner of the Seas Bahamas 2003 Kvaerner 311 3100 3807 Civitavecchia/MĂ©diterranĂ©e Monarch of the Seas Bahamas 1991 St. Nazaire 268 2350 2766 Port Canaveral/Bahamas Navigator of the Seas Bahamas 2002 Kvaerner 311 3100 3807 Civitavecchia/MĂ©diterranĂ©e Oasis of the Seas Bahamas 2009 STX Finland 360 5400 6360 Fort Lauderdale/CaraĂŻbes Radiance of the Seas Bahamas 2001 Meyer 293 2100 2531 Vancouver/Alaska Serenade of the Seas Bahamas 2003 Meyer 293 2100 2490 Barcelone/MĂ©diterranĂ©e Voyager of the Seas Bahamas 1999 Kvaerner 311 3100 3840 Asie notamment Chine X â 2014 Meyer â 4100 â En commande Y â 2015 Meyer â 4100 â En commande CELEBRITY CRUISES USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Celebrity Solstice Malte 2008 Meyer 317 2850 3145 Barcelone/MĂ©diterranĂ©e Celebrity Equinox Malte 2009 Meyer 317 2850 3145 Civitavecchia/MediterranĂ©e Celebrity Eclipse Malte 2010 Meyer 317 2850 3145 Southampton/NorvĂšge, Baltique, MĂ©diterranĂ©e Celebrity Silhouette Malte 2011 Meyer 315 2886 3184 Venise et Civitavecchia/MĂ©diterranĂ©e Celebrity Reflection â 2012 Meyer 315 3030 3270 En construction PULLMANTUR CRUISES Espagne Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Sovereign Malte 1987 St. Nazaire 268 2300 2600 Barcelone/MĂ©diterranĂ©e Autres compagnies DISNEY CRUISE LINE USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Disney Magic Bahamas 1998 Fincantieri 294 1750 2700 Port Canaveral et New York/Bahamas, New York/Canada Disney Wonder Bahamas 1999 Fincantieri 294 1750 2700 Seattle/Alaska Disney Dream Bahamas 2010 Meyer 340 2500 4000 Port Canaveral/Bahamas Disney Fantasy Bahamas 2012 Meyer 340 2500 4000 Port Canaveral/CaraĂŻbes NORWEGIAN CRUISE LINE USA Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Norwegian Dawn Bahamas 2002 Meyer 294 2340 2683 Boston/Bermudes, Boston/QuĂ©bec Norwegian Epic Bahamas 2010 329 4100 5186 Barcelone-Marseille/MĂ©diterranĂ©e Norwegian Gem Bahamas 2007 Meyer 294 2394 2750 New York/Bahamas, New York/QuĂ©bec Norwegian Jade Bahamas 2006 Meyer 294 2402 2750 Venise/MĂ©diterranĂ©e Norwegian Jewel Bahamas 2005 Meyer 294 2402 2750 Seattle/Alaska Norwegian Pearl Bahamas 2007 Meyer 294 2394 2750 Seattle/Alaska Norwegian Spirit Bahamas 1998 Meyer 268 2018 2975 Barcelone/Venise et vice versa Norwegian Star Bahamas 2001 Meyer 294 2348 2683 New York/Bermudes Norwegian Breakaway â 2013 Meyer â 4000 5100 En construction Norwegian Gateway â 2014 Meyer â 4000 5100 En commande STAR CRUISES Malaisie Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 Superstar Virgo Panama 1999 Meyer 269 1870 2975 Singapour/Malaisie et ThaĂŻlande MSC CRUISES Italie Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 MSC Divina Panama 2012 St. Nazaire 333 3502 4363 Venise/MĂ©diterranĂ©e MSC Fantasia Panama 2008 St. Nazaire 333 3274 3882 Marseille/MĂ©diterranĂ©e MSC Magnifica Panama 2010 St. Nazaire 294 2550 3013 Baltique, NorvĂšge MSC Musica Panama 2006 St. Nazaire 294 2550 3013 Venise/MĂ©diterranĂ©e MSC Orchestra Panama 2007 St. Nazaire 294 2550 3013 Livourne/MĂ©diterranĂ©e MSC Poesia Panama 2008 St. Nazaire 294 2550 3013 Baltique, NorvĂšge MSC Splendida Panama 2009 St. Nazaire 333 3274 3882 GĂȘnes/MĂ©diterranĂ©e MSC Preziosa â 2013 St. Nazaire â 3500 â En construction TUI CRUISES Allemagne Navire Pavillon AnnĂ©e Constructeur Long. mĂštres CapacitĂ© double occupation CapacitĂ© maximum approx. Principale affectation Ă©tĂ© 2012 X â 2014 STX Finland 295 2500 â En commande III â Les catastrophes dâabord, la rĂ©glementation ensuite Le 14 avril 1912, lors de son voyage inaugural vers New York, le Titanic, finalement dĂ©clarĂ© insubmersible par les autoritĂ©s compĂ©tentes du Royaume-Uni heurte un iceberg et coule dans la nuit entraĂźnant la disparition de passagers et membres dâĂ©quipage. A cette Ă©poque oĂč le transport maritime est essentiellement mobilisĂ© par les migrants anonymes, les accidents de routine causent 700 Ă 800 morts par an pour les seuls navires battant pavillon anglais. Le naufrage du Titanic, trĂšs people » et baignant dans le lyrisme, dĂ©cide les gouvernements Ă agir. En janvier 1914, 13 pays dont la France se rĂ©unissent Ă Londres sur lâinvitation du gouvernement anglais et adoptent la premiĂšre Convention pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, SOLAS Convention for the Safety of Life at Sea. Mais la premiĂšre guerre mondiale Ă©clate et cette premiĂšre version de SOLAS nâentre pas en vigueur mĂȘme si plusieurs pays intĂšgrent quelques unes de ses dispositions dans leur lĂ©gislation nationale. En 1929, une seconde confĂ©rence se rĂ©unit Ă Londres en prĂ©sence de 18 pays. Une nouvelle version de la convention SOLAS est adoptĂ©e et elle entre en vigueur en 1933. Elle comprend des rĂšgles relatives au compartimentage Ă©tanche des navires et spĂ©cifie que les embarcations de sauvetage et engins flottants doivent ĂȘtre promptement disponibles en cas dâurgence et ĂȘtre adĂ©quats ». Il doit ĂȘtre possible dâembarquer les passagers dans les embarcations rapidement et en bon ordre ». En 1948, les dĂ©veloppements techniques rapides dans le domaine de la radiocommunication mais aussi les catastrophes successives comme celle du Morro Castle incendie, 137 morts en 1934, appellent une troisiĂšme version de SOLAS. Ce nouveau texte entre dans les dĂ©tails notamment en ce qui concerne la stabilitĂ© et le maintien des fonctions essentielles du navire en cas dâurgence. LâOrganisation Maritime Consultative Inter-gouvernementale -OMCI- qui deviendra lâOMI est créée sous les auspices de lâOrganisation des Nations Unies la mĂȘme annĂ©e et devient lâorgane permanent compĂ©tent pour encadrer le transport maritime. LâOMI organise sa premiĂšre confĂ©rence SOLAS douze ans plus tard, en 1960, et 55 pays y participent. Une quatriĂšme version de la Convention est adoptĂ©e. De nouvelles prescriptions relatives aux installations radioĂ©lectriques et aux engins de sauvetage sont notamment imposĂ©es. En 1974, les rĂšgles internes de lâOMI et le nombre croissant des Etats-membres ralentissent lâentrĂ©e en vigueur des nouvelles prescriptions de SOLAS, et les innovations rĂ©glementaires, câest bien joli, mais ça coĂ»te cher quand il faut les appliquer. Cependant, avec la participation de 71 pays une nouvelle Convention est adoptĂ©e avec des dĂ©lais plus rapides dâapplication des amendements. Cette version de SOLAS est celle qui est en vigueur aujourdâhui et elle est rĂ©guliĂšrement modifiĂ©e, toujours au grĂ© des catastrophes, courant aprĂšs lâĂ©volution du marchĂ© et les dĂ©ficiences des navires. Ainsi, la rĂ©pĂ©tition des accidents causĂ©s par le feu sur les navires Ă passagers comme celui du Yarmouth Castle 1965, 90 morts suscite des amendements pour prĂ©venir les incendies cloisonnement thermique, utilisation restreinte de matĂ©riaux combustibles, dispositifs de dĂ©tection, moyens de lutteâŠ. Câest Ă cette Ă©poque que lâemploi de lâamiante sur les navires est encouragĂ©. En 1983, le chapitre dĂ©diĂ© aux engins et dispositifs de sauvetage est remaniĂ© en vue de renforcer leur disponibilitĂ©, les conditions de sĂ©curitĂ© dâabandon du navire, la survie, le repĂ©rage et le repĂȘchage des survivants. En 1988, le naufrage de lâHerald of Free Enterprise 1987, 193 morts induit des amendements spĂ©cifiques aux navires transbordeurs de passagers et de vĂ©hicules plus connus sous lâappellation car ferry et accĂ©lĂšre Ă©galement lâadoption de dispositions visant Ă amĂ©liorer encore la stabilitĂ© de tous les navires Ă passagers aprĂšs avarie. En avril 1992, suite Ă lâincendie du Scandinavian Star 158 morts en 1990 les dispositifs de prĂ©vention et de lutte contre les incendies sont renforcĂ©s et les navires Ă passagers doivent ĂȘtre notamment Ă©quipĂ©s de systĂšmes de dĂ©tection de fumĂ©e, dâalarme, de dispositifs dâextinction dans les locaux dâhabitation et de service, les escaliers et les coursives et dâun Ă©clairage dâurgence. Lâintroduction de ces nouvelles mesures se fait progressivement jusquâen 2000. Tous les navires Ă passagers existants sont concernĂ©s alors que dans le passĂ© les nouvelles rĂšgles SOLAS ne sâappliquaient gĂ©nĂ©ralement quâaux navires neufs. En 1994, SOLAS intĂšgre un nouveau chapitre afin de rendre obligatoire le Code international de gestion de la sĂ©curitĂ© Code ISM â International Safety Management qui exige des procĂ©dures dâintervention pour faire face aux situations dâurgence Ă bord, et lâimplication Ă terre dâune cellule dâurgence co-responsable de la gestion de crise. En 1996, les dispositions relatives au risque incendie sur les navires Ă passagers sont une nouvelle fois modifiĂ©es. Depuis leur rĂ©vision en 1992, les incendies sur lâAchille Lauro 1994, 2 morts et 8 blessĂ©s et du Regent Star 1995, 2 blessĂ©s servent de piqĂ»re de rappel. Le recueil international de rĂšgles relatives aux engins de sauvetage recueil LSA Life Saving Appliances est alors créé. Les caractĂ©ristiques techniques des engins de sauvetage, bouĂ©es, brassiĂšres, combinaisons dâimmersion, fusĂ©es de dĂ©tresse et fumigĂšnes y sont regroupĂ©es. Par exemple, tout radeau de sauvetage doit ĂȘtre construit de façon Ă pouvoir rĂ©sister aux intempĂ©ries pendant 30 jours Ă flot quel que soit lâĂ©tat de la mer, son intĂ©rieur doit ĂȘtre dâune couleur qui ne gĂȘne pas les occupants et il doit ĂȘtre Ă©quipĂ© dâun jeu dâengins de pĂȘche. Toutes les embarcations de sauvetage doivent avoir une soliditĂ© suffisante pour pouvoir ĂȘtre mises Ă lâeau lorsque le navire en difficultĂ© fait route Ă une vitesse de 5 noeuds en eau calme ; cette disposition a Ă©tĂ© introduite pour tenir compte de lâimpossibilitĂ© de stopper rapidement des navires de plus en plus gros. Le recueil LSA limite Ă 150 personnes la capacitĂ© des embarcations de sauvetage. En 1997, aprĂšs la catastrophe du transbordeur Estonia 1994, 852 morts, les navires Ă passagers transportant 400 personnes ou plus doivent se conformer aux prescriptions imposĂ©es initialement aux seuls navires transbordeurs en vue dâĂ©viter un chavirement malgrĂ© lâenvahissement par lâeau des compartiments principaux. En 2000, le Recueil international de rĂšgles applicables aux systĂšmes de protection contre lâincendie est adoptĂ© Recueil FSS â Fire Safety Systems. Des inquiĂ©tudes sâexpriment Ă lâOMI face au gigantisme et Ă la dĂ©mesure des navires de croisiĂšre, face aussi Ă la multiplication des avaries, des incidents, des dĂ©parts de feux et autres anomalies constatĂ©es ; lâOMI lance un rĂ©examen des mesures de sĂ©curitĂ© applicables Ă ce type de navires. En 2004, la formation et les exercices dâurgence, lâentretien et lâinspection des engins de sauvetage sont revus. En 2005, les mesures visant Ă assurer la stabilitĂ© des navires Ă passagers sont de nouveau modifiĂ©es. En 2006, les travaux lancĂ©s en 2000 sur la sĂ©curitĂ© des navires Ă passagers aboutissent Ă une nouvelle sĂ©rie dâamendements qui consacrent la stratĂ©gie du retour au port en sĂ©curité». Le navire de croisiĂšre en lui mĂȘme est considĂ©rĂ© comme la meilleure embarcation de sauvetage ; quand bien mĂȘme il serait victime dâun incendie ou dâune voie dâeau, il doit pouvoir rester opĂ©rationnel et avoir la capacitĂ© de rejoindre un port. Le mythe du paquebot insubmersible refait surface. Il vient une nouvelle fois de sombrer avec le Costa Concordia. Dans le cas dâun incendie, si le navire ne peut gagner la terre, les systĂšmes essentiels Ă la lutte contre le feu et Ă la faisabilitĂ© de lâĂ©vacuation doivent rester disponibles pendant 3 heures, le temps de procĂ©der Ă lâĂ©vacuation de façon ordonnĂ©e. Ces dispositions sont applicables aux navires Ă passagers construits depuis le 1er juillet 2010 et de plus de 120 m de long. Des syndicats de navigants estiment que le commandant du navire nâa pas assez de garantie sur le comportement du navire pour dĂ©cider en Ăąme et conscience de ne pas faire procĂ©der Ă lâĂ©vacuation. Lourde responsabilitĂ©. Dâautres experts pensent que la stratĂ©gie du retour au port a dĂ©tournĂ© lâattention du sujet principal, Ă savoir les difficultĂ©s de lâĂ©vacuation des milliers de passagers et des membres dâĂ©quipage. Les amendements de 2006 prĂ©cisent tout de mĂȘme le nombre de brassiĂšres pour les nourrissons et lâobligation de prĂ©voir des accessoires pour attacher les brassiĂšres sur des personnes pesant jusquâĂ 140 kg. LâĂ©vacuation des personnes en surcharge pondĂ©rale dans des coursives en panique est un sujet dâinquiĂ©tude, de mĂȘme que celle des personnes ĂągĂ©es ou Ă mobilitĂ© rĂ©duite et des enfants. Suite Ă lâaccident du Star Princess cf. chapitre sur les incendies, les dispositions anti-incendie sont une nouvelle fois amendĂ©es pour imposer un dispositif fixe de dĂ©tection et dâalarme sur les balcons des cabines. En 2007, le Sea Diamond heurte un rocher prĂšs de lâĂźle de Santorin en GrĂšce, deux personnes disparaissent dans le naufrage. En 2010, le recueil LSA des rĂšgles relatives aux engins de sauvetage est adaptĂ©; les radeaux gonflables et rigides doivent ĂȘtre conçus pour des passagers dâun poids moyen de 82,5 kg et non plus 75 kg. En 2012, le Costa Concordia heurte lui aussi un rocher cette fois-ci prĂšs de lâĂźle de Giglio 32 morts. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâOMI dĂ©clare Nous devons sĂ©rieusement prendre en considĂ©ration les leçons de cet accident et si nĂ©cessaire Ă la lumiĂšre des conclusions de lâenquĂȘte revoir les rĂšgles de sĂ©curitĂ© des grands navires Ă passagers. En cette annĂ©e du centenaire du Titanic, les risques des activitĂ©s maritimes se sont une nouvelle fois rappelĂ©s Ă nous ». Un point sur la sĂ©curitĂ© des navires Ă passagers a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă lâordre du jour du prochain ComitĂ© SĂ©curitĂ© Maritime de lâOMI qui se rĂ©unira en mai prochain. Loin des mĂ©dias, dans les coursives de lâOMI, lâindustrie de la croisiĂšre reprĂ©sentĂ©e par la Cruise Lines International Association CLIA et lâInternational Chamber of Shipping ICS a toujours voulu Ă©viter lâintroduction de nouvelles mesures de sĂ©curitĂ© onĂ©reuses. Dans ce domaine, les assureurs sont de meilleurs alliĂ©s pour les futurs croisiĂ©ristes. En prĂ©vision du naufrage du Costa Fascinosa ou dâun autre Gigantic, les compagnies dâassurance vont réévaluer les risques et les primes, ce qui pourrait plus sĂ»rement que les tergiversations de lâOMI avoir un effet limitatif sur la taille et la population des navires de croisiĂšre. Le naufrage du Costa Concordia pourrait coĂ»ter 1 milliard de dollars Ă ses 28 assureurs. AjustĂ© de lâinflation, le naufrage du Titanic nâa coĂ»tĂ© aux assureurs que 120 millions dâeuros. RĂšgles et exceptions Les dispositions gĂ©nĂ©rales de SOLAS ne sâappliquent pas au transport de troupes et elles prĂ©voient des exemptions pour les navires affrĂ©tĂ©s pour le transport de pĂšlerins. Les navires Ă passagers sont gĂ©nĂ©ralement soumis aux rĂšgles SOLAS et recueils associĂ©s suivant leurs annĂ©es de construction. Les plus vieux sont les plus vulnĂ©rables ; par chance ce ne sont pas les plus gros. RĂ©aliste, lâOMI a prĂ©vu le cas de la reconversion de vieux navires de charge en navires de croisiĂšre et dans ce cas la date de transformation doit ĂȘtre prise en compte pour dĂ©terminer les rĂšgles applicables. Par abus de langage et dâinterprĂ©tation, Costa affirme Ă ses clients que le Costa Allegra, porte-conteneur datant de 1969, rĂ©cemment victime dâun incendie de machines dans lâOcĂ©an Indien, a Ă©tĂ© construit en 1992, date de sa reconversion. De plus, des dĂ©rogations aux rĂšgles SOLAS sont accordĂ©es au cas par cas, par exemple en ce qui concerne le nombre maximum de personnes pouvant prendre place dans les embarcations de sauvetage. Le rassemblement SOLAS impose dans les 24h qui suivent lâembarquement des passagers des exercices de rassemblement et la diffusion dâinstructions sur lâutilisation des gilets de sauvetage et la conduite Ă tenir en cas dâurgence. Aux Etats-Unis, cette procĂ©dure est gĂ©nĂ©ralement appliquĂ©e avant le dĂ©part du navire et lâexpĂ©rience du Concordia montre que cette prĂ©caution nâest pas superflue. Les Ă©quipages doivent ĂȘtre formĂ©s et entraĂźnĂ©s aux situations de crise Convention STCW on Standards of Training, Certification and Watchkeeping for Seafarers. Le niveau de formation du capitaine, des officiers et des matelots diffĂšre considĂ©rablement de celle de la majoritĂ© de lâĂ©quipage constituĂ© de personnel hĂŽtelier, de femmes de mĂ©nage, de coiffeurs, de serveurs, de moniteurs, dâanimateurs, de danseurs, de vendeurs de pacotilles et de croupiers sans oublier les Forces SpĂ©ciales Anti-Vomissures trĂšs sollicitĂ©es pendant les deux premiers jours de mal de mer 1. Chacun reconnaĂźt que cette formation est insuffisante et que la maĂźtrise pacifique des mouvements de foule ou du comportement erratique individuel dans ces circonstances exceptionnelles oĂč chacun veut sauver sa peau ou celle de sa famille exigent au bout du compte des annĂ©es dâĂ©tude et de pratique. La massification du secteur a eu aussi des consĂ©quences sociales et le turnover des marins de lâindustrie de la croisiĂšre est trĂšs Ă©levĂ©, entre 25 et 35% par an. Dans ces conditions il est difficile que tout lâĂ©quipage international soit familiarisĂ© avec les procĂ©dures de lutte incendie ou dâĂ©vacuation et impossible quâil se connaisse et quâil se comprenne assez bien pour rĂ©agir en cas dâalerte avec la cohĂ©sion nĂ©cessaire. La fatigue et lâimpossibilitĂ© de communiquer convenablement dans une langue commune sont deux facteurs humains qui influencent nĂ©gativement la rĂ©action lors de la gestion de crise. Les gens se disent bonjour en anglais et paniquent dans leur langue. LâĂ©vacuation La Commission dâenquĂȘte accidents maritimes anglais a publiĂ© une Ă©tude en 2001 recensant plus de 100 accidents ou dĂ©cĂšs durant des exercices avec les embarcations de sauvetage. En rĂ©ponse aux prĂ©occupations frĂ©quemment formulĂ©es, SOLAS a Ă©tĂ© amendĂ©e en 2006 afin que la prĂ©sence de marins Ă bord de certaines embarcations ne soit plus obligatoire pendant les exercices. Des navigants rappellent pourtant que seul un entraĂźnement en conditions rĂ©elles permet une bonne prĂ©paration. De nouvelles dispositions pour remĂ©dier aux problĂšmes de conception et de maintenance des dispositifs de mises Ă lâeau des embarcations de sauvetage sur les navires en service avant mai 2011 rentreront en vigueur en 2014. La capacitĂ© maximale de transport des embarcations de sauvetage fixĂ©e Ă 150 personnes nâest pas toujours respectĂ©e, par exemple par la sociĂ©tĂ© Royal Caribbean Cruises, gestionnaire des deux plus gros navires de croisiĂšre au monde lâOasis of the Seas et lâAllure of the Seas. Leurs embarcations de sauvetage sont dimensionnĂ©es pour accueillir 370 personnes chacune. Les sociĂ©tĂ©s de classification et les Etats du pavillon accordent des dĂ©rogations sur la base de simulations qui ne prennent pas en compte le processus dâĂ©vacuation dans son entier et en toutes circonstances. Les premiers naufragĂ©s de ces mĂ©ga embarcations de sauvetage feront le test grandeur nature mais quâils se rassurent, elles sont Ă©quipĂ©es de toilettes, une grande avancĂ©e dans lâhistoire du sauvetage en mer. InterrogĂ©es par des consommateurs potentiels sur la faisabilitĂ© dâĂ©vacuer ou personnes dâun navire en dĂ©tresse, sur les risques de mouvements de foule ou sur le nombre dĂ©rogatoire de naufragĂ©s dans les embarcations de sauvetage, Royal Caribbean Cruises et Mediterranean Shipping Company ne rĂ©pondent pas et envoient les fascicules disponibles Ă bord ou des liens vers des vidĂ©os rassurantes oĂč les simulations dâĂ©vacuation se passent toujours en plein jour, par temps calme et ambiance zen. SOLAS requiert que les embarcations de sauvetage puissent ĂȘtre mises Ă lâeau dans les 30 minutes qui suivent le signal dâabandon du navire, aprĂšs que le rassemblement des passagers Ă©quipĂ©s de leurs gilets de sauvetage a eu lieu. LâĂ©tude rĂ©alisĂ©e par une sociĂ©tĂ© de classification montre quâaprĂšs une collision ou un Ă©chouage extrĂȘmes, lâĂ©vacuation devra ĂȘtre terminĂ©e dans les 10 Ă 15 minutes pour atteindre un niveau maximum dâefficacitĂ©. En cas dâincendie, 60 minutes sont disponibles selon la mĂȘme Ă©tude. Dans la pratique câest difficile, voire impossible dans certains cas par exemple le navire a de la gĂźte, il fait nuit, le quart des passagers a plus de 75 ans et il y a beaucoup dâenfants Ă bord. Certains officiers et experts estiment que lâĂ©vacuation des Gigantic par mer forte est simplement irrĂ©alisable et que lâindustrie de la croisiĂšre sombre dans la dĂ©mesure, au dĂ©triment de la sĂ©curitĂ© des passagers et des Ă©quipages. Enfin, si dans leur malheur les naufragĂ©s ont tous la chance de prendre place dans des embarcations ou engins de sauvetage, il faut quelquâun pour aller les chercher. Les compagnies qui proposent des croisiĂšres en zone Ă©loignĂ©e, jusquâen Arctique, se prĂ©occupent peu des moyens de sauvetage extĂ©rieurs. IV â Ce qui vous attend Feu, feu, feu. Lâincendie est le risque majeur Ă bord des navires de croisiĂšre. Entre 1998 et 2011, au moins 6 dĂ©parts de feu et incendies se sont dĂ©clarĂ©s Ă bord des navires de croisiĂšre transportant plus de invitĂ©s » et membres dâĂ©quipage. Les causes sont multiples et relĂšvent Ă©ventuellement de la responsabilitĂ© des Ă©quipages et des passagers. Câest souvent dans le compartiment machines que le feu prend sa source, plus spĂ©cialement dans le secteur crucial des gĂ©nĂ©rateurs dâĂ©lectricitĂ©. A titre dâexemple, lâincendie du Carnival Ecstasy a ravagĂ© toute la partie arriĂšre du navire. La compagnie a dit que le dĂ©part de feu provenait de la laverie collective de lâĂ©quipage. Des travaux de soudure y Ă©taient en cours. Les fumĂ©es et les flammes ont envahi les ponts 1, 2, 3 et 4, le pont des manĆuvres au port. Des palettes de cordages en polypropylĂšne se sont alors embrasĂ©es, redoublant la violence du sinistre. Lâincendie a eu lieu en vue de Miami. La motorisation du navire sâest arrĂȘtĂ©e. SimultanĂ©ment, le commandant disait ne pas avoir besoin dâassistance extĂ©rieure. Le port de Miami a cependant dĂ©pĂȘchĂ© des remorqueurs et des navires anti-incendie. Lâextinction totale du feu et le remorquage ont durĂ© plus de neuf heures. Soixante passagers et membres dâĂ©quipage ont Ă©tĂ© intoxiquĂ©s et hospitalisĂ©s. La version officielle selon laquelle des nĂ©gligences dans le pressing de lâĂ©quipage Ă©taient Ă la base de lâincendie est contredite par le tĂ©moignage dâun mĂ©canicien. Selon lui, le feu a pris dans le compartiment machines. A la diffĂ©rence des Etablissements Recevant du Public comme les centres commerciaux ou Ă la diffĂ©rence des avions, il nâest pas en tout lieu interdit de fumer dans les navires de croisiĂšre accueillant des milliers de personnes. Un mĂ©got lancĂ© dâun pont supĂ©rieur Ă©choue sur la terrasse dâune cabine au lieu de sâĂ©teindre dans les eaux cĂŽtiĂšres de la JamaĂŻque. Le feu couve dans des transats et autres matĂ©riaux combustibles et enflamme une de ces cloisons en polycarbonate qui sĂ©pare les terrasses des invitĂ©s ». Lâincendie se propage sur trois ponts superposĂ©s et ravage une centaine de cabines. Des passagers tentent de sâĂ©chapper par les couloirs. Tout Ă©tait noir et suffocant, on Ă©tait comme dans un four, sans savoir oĂč aller » dira plus tard une rescapĂ©e. Son mari nâa pas eu de chance. Il meurt asphyxiĂ©. Princess Cruises trouve judicieux dans son communiquĂ© de presse dâĂ©voquer un arrĂȘt cardiaque. Le Carnival Splendor, aprĂšs un incendie de machines a dĂ©rivĂ© dans lâOcĂ©an Pacifique en 2010 pendant 24 heures au large du Mexique avant dâĂȘtre repris par des remorqueurs et conduit Ă San Diego. Lâaventure a durĂ© cinq jours pour les passagers et membres dâĂ©quipage privĂ©s du confort Ă©lĂ©mentaire et de communication et ravitaillĂ©s en sandwichs par hĂ©licoptĂšres. Un mois aprĂšs, les US Coast Guard diffusaient Ă lâintention de tous les professionnels â chantiers navals, sociĂ©tĂ©s de classification, assureurs, armateurs, reprĂ©sentants du personnel de bord, agences de voyage â une notice dâalerte rĂ©vĂ©lant que le systĂšme automatique dâextinction par dioxyde de carbone nâavait pas fonctionnĂ© par la faute de malfaçons, de la corrosion, de procĂ©dures dâutilisation fallacieuses et dâun entraĂźnement dĂ©ficient du personnel affectĂ© Ă la lutte anti-incendie. Cette dĂ©faillance, qui a empĂȘchĂ© la mise en sĂ©curitĂ© totale et dĂ©finitive de la salle des machines a soulevĂ© des inquiĂ©tudes dans le monde maritime. Le principe selon lequel le navire de croisiĂšre gĂ©ant constitue en lui-mĂȘme la chaloupe de sauvetage idĂ©ale » a Ă©tĂ© en cette occasion rĂ©cente battu en brĂšche. Un autre incendie dont un Gigantic de la Royal Caribbean, un acteur majeur du marchĂ©, a Ă©tĂ© indirectement la victime dĂ©montre lâabsence de coordination entre le navire et le port dâaccueil et le manque unanime de considĂ©ration envers les passagers et les membres dâĂ©quipage. A Gibraltar, les paquebots faisaient escale Ă quelques mĂštres dâun stockage de dĂ©chets dâhydrocarbures pompĂ©s dans les cales et les soutes des navires de commerce. Aucun architecte nâaurait eu la cruautĂ© ou lâautorisation de construire dans ces conditions de danger encadrĂ©es par la directive europĂ©enne Seveso le moindre petit immeuble. Par contre, lâindustrie de la croisiĂšre en coopĂ©ration avec la Chambre de Commerce locale a eu lâheureuse idĂ©e, faute de mieux, dâintroduire dans ce contexte industriel des villes flottantes de 300 mĂštres de long, 60 mĂštres de haut Ă la cime et habitants â plus de 150 escales par an. Fin mai 2011, alors que des travaux de soudure Ă©taient en cours sur le toit dâune citerne dâhydrocarbures, une explosion et une boule de feu ont troublĂ© la sĂ©rĂ©nitĂ© et la rentabilitĂ© de lâescale. Le navire a Ă©tĂ© soufflĂ© par lâonde de lâexplosion. Douze passagers ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Il y a eu des mouvements de panique Ă bord. Au premier abord, les gens ont cru Ă un attentat. Lâaccident a eu lieu vers 15h30. Le dĂ©part du navire Ă©tait prĂ©vu pour 16h00. Il Ă©tait donc en instance de dĂ©part ; seule cette circonstance fortuite a permis Ă lâIndependence of the Seas de se dĂ©gager rapidement. Les incendies Ă bord sont donc prĂ©visibles et redoutĂ©s. Certaines causes cependant sont improbables les lampes clignotantes des gilets de sauvetage ont provoquĂ© deux dĂ©parts de feu dans une cabine passagers et dans une embarcation de sauvetage. Plus fort encore, une embarcation de sauvetage a pris feu Ă cause dâun court circuit du dispositif dâĂ©clairage. Dans les trois cas, la responsabilitĂ© du fabricant chinois est suspectĂ©e. Choc, choc, choc La collision est aussi un risque majeur pour tous les navires de commerce. Mais pour les navires de croisiĂšre, il expose victimes potentielles Ă une obligation dâĂ©vacuation, Ă des fractures et dâautres traumatismes corporels, sinon Ă la mort. Il y a les collisions navire-navire. Le choc prĂ©monitoire dâune grande catastrophe sâest produit vers 2h du matin en aoĂ»t 1999 dans le dĂ©troit de la Manche. LâĂ©vĂ©nement est gravĂ© dans la tĂȘte des experts comme lâaccident qui a failli ĂȘtre le Big One ». A la suite dâune erreur dâattention et de navigation, le Norwegian Dream est entrĂ© en collision avec un autre gĂ©ant, un autre champion de la mondialisation lâEver Decent, un porte-conteneurs en rotation entre lâAsie et lâEurope et coupant cette nuit lĂ le rail de la Manche pour se rendre Ă Zeebrugge. Les deux navires se sont heurtĂ©s de plein fouet. Câest le paquebot qui a Ă©peronnĂ© le porte-conteneurs dans le secteur des marchandises dangereuses. Les services de secours ont mis cinq jours avant dâĂ©teindre lâincendie. Le bulbe dâĂ©trave du Norwegian Dream a dĂ©chirĂ© lâEver Decent au milieu de la cale n°3, sous la ligne de flottaison. Vingt quatre personnes, passagers et membres dâĂ©quipage ont Ă©tĂ© blessĂ©s sur le Norwegian Dream. Quand jâai entendu le Bang, jâai tout de suite pensĂ© au Titanic. Tout valsait autour de nous » tĂ©moigne Arielle, 16 ans, originaire de New York. Une autre passagĂšre originaire de Los Angeles, victime dâun tremblement de terre confirme ça nous a juste fait penser Ă un 7,5 sur lâĂ©chelle de Richter ». Au nĂ©cessaire jeu du What if » [que ce serait-il passĂ© si] les experts plus de dix ans aprĂšs se posent trois questions majeures â que serait-il advenu si la collision avait Ă©tĂ© inversĂ©e, lâĂ©trave renforcĂ©e du porte-conteneurs Ă©peronnant au niveau des ponts cabines le Norwegian Dream ? â que serait-il advenu si les deux navires, aprĂšs la collision, ne sâĂ©taient pas sĂ©parĂ©s lâun de lâautre et si lâincendie sur le porte-conteneurs sâĂ©tait propagĂ© sur le navire de croisiĂšre ? â comment dans des conditions dâurgence les rĂ©sidents Ă bord du Norwegian Dream auraient-ils pu ĂȘtre Ă©vacuĂ©s ? En 2007, pour la Saint Valentin, les invitĂ©s ont eu la croisiĂšre abrĂ©gĂ©e. Juste avant lâembarquement, le navire est heurtĂ© par un convoi de barges sur le Mississippi. Il gĂźte. La compagnie procĂšde quand mĂȘme Ă lâembarquement. Les bars et buffets sont ouverts. LâaccĂšs aux cabines est diffĂ©rĂ©. Certains des passagers sâinquiĂštent. AprĂšs que lâĂ©quipage a constatĂ© une fissure de 10 mĂštres sur la coque et quâen consĂ©quence les travaux de rĂ©paration dureraient plusieurs semaines, tout le monde a Ă©tĂ© priĂ© de redescendre. Une illustration de plus de la devise des compagnies de croisiĂšres depuis un siĂšcle rĂ©sumĂ©e par la presse amĂ©ricaine The show must go on, mĂȘme si le bateau nâen peut plus ». Les collisions frappent aussi dans les ports. A la suite de lâaccostage du Costa Europa perturbĂ© par des vents violents dans le port de Charm el-Sheik en Egypte, trois marins dâorigine indienne, du Honduras et du BrĂ©sil ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans leur cabine dans les ponts infĂ©rieurs, en pause dans des locaux aveugles oĂč un bureaucrate normal serait rĂ©ticent Ă installer une photocopieuse. Les autoritĂ©s de tutelle italiennes ont refusĂ© de transmettre Ă lâOMI le rapport dâenquĂȘte ; trois morts confidentielles. Lâeffet bascule passagers et membres dâĂ©quipage sont Ă bord du Crown Princess, tout neuf et construit en Italie. Temps calme au dĂ©part de la Floride. Destination New-York. Le navire sâest mis tout Ă coup et Ă deux reprises Ă gĂźter violemment sur tribord. Les piscines se vidangent. Des vagues de passagers, de tables, de fauteuils, de bouteilles, de sacs et dâobjets personnels et dĂ©coratifs dĂ©ferlent sur les cloisons de droite. PrĂšs de 300 passagers sont blessĂ©s plus ou moins gravement â fractures, coupures, plaies ouvertes. Les autoritĂ©s du port de dĂ©part sont informĂ©es ⊠par un passager Ă 15h50, 25 minutes aprĂšs la panique. Les Coast Guard entrent en relation avec le navire vers 16h00. La compagnie informe les Coast Guard que le navire rentre par ses propres moyens Ă Port Canaveral dâoĂč il est parti 2 heures avant. Les Coast Guard interdisent verbalement au navire de rentrer dans le port tant quâils nâauront pas procĂ©dĂ©, par eux mĂȘmes, Ă des vĂ©rifications sur la manoeuvrabilitĂ© du navire. A 18h36, le Crown Princess est Ă quai. Lâaccident, selon le rapport dâenquĂȘte, est dĂ» Ă une mauvaise appropriation par le commandant et son staff du systĂšme de pilotage automatique produit par une sociĂ©tĂ© allemande. PlutĂŽt que dâinsister sur un manque de formation et dâapprentissage collectif, la compagnie a prĂ©fĂ©rĂ© mettre en avant la responsabilitĂ© exclusive et lâerreur humaine dâun officier en second immĂ©diatement relevĂ© de ses fonctions ». En 2010, un autre Gigantic en navigation en plein milieu du golfe du Mexique a dĂ» effectuer une manĆuvre dâurgence pour Ă©viter un obstacle » qui nâavait pas Ă©tĂ© identifiĂ© par les radars et qui nâavait pas depuis la passerelle de navigation fait lâobjet dâune dĂ©tection visuelle. Par contre, quelques passagers disent lâavoir repĂ©rĂ© et constatĂ© que le navire fonçait droit dessus. Le golfe du Mexique est encombrĂ© de bouĂ©es et de repĂšres flottants en tout genre signalant des Ă©paves, des sites dâimmersion dâexplosifs ou de dĂ©chets industriels ou des futurs lieux dâancrage de plateformes dâexploration de gaz ou de pĂ©trole. Tous ces obstacles sont cartographiĂ©s. Au dernier moment, le Carnaval Ecstasy a virĂ© de bord, entraĂźnant une gĂźte violente sur bĂąbord. Une soixantaine de passagers ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Echouages Les Gigantic sâaventurent lĂ oĂč ils ne doivent pas aller. Le Costa Concordia sâest Ă©ventrĂ© sur un rocher de lâĂźle de Giglio le 13 janvier 2012. Trois jours auparavant, le MSC Poesia sâĂ©tait vautrĂ© sur un rĂ©cif en approche de Port Lucaya dans lâarchipel des Bahamas. CâĂ©tait une visite dâessai, une sorte dâavant-premiĂšre destinĂ©e Ă valider des escales rĂ©guliĂšres sur lâĂźle de Grand Bahamas. passagers rassemblĂ©s Ă lâoccasion dâune croisiĂšre musicale animĂ©e par 20 DJs servaient de cobaye. A 7h00 du matin, un grand boum a rĂ©veillĂ© tout le monde, faisant encore une fois valser verres, plats et poste de tĂ©lĂ©vision et paniquer les passagers. Les tentatives de dĂ©sĂ©chouage par 4 gros remorqueurs ont fini par ĂȘtre couronnĂ©es de succĂšs aprĂšs 15h dâefforts, de secousses et de tremblements. LâarrivĂ©e des grands navires de croisiĂšre est un projet phare pour dĂ©velopper le tourisme. CâĂ©tait un essai, nous espĂ©rons quâil pourra malgrĂ© tout ĂȘtre concrĂ©tisĂ© » dĂ©clarait sobrement Ă la suite de lâaccident le prĂ©sident du port de Grand Bahamas. Il nây avait pas de pilote local Ă bord et Mediterranean Shipping Company ne sâest pas expliquĂ© sur les causes et les consĂ©quences pour le navire et pour lâenvironnement de cet Ă©chouage. Navire de croisiĂšre ou navire hĂŽpital Les Ă©pidĂ©mies de gastroentĂ©rites et autres contagions infectieuses sont relativement frĂ©quentes Ă bord des Gigantic. Elles sont rĂ©sistantes et rĂ©currentes. Elles se propagent Ă des centaines de personnes dont les membres dâĂ©quipage, ce qui inĂ©vitablement rĂ©duit la capacitĂ© dâorganisation et de rĂ©action si un autre Ă©vĂ©nement vient compromettre la sĂ©curitĂ© et imposer une Ă©vacuation. Les gastroentĂ©rites se signalent par lâapparition soudaine de vomissements et/ou de diarrhĂ©es. Dans les pires cas, 80% des passagers peuvent ĂȘtre touchĂ©s. L alimentation, lâeau et les contacts physiques participent Ă la transmission de la maladie. Les Ă©pisodes sont persistants malgrĂ© la mise Ă disposition dans les endroits stratĂ©giques de distributeurs de gel liquide et lâutilisation rĂ©pĂ©tĂ©e de dĂ©sinfectants de surface. Il peut ĂȘtre dĂ©cidĂ© par le service mĂ©dical du navire de mettre en quarantaine des passagers malades jusquâĂ 24h aprĂšs la disparition des derniers symptĂŽmes. Selon des spĂ©cialistes indĂ©pendants de lâindustrie de la croisiĂšre, un navire transportant des milliers de personnes est un incubateur idĂ©al et il ne peut pas y avoir de protocole entiĂšrement efficace pour prĂ©venir la propagation des maladies infectieuses dans de tels environnements surpeuplĂ©s et confinĂ©s. Câest le mĂȘme problĂšme dans les camps de rĂ©fugiĂ©s. Les principales pathologies observĂ©es et dĂ©clarĂ©es sont la maladie du lĂ©gionnaire, les gastroentĂ©rites transmises par des norovirus, les et les shigella flexneri 2a, la mĂ©ningite, la peste porcine, le SRAS Syndrome Respiratoire Aigu SĂ©vĂšre et la salmonellose. La dĂ©sinfection du navire nâest pas possible en mer. Elle se fait au port, les coussins et les couvertures sont incinĂ©rĂ©s ; ce que les passagers et membres dâĂ©quipage ont pu toucher, de la vaisselle aux jetons de casino, est aseptisĂ© et un aĂ©rosol de chlore est injectĂ© Ă tous les niveaux du navire. Le nettoyage approfondi dure une semaine. Il passe par la dĂ©contamination globale du systĂšme dâair conditionnĂ©. Les services mĂ©dicaux des compagnies maritimes disent que les Ă©pidĂ©mies se dĂ©clarent Ă bord Ă cause de passagers contaminĂ©s avant leur embarquement. Les compagnies ne dĂ©clarent pas systĂ©matiquement ces Ă©vĂšnements sanitaires aux autoritĂ©s des ports dâescale. Elles souhaitent Ă©viter les annulations et les lourdes charges financiĂšres dues Ă lâimmobilisation du navire, Ă la mise en quarantaine des passagers, Ă leur transfert, Ă leur rapatriement et Ă leur remboursement. LâEspagne, lâAustralie, Antigua, Sainte-Lucie et la Nouvelle-CalĂ©donie ont interdit des escales ou le dĂ©barquement des passagers susceptibles de faciliter Ă bord et potentiellement dans le pays dâaccueil la transmission du virus H1N1. MalgrĂ© des Ă©pisodes successifs mortels ou imposant une hospitalisation dâurgence, les personnes ĂągĂ©es particuliĂšrement vulnĂ©rables ne sont pas prĂ©alablement informĂ©es et sont accueillies Ă bord par un avertissement en cabine rĂ©sumant les prĂ©cautions Ă prendre pour Ă©viter autant que faire se peut de contracter les virus ; mĂȘme protocole pour les enfants. Lâamende susceptible dâĂȘtre infligĂ©e Ă lâorganisateur de la croisiĂšre par les autoritĂ©s du port dâescale aprĂšs une omission de dĂ©claration dâĂ©pidĂ©mie nâest pas spĂ©cialement dissuasive. Le chiffre de USD est Ă©voquĂ© par les autoritĂ©s sanitaires de Londres, Royaume-Uni. Les gastroentĂ©rites sont aussi trĂšs actives sur les navires de croisiĂšre aux Etats-Unis. Pendant le premier trimestre 2012, selon le Centers for Disease Control and Prevention, 7 Ă©pidĂ©mies de gastroentĂ©rites sur des navires de croisiĂšre en escale dans les ports amĂ©ricains ont Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rencĂ©es. Les sources de pathologies infectieuses et dans une certaine mesure foudroyantes sont multiples lâeau fournie aux navires dans certains ports peut ĂȘtre contaminĂ©e, les protocoles de dĂ©sinfection de lâeau sanitaire insuffisants, lâeau potable dans des circuits longs et complexes contaminĂ©e par les eaux usĂ©es. Pour le cas particulier de la lĂ©gionellose, la prolifĂ©ration des virus est favorisĂ©e par la stagnation de lâeau par les variations de tempĂ©rature ambiante, par les conditions de stockage de lâeau et les variations de niveaux consĂ©cutives au roulis et au tangage des navires. Les lĂ©gionnelles prospĂšrent aussi dans les piscines et les SPAs si lâeau est mal filtrĂ©e et les canalisations insuffisamment curĂ©es et dĂ©sinfectĂ©es. Il y a deux mois, une serveuse ĂągĂ©e de 30 ans a Ă©tĂ© dĂ©barquĂ©e du MSC Armonia Ă Santos en mĂȘme temps que dix autres passagers et membres dâĂ©quipage. Elle souffrait depuis quelques jours de troubles respiratoires aggravĂ©s et nâa pas, selon ses collĂšgues, bĂ©nĂ©ficiĂ© de toute lâattention nĂ©cessaire de la part du mĂ©decin de bord. Cette jolie brĂ©silienne est morte deux jours aprĂšs son admission Ă lâhĂŽpital. La cible A bord de ces villes flottantes rassemblant dans un lieu fermĂ© des milliers de personnes venues pour lâoccasion, les vols, les agressions verbales et sexuelles, lâalcoolisme et les filouteries ne sont pas par miracle suspendus en haut de la passerelle dâaccĂšs au Gigantic. Il nây a pas de trĂȘve Ă bord, ni dâailleurs dans les ports dâescale. De plus, les Gigantic sont des cibles idĂ©ales sur le plan sociologique, symbolique, moral et numĂ©rique pour les projets terroristes. En 2010, aux Etats-Unis, une agence gouvernementale US Government Accountability Office, GAO a rĂ©clamĂ© le renforcement des mesures gĂ©nĂ©rales de sĂ©curitĂ© sur les navires de croisiĂšre et la transmission systĂ©matique prĂ©alable de toutes les identitĂ©s des passagers aux services douaniers. Selon le rapport une attaque rĂ©ussie sur un grand navire de croisiĂšre dans les eaux amĂ©ricaines ou Ă leur proximitĂ© aboutirait Ă la fermeture dâun port amĂ©ricain, dissuaderait les passagers potentiels et nuirait gravement Ă lâĂ©conomie amĂ©ricaine » ; le GAO constate que mĂȘme si les services de renseignements nâont pas de preuves rĂ©centes sur la mise en Ćuvre de tels projets, il nâen demeure pas moins que ces mĂȘmes services ont identifiĂ© des groupes capables de se lancer dans de telles initiatives. Le cas du Scandinavian Star est restĂ© dans les annales. La responsabilitĂ© dâun pyromane danois mort des suites de lâincendie est officiellement engagĂ©e dans le rapport officiel dâenquĂȘte. Sans avoir lâampleur des scĂ©narios terroristes, les gestes individuels ou concertĂ©s de malveillance peuvent avoir dans nâimporte quel immeuble collectif et surtout dans un lieu isolĂ© et confinĂ© comme un navire de croisiĂšre des consĂ©quences dramatiques. V â Comment allez-vous polluer ? Un navire de croisiĂšre avec Ă son bord passagers et membres dâĂ©quipage produit en une semaine environ litres dâeaux noires provenant des toilettes, 4 millions de litres dâeaux grises provenant des douches, Ă©viers et laveries, litres dâeaux de cale chargĂ©es dâhydrocarbures, plus de 800 litres de dĂ©chets dangereux liquides, 40 tonnes de dĂ©chets solides non dangereux et 1 Ă 2 tonnes de dĂ©chets solides dangereux. Les eaux usĂ©es En septembre 2005, trois membres dâĂ©quipage du Monarch of the Seas sont morts et 19 autres ont Ă©tĂ© intoxiquĂ©s par une bouffĂ©e de mĂ©thane. Ils travaillaient sur une section de tuyauterie connectĂ©e au systĂšme dâeaux usĂ©es. Imperturbable, le porte-parole de Royal Caribbean dĂ©clarait le jour mĂȘme quâil comptait bien que la croisiĂšre vers le Mexique se dĂ©roule comme prĂ©vu. AprĂšs cet accident, le Monarch of the Seas aurait rejetĂ© en mer des tonnes de sĂ©diments contaminĂ©s avant de procĂ©der en cale sĂšche Ă de nouvelles opĂ©rations de maintenance. Les eaux usĂ©es ou eaux noires sont chargĂ©es dâexcrĂ©ments, dâurine et dâun cortĂšge de bactĂ©ries, coliformes fĂ©caux, germes pathogĂšnes et virus et de rĂ©sidus mĂ©dicamenteux surtout quand il y a des Ă©pidĂ©mies de gastroentĂ©rites Ă bord. Les toilettes sont gĂ©nĂ©ralement connectĂ©es Ă des Ă©quipements de traitement. Les eaux plus ou moins Ă©purĂ©es sont ensuite rejetĂ©es en mer. Lâazote et le phosphore favorisent la prolifĂ©ration de planctons et dâalgues toxiques. Les contrĂŽles sont rares sauf en Alaska USA oĂč en 2009, 72% des navires contrĂŽlĂ©s rejetaient des eaux non conformes aux limites autorisĂ©es, les Gigantic de Princess Cruises en tĂȘte. Depuis, la tendance est Ă rejeter les eaux polluĂ©es au large de la Colombie Britannique Canada mais en 2010 sous la pression de lâindustrie de la croisiĂšre qui menaçait de rĂ©duire le nombre dâescales, les rĂšgles sur les rejets des eaux usĂ©es dans les eaux de lâAlaska ont Ă©tĂ© assouplies. Le business fait la loi en Alaska comme en MĂ©diterranĂ©e. Les eaux grises proviennent majoritairement des Ă©viers, lavabos, bains, douches, laveries et des cuisines. Elles sont gĂ©nĂ©ralement dĂ©versĂ©es directement en mer et rarement envoyĂ©es dans le circuit de traitement des eaux noires. Elles sont chargĂ©es de rĂ©sidus de produits corporels savon, huile solaire.., de dĂ©tergents mais encore de bactĂ©ries, de mĂ©taux lourds, de phtalates et de produits chlorĂ©s. Ces micropolluants chimiques et bactĂ©riologiques dĂ©gradent lâĂ©tat sanitaire des organismes marins. Les eaux de cale sont une mixture dâeau, dâhydrocarbures, de lubrifiants, de dĂ©graissant, de dĂ©tergents et autres fluides sâĂ©chappant par exemple des engins de motorisation. Elles doivent ĂȘtre stockĂ©es avant dĂ©chargement dans une installation Ă terre ou bien ĂȘtre traitĂ©es sur le navire avant rejet en mer. Lâabsence ou la dĂ©ficience du traitement de ce mĂ©lange complexe est la source la plus commune de pollution marine par lâindustrie de la croisiĂšre. La violation habituelle des rĂšgles environnementales consiste Ă faire des fausses dĂ©clarations sur le registre des hydrocarbures afin de dissimuler des rejets en mer. Les parcours des Gigantic sont rĂ©pĂ©titifs et leurs rejets sâaccumulent autour de leurs voies de passage habituelles. PerchlorĂ©thylĂšne du nettoyage Ă sec, dĂ©chets pharmaceutiques, batteries et piles usĂ©es, peintures et aĂ©rosols forment les principaux flux de dĂ©chets dangereux Ă bord. En 1999, alors que les navires Ă©taient moins Gigantic quâaujourdâhui, Royal Caribbean Cruises estimait quâen une semaine, sur chacun de ses navires Ă©taient produits 850 litres de dĂ©chets de peinture, 930 kg de produits chimiques, 36 kg de dĂ©chets mĂ©dicaux, 263 kg de batteries usĂ©es et 120 kg de tubes fluorescents. Le stockage de ces dĂ©chets dangereux constitue une source importante de fumĂ©es toxiques en cas dâincendie ou sâils sont incinĂ©rĂ©s Ă bord. DĂ©chets dâemballages plastiques, bouteilles, canettes, papiers, verre, cartons, rĂ©sidus alimentaires, les dĂ©chets non immergeables sont stockĂ©s Ă bord ou incinĂ©rĂ©s. En juin 2011, une dĂ©charge sauvage a Ă©tĂ© dĂ©couverte Ă Hawaii. Elle contenait des ordures mĂ©nagĂšres en provenance du Pride of America. les navires de croisiĂšre produisent 25% des dĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©s par les navires de commerce alors quâils ne reprĂ©sentent quâun pourcentage infime de la flotte mondiale. La pollution atmosphĂ©rique Les incinĂ©rateurs embarquĂ©s de dĂ©chets traitent des boues dâhydrocarbures, des boues issues du traitement des eaux noires, des mĂ©dicaments pĂ©rimĂ©s et des dĂ©chets solides dâemballages en plastique ou en carton et des dĂ©chets alimentaires. Un Gigantic brĂ»le jusquâĂ 2,5 tonnes par jour de boues dâhydrocarbures. A la diffĂ©rence des incinĂ©rateurs terrestres, il nây a pas de normes pour les Ă©missions des incinĂ©rateurs Ă bord des navires. Les cendres dâincinĂ©ration sont gĂ©nĂ©ralement rejetĂ©es en mer. Un Gigantic de passagers Ă©met chaque jour autant de pollution atmosphĂ©rique que voitures. Les navires de croisiĂšre dâaujourdâhui sont des circuits automobiles en mĂȘme temps que des centrales thermiques. Ils brĂ»lent du gasoil 12 t/h pour les plus gros, du gaz et du fuel lourd Ă haute teneur en soufre. Les compagnies amĂ©ricaines ont longtemps contestĂ© devant les tribunaux et auprĂšs des parlementaires la dĂ©cision de lâEtat de Californie dâinterdire lâutilisation de fuel Ă haute teneur en soufre Ă moins de 24 milles nautiques du littoral. MalgrĂ© ses efforts de lobbying, la CLIA Cruise Line International Association devra se plier le 1er aoĂ»t 2012 Ă une nouvelle rĂ©glementation imposĂ©e par lâOrganisation Maritime Internationale dans le cadre des ECA Emission Control Area. En effet, dans la limite de 200 milles nautiques au large du Canada et des Etats-Unis, il sera interdit dâutiliser du fuel contenant plus de 1% de soufre. Il est notable que de telles contraintes visant Ă amĂ©liorer la qualitĂ© de lâair et de lâenvironnement marin ainsi quâĂ protĂ©ger la santĂ© des riverains ne seront pas en vigueur avant plusieurs annĂ©es en MĂ©diterranĂ©e, dans le Golfe de Gascogne, en Asie ou encore dans lâAtlantique Sud. Les dragages Pour que les Gigantic accĂšdent au cĆur des ports pittoresques et des villes historiques sans risque dâĂ©chouage, les autoritĂ©s locales en coopĂ©ration avec les compagnies maritimes doivent Ă©largir et approfondir les approches nautiques et les chenaux dâaccĂšs. Les dragages se font au dĂ©triment dâun environnement marin fertile pour les pĂȘcheurs et propice au maintien de la biodiversitĂ© marine. Un conflit oppose Ă ce sujet les protecteurs de lâenvironnement et du patrimoine de Key West en Caroline du Sud et les promoteurs du commerce local â Key West reçoit chaque annĂ©e passagers, une invasion au regard des rĂ©sidents permanents. Lâatteinte au paysage Voir Venise et mourir » ou Mourir plutĂŽt que de voir un HLM dans Venise » ? ClassĂ©e au patrimoine mondial de lâhumanitĂ©, Venise voit dĂ©barquer dans sa lagune des Gigantic qui font de lâombre aux palais. La Convention europĂ©enne du paysage note dans son prĂ©ambule que le paysage participe de maniĂšre importante Ă lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, sur les plans culturel, Ă©cologique, environnemental et social, et quâil constitue une ressource favorable Ă lâactivitĂ© Ă©conomique, dont une protection, une gestion et un amĂ©nagement appropriĂ©s peuvent contribuer Ă la crĂ©ation dâemplois ». Mais alors que font-ils lĂ ? Voir Ă©galement sur le communiquĂ© du 19 janvier 2012. VI- Le Titanic et les Gigantic vus par Joseph Conrad, marin et Ă©crivain. Extraits de Quelques rĂ©flexions sur la perte du Titanic » 1912 et de Quelques aspects de lâadmirable enquĂȘte sur la perte du Titanic » 1912. Les traductions françaises proviennent du livre Le naufrage du Titanic et autres Ă©crits sur la mer » publiĂ© en janvier 2009 par ArlĂ©a. Ainsi le fameux systĂšme de fermeture situĂ© sur le pont, et prĂ©sentĂ© comme un instrument dâune grande fiabilitĂ©, avec son harnachement de sonnettes dâalarme, de lampes de couleur et autres coquetteries, nâĂ©tait-il rien dâautre, dans le cas de ce navire, quâune panoplie de farces et attrapes techniques ». Le Titanic nâĂ©tait quâen partie cloisonnĂ©. Juste assez pour noyer de pauvres diables comme des rats dans une cave ». Mais mourir noyĂ© prisonnier sous les ponts est une mort des plus affreuses. Il est Ă craindre que des hommes du Titanic soient morts de cette façon. EncompartimentĂ©s, si lâon peut dire. Songez seulement Ă ce que cela signifie ! Rien ne peut approcher lâhorreur dâune telle fin, sauf celle dâĂȘtre enterrĂ© vivant dans une cave, au fond dâune mine ou dans son caveau de famille ». Les responsables de ces gros navires nâont Ă©tĂ© animĂ©s que par des considĂ©rations de profit â le profit quâon peut tirer en se pliant aux exigences absurdes dâune vulgaire demande de luxe, le luxe de lâhĂŽtellerie embarquĂ©e ». Ne vendez pas tant de billets, ĂŽ vertueux dignitaires. AprĂšs tout, les hommes et les femmes Ă moins quâon les considĂšre dâun point de vue purement commercial ne sont pas tout Ă fait comparables au bĂ©tail que le commerce maritime occidental avait coutume, il y a vingt ans de cela, de jeter par-dessus bord en cas dâurgence et de laisser nager en rond jusquâĂ ce quâil se noie ». Nâayons pas une vision romantique du soi-disant progrĂšs. Une entreprise qui vend du voyage est un commerce, mĂȘme si, Ă la maniĂšre dont parlent et se comportent ses reprĂ©sentants, on pourrait voir en eux des bienfaiteurs de lâhumanitĂ©, mystĂ©rieusement engagĂ©s dans quelque noble et extraordinaire entreprise ». Un capitaine doit ĂȘtre capable de tenir son navire et toute chose Ă bord dans le creux de sa main. Mais cette stupide foi moderne dans le matĂ©riel et les palaces flottants lâinterdit dĂ©sormais. Un homme peut faire de son mieux, mais il ne peut accomplir une tĂąche qui, par cupiditĂ©, ou plus probablement par simple bĂȘtise, a Ă©tĂ© conçue pour excĂ©der ses forces ». Sources Association Française des Capitaines de Navires â AFCAN â BBC News â Centers for Disease Control and Prevention. â Copeland, Claudia. 2008. Cruise Ship Pollution Background, Laws and Regulations, and Key Issues. CRS Report for Congress. Updated February 6, 2008. Cruise Industry News â Cruise Critic â Cruise Junkie â Cruise Law News â Cruise Lines International Association â CLIA- Cruise Ship Fires and Explosions â Fortunes de Mer. Droit et Assurances Maritimes â Harperâs Magazine â International Cruise Victims Association International Maritime Organization / Organisation Maritime Internationale. Conventions SOLAS, STCW, Resolutions MSC, IMO news, Focus on IMO, International Transport Workersâ Federation ITF â Klein, Ross A. for Friends of the Earth. 2009. Getting a Grip on Cruise Ship Pollution. Nautilus UK â Le Marin â Le Soir â Lloyds List â Lozowicka 2006. Problems Associated with Evacuation from Ship in Case of an Emergency Situation. International Journal of Automation and Computing 2006 165-168. Marine Accident Investigation Branch MAIB â UK â Mediterranean Shipping Company â Mer et Marine â National Transportation Safety Board -US- Nautical Institute The â Safety At Sea UK â The Telegraph â USA Today â Coast Guard- Environmental Protection Agency. December 29, 2008. Cruise Ship Discharge Assessment Report. Varsami A, Popescu C. 2010. Safety Onboard Passenger Ships from the Crew Memberâs Training Point of View. Maritime Transport & Navigation Journal, Vol 2 2010, N°2. Vanem E., Skjong R. 2006. Designing for Safety in Passenger Ships Utilizing Advanced Evacuation Analyses â A Risk Based Approach. Safety Science 44 2006 111-135. Vanem E., Skjong R. Collision and Grounding of Passenger Ships â Risk Assessment and Emergency Evacuations. DNV. Vassalos D., Jasionowski A., Guarin L., 2007. Design For Damage Survivability Of Passenger Ships. Design and Operation of Passenger Ships, London, UK. Royal Caribbean International â The Times â 1 CitĂ©es dans lâexcellente nouvelle de David Foster Wallace Shipping Out, On the nearly lethal comforts of a luxury cruise » parue en 2006 dans Harpers Magazine. RĂ©daction Jacky Bonnemains et Charlotte Nithart. GĂ©rard Cornier pour les chapitres I & II Documentation, photos, illustrations Christine Bossard, Jacky Bonnemains, Charlotte Nithart, Zachary Johnson, Elodie CrĂ©peau et Nathalie Geismar Illustration originale Le naufrage du Titanic de Willy Stöwer Responsable de la publication Jacky Bonnemains Robin des Bois avril 2012 Association de protection de lâHomme et de lâenvironnement Depuis 1985 14, rue de lâAtlas 75019 Paris â France Tel + 33 0 1 48 04 09 36 Fax + 33 0 1 48 04 56 41 contact Imprimer cet article
LeRMS Queen Mary 2 Il participe Ă The Bridge 2017, une course transatlantique inĂ©dite entre Saint-Nazaire et New York, face aux trimarans les plus rapides du monde avec, Ă bord, des dirigeants de grandes entreprises de l'Ouest partenaires fĂ©dĂ©rĂ©s autour du thĂšme de l'entreprise de demain [3]. AmĂ©nagements intĂ©rieurs et divertissement. 1 310 cabinesLe Queen Mary 2 en quelques chiffres livrĂ© le 22 dĂ©cembre 2003, longueur 345 m, largeur 41 m, tirant d'eau 10,30 m, hauteur totale 72 m au dessus de la quille, puissance totale 127 000 kW, vitesse maxi 29,3nds, 15 ponts, 532m2 de surface disponible par 2006 le QM2 n'accoste plus Ă Manhattan, les quais Ă©tant trop petits et fragilisĂ©s. Le nouveau terminal de croisiĂšre se trouve Ă Red Hook, au Pier 12 Ă Brooklyn, juste au sud de Manhattan, devant Governor's Island, avec la Statue de la LibertĂ© et Manhattan au des 1750 passagers qui rejoignent le QM2 Ă New York 800 sont en transit est expĂ©diĂ© en 3heures et demi,Ă travers 40 comptoirs d' demi heure aprĂšs ĂȘtre descendu du taxi ,le passager est dans sa cabine,les bagages,qui embarquent par conteneur arrivent dans les cabines deux Ă trois heures aprĂšs l' Ă lieu Ă 17h,ce qui permet de profiter du soleil de la fin de journĂ©e et de passer le pont de Verrazano de Antillais de Ste Lucie anime le dĂ©part sur les ponts arriĂšre. Le passage du pont de Verrazano est un des must de la traversĂ©e, il n'y a que 3,50 m entre la cheminĂ©e et le tablier du pont, des tonnerres d'applaudissements saluent le le lendemain du dĂ©part, le vent fraĂźchit, dans le sud d'une dĂ©pression, avec des vents de force 6 Ă 8, et des creux de 3 Ă 5 m. Avec ses quatre stabilisateurs, le QM2 ne bouge absolument pas. Durant toute la traversĂ©e, le vent restera Ă©tabli, et mollira le dernier jour, Ă l'approche de la Manche. Quelle que soit la direction et la force du vent, la vitesse de 26 nds sera maintenue durant toute la traversĂ©e. Avec des vents relatifs supĂ©rieurs Ă 45 nds, le pont 13 et le pont d'observation avant du pont 11 seront fermĂ©s durant deux jours. La distance parcourue sera de 3 203 milles, soit 5 932 kmLe commodore Bernard Warner , qui a remplacĂ© le Commodore Ronald Warwick, est au commande du QM2 depuis 2005, auparavant il Ă©tait chez Princess Cruise. Le Chef MĂ©canicien Ronnie Keir, a participĂ© comme ouvrier des chantiers de la Clyde Ă la construction du Queen Elizabeth 2, dont il a Ă©tĂ© ensuite Chef MĂ©canicien en 2003. Il a ensuite suivi la construction du QM2 Ă St Nazaire et en est depuis le Chef MĂ©canicien Le directeur de croisiĂšre, Paul O'Loughin navigue depuis 1981 sur les paquebots, et depuis 2004 sur le QM2, il dirige une Ă©quipe de 120 la derniĂšre journĂ©e, Ă l'approche de la Manche, le soleil sera de la partie, avec un lĂ©ger vent d'Est et une mer plate, qui se terminera de trĂšs belle maniĂšre par un splendide rayon vert. La remontĂ©e de la Manche se fera de nuit, en logeant les cĂŽtes sud de l'Angleterre Ă partir des Iles Scilly vers 20h, l'embarquement du pilote au large de l'Ăźle de Wight se faisant vers 4h, afin d'ĂȘtre Ă quai au nouvel Ocean Terminal de Southampton Ă 6h du matin. Les bagages, dĂ©posĂ©s devant les cabines avant minuit, sont mis en containers durant la nuit et dĂ©barquĂ©s dĂšs l'arrivĂ©e. Pas de formalitĂ©s de dĂ©barquement, tous les passagers Ă©tant passĂ©s devant un officier d'immigration britannique durant la traversĂ©e, et les dĂ©penses et pourboires Ă©tant directement facturĂ©s sur la carte de crĂ©dit. A 8h les premiers passagers dĂ©barquent, pont par pont, et Ă 10h tout le monde est parti et a retrouvĂ© ses valises en gare maritime, rangĂ©es par pont grĂące Ă l'organisation sans faille et extrĂȘmement professionnelle de la Cunard, hĂ©ritiĂšre de plus de 150 ans de tradition cette traversĂ©e, il y avait 2 544 passagers, dont 1 495 anglais, 674 amĂ©ricains,121 canadiens, 87 allemands, 39 français, 37 australiens, 21 suisses,17 irlandais,10 italiens, 3 belges,1 kazakh, plus 15 autres nationalitĂ©s. L'Ă©quipage Ă©tait composĂ© de 1 236 membres, 1 015 hommes et 221 femmes, dont 685 philippins,106 anglais, 68 indiens, 43 sud africains, 36 ukrainiens, 29 mauritiens, 29 roumains, 23 serbes, 22 amĂ©ricains, 22 macĂ©doniens,15 hongrois, 4 français, et 157 d'autres nationalitĂ©s pour un total de 53 ratio de 1 pour 2 permet un service de trĂšs grande qualitĂ©, quasi restaurants et 14 bars sont Ă la disposition des passagers. Le restaurant Britannia, sur 2 niveaux, reçoit 1 350 passagers et offre 2 services le soir,18h et 20h30. Le Kings court, au pont 7, offre 705 couverts rĂ©partis dans plusieurs restaurants,The Carvery, The Lotus, The Piazza, The Chief Galley, ainsi que le Golden lion, le terrasse Pool et le Boarwalk CafĂ©, repartis dans le navire. Il faut y ajouter le Todds English, restaurant gastronomique de 216 couverts sur rĂ©servation payante, et les Princess 178 couverts et Queens Grill 200 couverts rĂ©servĂ©s aux passagers des cela 150 cuisiniers, 85 plongeurs , 21 magasiniers et 150 serveurs prĂ©parent et servent 16 000 repas par jour, 6000 tasses de thĂ©, dans 87 000 piĂšces de porcelaine et verrerie, assorties de 8 000 serviettes. Au cours d'une transat sont consommĂ©es 12 tonnes de viande, 8 tonnes de volailles,1 400 kg de saumon,15 tonnes de salade,11 tonnes de fruits,1 800kg de fromage,36 000 oeufs, 1 900 kg de sucre, 20 kg de caviar, 800 kg de langoustes, pour un total de 129 tonnes de nourriture et 21 000 litres de boissons. La cave contient 40 000 bouteilles de journĂ©e type d'un passager commence par un solide petit dĂ©jeuner en cabinesuivi d'une sĂ©ance de sport au fitness de tours de pont au pont 7 un tour =546 m.Sur le coup de 10h un petit tour du cĂŽtĂ© des boutiques pour voir les promotions du au choix une confĂ©rence au planĂ©tarium Illuminations, un atelier de thĂ©atre au Royal Court Theater, un cours de danse au Queens Room, un cours d'informatique au ConneXion, ou un cours d'aquarelle. midi,passage au grand lobby pour assister aux huit coups de cloche de midiou au pont 12 pour entendre les quatre sirĂšnes du QM2, dont celle du Queen Mary que l'on entend Ă 16 un dĂ©jeuner servi Ă table au Britannia, ou en buffet au Kings Court, voire un Fish and Chips et une biĂšre au pub Golden Lion. AprĂšs cela, une petite sieste rapide,puis une sĂ©ance au planĂ©tarium le seul en mer suivi d'une vente aux enchĂšres d'Ćuvres d'art au jardin d'hiver Avant le Tea time, une petite dĂ©gustation de whisky ou un cours de Martini au Commodore Club au pont 9, avant d'aller prendre une tasse de thĂ© avec des scones au Queens Room, la plus grande salle de bal sur un navire, accompagnĂ© d'un quatuor classique..Pour se remettre,quelques tours de pont, puis un bon livre sur un transat ou derriĂšre les sabords de la bibliothĂšque, remplie de 9000 livres en toutes Commodore Warner reçoit au Queen's Room pour son cocktail et prĂ©senter ses officiers. Photo et poignĂ©e de main de rigueur, coupe de champagne et on passe Ă table, soit au Britannia, Ă la table et au service attribuĂ© avant la croisiĂšre, soit dans l'un des restaurants de spĂ©cialitĂ©s du Kings Court, ou, pour se faire plaisir, au Todds English, sans avoir oubliĂ© de rĂ©server auparavant. AprĂšs cet excellent dĂźner, il est temps de rejoindre le Royal Court Theater pour Ă©couter la chanteuse Jeri Sager qui arrive tout droit de pour finir la soirĂ©e,un passage Ă l'Empire Casino, histoire de dĂ©penser quelques dollars, voire peut ĂȘtre d'en gagnerpuis enfin, un dernier verre dans l'un des bars du pont 3, ou un peu de danse au pont 2,au Night Club G32. Ensuite,il ne reste plus qu'Ă reprendre un des 20 ascenseurs pour remonter dans sa cabine et prendre un repos mĂ©ritĂ© avant d'attaquer une nouvelle 6 jours de la traversĂ©e se suivent et se ressemblent,avec toutefois un choix immense d'activitĂ©s pour ceux qui le lire,se dĂ©tendre et admirer la mer ou le sillage imposant fait partie d'une des principales 3, bas-reliefsCette traversĂ© est la seule encore possible Ă bord d'un Liner Transatlantique et non d'un paquebot de si les fastes d'antan ont disparu ,le dĂ©cor Ă bord,les codes vestimentaires et les traditions maritimes font du Queen Mary 2 un navire Ă cette ambiance se retrouve Ă bord du Queen Victoria et bientĂŽt du Queen Elizabeth ,en construction,mais ces navires ne sont que des dĂ©rivĂ©s des paquebots de la classe Vista,qui naviguent pour le groupe Carnival,chez Carnival,Costa et Holland America Line
LacroisiÚre Queen Mary 2 : Mythique transatlantique. Embarquez sur le Queen Mary 2 pour la mythique croisiÚre transatlantique en octobre 2022. Voyage avec conférenciers et accompagnement francophone. Octobre 2022. 9 jours, 7
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20Heures. Ădition du dimanche 25 juin 2017. Le Queen Mary 2 est parti pour une traversĂ©e de l'Atlantique depuis Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ce dimanche 25 juin. Quatre multicoques se sontFILTERSORTERA EFTERBĂ€sta trĂ€ffSenasteĂldstaPopulĂ€rastDATUMINTERVALLLICENSTYPRoyaltyfrittRĂ€ttighetsskyddatRF och RMORIENTERINGBILDUPPLĂSNINGPEOPLEANTAL MĂNNISKORĂ LDERPERSONKOMPOSITIONETNICITETBILDTYPFOTOGRAFERSAMLINGARVĂ€lj royaltyfria samlingar >VĂ€lj redaktionella samlingar >Bilder som gĂ„r att bĂ€dda in NaafgAl.