Govede Crustace, clown trash et maniĂ©riste, perce les secrets de la guerre Ă  la lumiĂšre de son pote Arcimboldo. Recherche. BibliothĂšque . Se connecter. S'inscrire. Regarder en plein Ă©cran. il y a 10 ans. La Guerre des Boutons. BrutdeCrustace. Suivre. il y a 10 ans. Gove de Crustace, clown trash et maniĂ©riste, perce les secrets de la guerre Ă  la lumiĂšre de son pote Écrans & TV 6 minutes Ă  regarder PubliĂ© le 15/03/22 mis Ă  jour le 16/03/22 Partager Entendez “Chornobryvtsi”, un chant populaire Ukrainien fĂ©dĂ©rateur, chantĂ© et racontĂ© sur la chaĂźne YouTube de France Musique par la soprano ukrainienne Iryna Kyshliaruk. C’est la chanson que chaque Ukrainien connaĂźt par cƓur, et qu’on chante Ă  table, dans des occasions importantes, moins importantes, ou pour se soutenir. » EntonnĂ© a cappella par la chanteuse lyrique ukrainienne Iryna Kyshliaruk, le chant Chornobryvtsi rĂ©sonne aujourd’hui avec encore plus d’émotion À travers cette chanson, c’est toute l’Ukraine qui chante. » Pour France Musique, la soprano, qui a fait ses Ă©tudes de chant au Conservatoire national supĂ©rieur de musique de Paris et vit en France depuis presque dix ans, raconte l’histoire de cette mĂ©lodie populaire Ă©crite dans les annĂ©es 60, quand l’Ukraine faisait encore partie de l’URSS. Choisie parmi l’immense rĂ©pertoire national, elle cĂ©lĂšbre le lien Ă  la terre et ces fleurs particuliĂšres qu’on trouve partout dans le pays, les chornobryvtsi, des soucis de toutes les couleurs. Iryna Kyshliaruk conclut Quand il n’y a plus rien, la seule chose qui reste ce sont les chansons qu’on chante ensemble. » Guerre en Ukraine Le meilleur de YouTube Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner Laguerre de 14-18 qui dĂ©cime la population masculine scelle la fin des Apaches et de Casque d’Or. Ecoutons la une derniĂšre fois, tĂȘte haute et poings sur les hanches, chanter fiĂšrement son histoire des bas-fonds de Paris en 1900, sa Chanson vraie : « Je suis la gigolette, / La marchande d’amour.

Le chanteur Richard Anthony en 1963. — UNIVERSAL PHOTO/SIPA Richard Anthony, dĂ©cĂ©dĂ© dans la nuit de dimanche Ă  lundi, laisse derriĂšre lui prĂšs de 600 titres. Au cours de sa carriĂšre, il aura vendu plus de 60 millions de disques. Ce polyglotte parlant 6 langues a adaptĂ© de nombreux standards du rock'n'roll amĂ©ricain en français dans les annĂ©es 1960. InstallĂ© aux Etats-Unis dans les annĂ©es 1970, il adaptera alors grandes chansons de la variĂ©tĂ© française en anglais.Nouvelle vague» en 1958Richard Anthony obtient son premier succĂšs avec Nouvelle vague, pour le label Columbia. Le morceau est une adaptation de la chanson Three Cool Cats des Coasters. Itsy bitsy petit bikini» en 1961Itsy Bitsy Teeny Weeny Yellow Polka Dot Bikini est Ă©crite par Paul Vance et Lee Pockriss pour Brian Hyland qui l'interprĂšte en 1960. Itsy Bitsy petit bikini fut reprise en France par Dalida, Johnny Hallyday ou encore Dario Moreno. Et j'entends siffler le train» en 1962Adaptation du tube anglo-saxon Five hundred miles chantĂ© par plusieurs interprĂštes dont Kingston Trio ou Peter Paul and Mary, Et j'entends siffler le train est le plus gros succĂšs français de Richard Anthony. La leçon de twist» en 1962La Leçon de twist, adaptation française de Twistin the Twist créé par Teddy Martin and his Las Vegas Twisters, fut reprise pratiquement en mĂȘme temps, au dĂ©but du printemps 1962, par Les Chaussettes Noires, Danyel GĂ©rard, Dalida et Richard Anthony. J'irai twister le blues» en 1963Il s'agit d'une chanson originale, qui fait partie des nombreux hommages Ă  la cĂ©lĂšbre danse des annĂ©es 1960. A prĂ©sent tu peux t'en aller» en 1964Reprise du titre de Dusty Springfield, I only want to be with you, A prĂ©sent tu peux t'en aller a aussi Ă©tĂ© chantĂ© en français par les Surfs. Sunny» en 1966Si l'on ne compte plus les reprises de la chanson de Bobby Hebb, Richard Anthony fut le premier Ă  l'entonner en français. Le concerto d'Aranjuez» en 1967Richard Anthony enregistre et adapte le Concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo, en 1967 sous le titre Aranjuez mon amour, sur ses deniers propres. Il ira le prĂ©senter lui-mĂȘme Ă  Joaquin Rodrigo Ă  Madrid et obtiendra sa permission de le sortir. Ce titre sera son plus grand succĂšs, on l'estime a plus de 5 millions d'exemplaires vendus dans le monde. Le sirop typhon» en 1969Un drĂŽle de titre, avec de drĂŽles de paroles... adaptĂ© de la chanson Lily The Pink des Scaffold, restĂ© trois semaines n°1 en Angleterre. Amoureux de ma femme» en 1974Encore une Adaptation, mais d'une chanson italienne cette fois-ci!

IanSomerhalder : "Vous n'allez pas me demander d'enlever mon pantalon, j'espÚre" Par Marion Galy-Ramounot. Publié le 02/06/2015 à 06:30, Mis à jour le 04/10/2016 à 15:19. Il est le héros
Le mythe voulait que "le Chant des partisans" soit nĂ© dans les maquis. Mais la plus cĂ©lĂšbre chanson française de la Seconde guerre a Ă©tĂ© composĂ©e Ă  Londres par une Russe fiĂšre des exploits de partisans soviĂ©tiques, rappelle une exposition Ă  Paris. La guitare d'Anna Marly, aristocrate nĂ©e Anna Betoulinsky en 1917 Ă  PĂ©trograd en pleine rĂ©volution d'Octobre et exilĂ©e en France peu aprĂšs et le manuscrit original sont des piĂšces phares d'une exposition au musĂ©e de l'Ordre de la LibĂ©ration dĂ©diĂ©e jusqu'au 5 janvier Ă  la crĂ©ation de cet hymne de la RĂ©sistance. Compositrice, guitariste, danseuse et chanteuse dans les cabarets parisiens, elle prend le nom de scĂšne Marly. La guerre la contraint Ă  un nouvel exil, en Angleterre, oĂč elle tourne dans les cercles russophones rĂ©sistants et s'engage comme cantiniĂšre dans les Forces françaises libres. C'est en 1942 Ă  Londres, aprĂšs avoir lu le rĂ©cit de la bataille de Smolensk qui a marquĂ© l'arrĂȘt de l'offensive allemande sur le front de l'Est en 1941, qu'elle Ă©crit la musique et les paroles en russe de la "La Marche des partisans" qu'elle interprĂ©tera elle-mĂȘme et qui deviendra "Le Chant des partisans". Marly, Kessel, Druon En 1943, Joseph Kessel, fils de Juifs de culture russe, aviateur et romancier et son neveu Maurice Druon Ă©crivent les paroles en français, poussĂ©s par le rĂ©sistant Emmanuel d'Astier de la Vigerie. "Un peuple qui n'a pas de chanson est un peuple qui ne peut pas se battre", disait Joseph Kessel qui a combattu pendant les deux guerres. Emmanuel d'Astier de la Vigerie qui avait pour sa part Ă©crit les paroles pour une autre chanson d'Anna Marly, la "Complainte des partisans", rĂ©interprĂ©tĂ© en 1969 en anglais par Leonard Cohen, voulait que les auteurs gardent l'anonymat. "Marly, Kessel, Druon qui ont Ă©crit cela Ă  Londres autour du thĂ© et des sandwichs, cela n'apporterait pas beaucoup de crĂ©dibilitĂ© au chant des maquis. Il faut qu'on s'imagine qu'il surgit de la France occupĂ©e et appartient Ă  tous les maquisards", souligne Lionel Dardenne, commissaire de l'exposition. En 1945 les paroles sont imprimĂ©es avec leurs noms, mais cette "fausse image d'Épinal" persiste et les auteurs n'ont jamais Ă©tĂ© vraiment mis en avant, ajoute-t-il. AdoptĂ© par les Viet Minh Le Chant des partisans a rythmĂ© les Ă©missions de la France libre sur la BBC de Londres et le succĂšs de ce chant de lutte et de rĂ©sistance ne s'est jamais dĂ©menti. Depuis 1943, il a Ă©tĂ© repris, imitĂ© et rĂ©arrangĂ© de nombreuses fois par JosĂ©phine Baker, Yves Montand, les choeurs de l'ArmĂ©e rouge, Johnny Hallyday, Claude Nougaro, Zebda, CamĂ©lia Jordana ou encore Noir DĂ©sir... Aujourd'hui le Chant des partisans est jouĂ© lors de cĂ©rĂ©monies officielles "sans que les gens sachent d'oĂč il vient", souligne le commissaire. Accompagnant les cĂ©rĂ©monies au Mont ValĂ©rien, haut lieu de la mĂ©moire nationale ou en hommage des victimes du terrorisme, "il est chantĂ© de façon presque funĂšbre alors qu'au contraire c'est un chant de marche et de mobilisation", ajoute-t-il. Ironiquement, le Chant des partisans a Ă©tĂ© adoptĂ© par le Viet Minh, l'armĂ©e pour l'indĂ©pendance du Viet Nam qui luttait contre la domination française. Aujourd'hui, en France, ce sont les "gilets jaunes" qui se rĂ©approprient le cĂ©lĂšbre Chant avec des paroles transformĂ©es en "Macron entends-tu".
Laplateforme des agences artistiques françaises, rĂ©alisĂ©e par CC.Communication. Annuaire regroupant tous les agents artistiques français. Recherche dĂ©taillĂ©e sur leurs fichiers de comĂ©diens. Bouton ouvrir/fermer. FR EN Mon Compte / Je m'inscris Recherche AvancĂ©e Agents Agences Artistes Clink Partenaires Mon Compte EN FR Jean-Paul COMART Artiste interprĂšte En 1914, le pantalon de l'infanterie française, couleur rouge sang, provoque la mort de milliers de soldats. Le pantalon garance est tellement visible sur les champs de bataille que l'ennemi ne peut pas le rater. Ce beau pantalon, Ă  la couleur rouge sang a provoquĂ© la mort de milliers de soldats. C’est le fameux pantalon garance, tellement visible sur le champ de bataille que nos ennemis ne pouvaient pas le rater. Pourquoi l’Etat-major a-t-il laissĂ© son armĂ©e partir au feu ainsi accoutrĂ©e ? C’est toute une histoire qui a durĂ© plus de dix ans Au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, tous les pays changent d’uniforme, et passent Ă  la tenue camouflĂ©e. Une seule nation rĂ©siste encore et toujours, la France, bien ce n’est pas faute de rĂ©flĂ©chir. Des commissions sont créées, des tenues essayĂ©es. En 1903, on tente un mĂ©lange de gris et de bleu, puis on passe Ă  un mĂ©lange de beige et de bleu. durĂ©e de la vidĂ©o 01 min 38 Le pantalon rouge Histoires 14-18 ‱ ©France 3 En 1911, c'est la couleur verte qui tient la corde. Le ministre de la guerre est un fervent partisan du projet, mais il meurt, tuĂ© par un avion, qui atterrit en catastrophe. Pas de chance. En plus, l’opinion s’en mĂȘle. La France doit venger l’affront de 1870 dans ses couleurs historiques. Le pantalon garance, c’est la France, assĂšne un ancien ministre, pour le coup, pas trĂšs inspirĂ©. Finalement, l’ordre est donnĂ© de confectionner des tenues plus discrĂštes, le 27 juillet 1914. Il est beaucoup trop tard. La guerre Ă©clat. Beaucoup d’hommes mourront avant de porter l’uniforme bleu la collection des 670 vidĂ©os Histoires 14-18 le site Histoires 14-18 le compte twitter Histoires1418 la page facebook Histoires 14-18 d'infos la carte interactive de la ligne de Front 14-18+ de vidĂ©os la chronologie de la Grande Guerre en imagespour en savoir + sur l'uniforme du fantassin français en 1914
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Passer au contenu Histoire de la Mode Les annĂ©es 1940 De la Guerre au New Look Il Ă©tait une fois
 La mode des annĂ©es 1940La mode des annĂ©es 1940 s’ouvre sur la Seconde Guerre mondiale. Occupation, restriction, la haute couture risque la faillite tandis que, Ă  l’ombre de leur foyer, les femmes rĂ©inventent une mode faite de bric et de broc, de bouts de ficelle et de pas mal d’ingĂ©niositĂ©. Peu aprĂšs la libĂ©ration, c’est la fĂ©minitĂ© qui est cĂ©lĂ©brĂ©e dans toute sa splendeur avec le New Look de Dior. La taille s’étrangle, les jupes s’évasent, les matiĂšres s’ennoblissent c’est la fin de la restriction, de la peur, de la mort. La mode a, comme les Français, un besoin irrĂ©pressible de 1. Londres, essayage de chapeaux dans un grand magasin,1942 / 2. Paris, 1945 / 3. Deux femmes Ă  la Sorbonne, Paris, 1948. Dutch National Archives CC 1939 DÉBUT DE LA DEUXIÈME GUERRELa dĂ©cennie s’ouvre sur l’horreur de la Seconde guerre mondiale. Le vĂȘtement devient alors un symbole de l’oppression allemande, obligeant , dĂšs le mois de juin 1942, tous les Juifs de la zone occupĂ©e en France, ĂągĂ©s de 6 ans et plus, Ă  arborer une Ă©toile jaune. Photos 1. Juin 1942. Bundesarchiv, Bild 183-N0619-506 / CC-BY-SA 2. Paris, rue de Choiseul en septembre 1940. Les Juifs ne sont pas admis ici ». Bundesarchiv, Bild 183-S59096 / CC-BY-SA 3. Adolf Hitler devant la Tour Eiffel le 23 juin 1940. Bundesarchiv, Bild 183-H28708 / CC-BY-SA LA MODE RATIONNÉEDĂšs 1941 sont Ă©mis des tickets de rationnement. Toutes les matiĂšres utiles Ă  l’industrie de l’armement sont rĂ©quisitionnĂ©es. Ainsi, les textiles sont parmi les premiers produits limitĂ©s. La mode est muselĂ©e, morte diront certains. C’était sans compter sur l’imagination des femmes qui recyclent des matiĂšres inĂ©dites et crĂ©ent leurs propres vĂȘtements Ă  l’ombre de leur chaumiĂšre. Les magazines, fĂ©minins en particulier, prodiguent des conseils aux mĂ©nagĂšres pour continuer Ă  s’habiller en contournant le systĂšme de rationnement. Ainsi lit-on dans Marie-Claire, Le Petit Écho de la Mode ou la Figaro des astuces pour confectionner des robes en raccommodant des piĂšces de tissus diffĂ©rents, pour recycler ses rideaux en vĂȘtements et pour les faire durer le plus longtemps possible. La soie, rĂ©quisitionnĂ©e pour la fabrication de parachutes, de cordes et de filets, rend les bas introuvables. VoilĂ  sans doute l’accessoire qui manque le plus aux femmes des annĂ©es 1940. Tellement que certaines se teignent les jambes avec du thĂ© pour imiter la soie. Elisabeth Arden invente mĂȘme une lotion colorante pour les jambes, qu’elle associe Ă  un crayon noir permettant de dessiner une fausse couture Ă  l’arriĂšre du mollet. Le succĂšs est immĂ©diat et d’autres marques commencent Ă  commercialiser ces bas sans maille » ou liquid hosiery » bas liquides. Photos 1. Ces bas usĂ©s seront retraitĂ©s et transformĂ©s en parachutes. / 2. Une femme enduite de bas liquides » en 1941. C’est l’heure de la mode du systĂšme D et de la rĂ©cupĂ©ration. On cherche au fond de son grenier un accessoire, un morceau de cuir ou de soie, de laine ou de dentelle. Les Puces s’arrachent, alternative Ă  bas prix de vĂȘtements de qualitĂ©. UNE MODE À L’IMAGE DES TEMPSPhoto Vie quotidienne dans une rue de Paris, 1941. Bundesarchiv, Bild 101I-247-0775-38 / Langhaus / CC-BY-SA Cette mode DIY » est Ă  l’image des temps rudes fonctionnelle et habillĂ©e de couleurs sombres. Mais qui n’oublie de rester Ă©lĂ©gante, comme un pied de nez Ă  l’occupant. Les hanches se cintrent, les Ă©paules gagnent en largeur et les jupes, restrictions de textiles obligent, raccourcissent au-dessous des genoux. CES VÊTEMENTS ET ACCESSOIRES ICONIQUES DES 1940’SPhoto Les temps sont durs mais la Parisienne reste Ă©lĂ©gante. Gants, chapeau, veste cintrĂ©e et Ă©paulĂ©e, jupe sous les genoux. Quai d’Orsay, aoĂ»t 1942. Bundesarchiv, Bild 183-H27235 / CC-BY-SA LA VESTE À ÉPAULES CARRÉESInspirĂ©e du vestiaire masculin, elle remplace les longs manteaux. Sous sa carrure carrĂ©e, elle dessine Ă  la femme des 40’s une allure puissante qui contrastera avec les Ă©paules arrondies du New Look de Dior dĂšs 1947. LA JUPE CRAYONBye bye plis, volants et autres effets de style robes et jupes adoptent une coupe droite, sans fioriture, pour Ă©conomiser le tissu. Ce qui signe la naissance de la must-have jupe crayon. LE SAC À BANDOULIÈREPlus pratique que le sac Ă  main, la bandouliĂšre fait Ă©galement son apparition Ă  ce moment lĂ . Pourquoi ? Car plus pratique, en particulier pour circuler Ă  bicyclette. Il est large et contient, parfois, un compartiment destinĂ© au masque Ă  gaz. LES SEMELLES COMPENSÉESLes semelles compensĂ©es deviennent les chaussures les plus courues du tout Paris. Restriction du cuir oblige il est alors rĂ©servĂ© Ă  l’industrie militaire, elles sont en bois, lourdes et inconfortables. Elles inspireront Ă  Maurice Chevalier, en 1942, la chanson La symphonie des semelles de bois » J’aime le tap, tap, tap des semelles en bois Ça me rend gai, ça me rend tout je ne sais quoi Lorsque j’entends ce rythme si bon Dans mon cƓur vient comme une chanson Tap, tap, tap, c’est le refrain De la rue pleine d’entrain Tap, tap, tap, la symphonie Des beaux jours moins vernis On dĂ©tourne Ă©galement caoutchouc, vieux pneus, acier, paille tressĂ©e
 LE CHAPEAU, LE BIBI, LE TURBANLes accessoires deviennent le doudou-mode refuge, inspirant, en fĂ©vrier 1942, cet extrait au magazine Marie-Claire, Paris s’habille toujours ou plus exactement se coiffe toujours, car il semble que toutes les recherches de la mode de soient rĂ©fugiĂ©es dans les chapeaux . C’est Ă  ce moment que naĂźt la prestigieuse Maison Michel et se couvrir la tĂȘte devient symbolique d’un acte de rĂ©sistance Ă  l’occupant. MichĂšle Morgan icĂŽne des annĂ©es 1940Celle qui se voit surnommer Les plus beaux yeux du cinĂ©ma » le doit Ă  son partenaire, Jean Gabin, qui lui susurre dans Le Quai des Brumes » T’as d’beaux yeux tu sais ». Oui, ils sont beaux et ne cesseront d’illuminer les plus grands films français des annĂ©es 1930 aux annĂ©es 1980. AprĂšs une parenthĂšse aux États-Unis pendant la guerre, sa popularitĂ© explose en 1946 avec La Symphonie pastorale » 1946 de Jean Delannoy qui lui vaudra le prix d’interprĂ©tation fĂ©minine remis lors du premier Festival de Cannes. Elle sera Ă©lue par les Français, Ă  10 reprises actrice française la plus populaire ». Photo Avec Jean Gabin dans Le Quai des Brumes », 1938 UNE MODE RÉGLEMENTÉELa pĂ©nurie est telle que des lois rĂ©gissant l’habillement et la fabrication des vĂȘtements et des accessoires sont Ă©dictĂ©es les robes et jupes Ă©vasĂ©es sont interdites, tout comme les pantalons avec revers et la longueur maximale des ourlets est limitĂ©e. Les accessoires en cuir sont Ă©galement rĂ©glementĂ©s. Interdiction de fabriquer de grands sacs ou des ceintures dĂ©passant les 4 centimĂštres de largeur. Les crĂ©ateurs qui continuent Ă  proposer leurs collections sont limitĂ©s Ă  la fabrication de 100 modĂšles, rĂ©gis par une discipline Ă©conomique stricte. On rĂ©cupĂšre ainsi le fil des anciennes collections pour composer les nouvelles. Plusieurs maisons, 85 en 1941, obtiennent des dĂ©rogations et bĂ©nĂ©ficient d’un supplĂ©ment de matiĂšres premiĂšres contingentĂ©es. C’est sans doute ce qui explique que la haute couture française n’a pas totalement disparu Ă  cette pĂ©riode. LA HAUTE COUTURE ET L’OCCUPANTSous l’occupation, plusieurs Ă©minentes maison de couture de la capitale, Chanel, Vionnet ou Schiaparelli, ferment temporairement. Le couturier espagnol CristĂłbal Balenciaga, rĂ©fugiĂ© Ă  Paris, cesse ses crĂ©ations. La maison de couture de Jacques Heim, crĂ©ateur juif, est victime des lois d’aryanisation qui lui interdisent de faire du commerce un administrateur aryen le remplacera. Certains rĂ©sistent Ă  leur façon, telle Madame GrĂšs qui dĂ©cline, en 1942, sa premiĂšre collection autour des couleur bleu, blanc, rouge, se procurant ses tissus au marchĂ© noir en signe d’insoumission aux restrictions imposĂ©es par l’occupant. Elle arbore un immense drapeau français aux fenĂȘtres de sa maison de couture, jusqu’à ce que les Allemands la ferment en 1943. A contrario, plusieurs crĂ©ateurs s’accommodent aisĂ©ment de l’occupation, en tirant mĂȘme profit, tels RĂ©veillon ou Toutmain qui fournissent l’armĂ©e allemande en gilets de fourrure. D’autres, enfin, entretiendront des relations ambiguĂ«s avec l’ennemi. Ainsi, Coco Chanel, dont le rĂŽle polĂ©mique n’a toujours pas Ă©tĂ© clairement Ă©tabli. Car, pour les acteurs du luxe, l’occupant allemand est un client au fort pouvoir d’achat. Le mark s’échange 20 francs alors qu’il n’en valait que 12. Le made in Paris » haut de gamme est le summum de l’élĂ©gance et les soldats – et leurs Ă©pouses – dĂ©valisent les boutiques chics de la rue Faubourg-Saint-HonorĂ© ou avenue de l’OpĂ©ra. Permettant Ă  nombre de maisons de conserver leur personnel et de survivre Ă  la guerre. À la libĂ©ration, le milieu de la Haute couture est Ă©pargnĂ©e par l’épuration. Comment redresser la France en la privant du secteur de luxe le plus plĂ©biscitĂ© par les riches Ă©trangers, alors que dans le mĂȘme temps la mode amĂ©ricaine prend son Ă©lan, innovant sur les matiĂšres, les coupes et le prĂȘt-Ă -porter ? On ferme ainsi les yeux sur les arrangements et autres complaisances de certains crĂ©ateurs, au nom de la croissance Ă©conomique. La polĂ©mique ChanelGabrielle Chanel a-t-elle Ă©tĂ© espionne pour l’ennemi durant l’Occupation ? Son comportement continue Ă  faire polĂ©mique. Si elle n’a jamais cachĂ© sa relation avec un officier allemand, un livre Dans le lit de l’ennemi. Coco Chanel sous l’Occupation, de Hal Vaughan, paru en 2012 aprĂšs dĂ©classification des archives françaises, anglaises, allemandes et amĂ©ricaines, la prĂ©sente comme l’agent F-214 rattachĂ©e au service de renseignement de l’état-major allemand. Collaboration que la crĂ©atrice a toujours niĂ©e. HISTOIRE DE CHANEL Elle a rĂ©volutionnĂ© la mode avec son look androgyne, sa mariniĂšre, son tailleur en tweed. Retour sur l’histoire de la plus cĂ©lĂšbre maison française de couture, son style, ses piĂšces emblĂ©matiques et ses accessoires intemporels. 1944 TOUTE LA FOLIE DE LA LIBÉRATIONEn Ă©tĂ© 1944, lorsque les AlliĂ©s dĂ©barquent dans la capitale, la rue hurle, danse, s’embrase et s’embrasse. Bye bye rigueur martiale, bonjour effervescence, folie, couleurs. On veut s’amuser Ă  en crever, sortir, danser et s’habiller. De matiĂšres nobles jusque lĂ  interdites, de mĂštres de tissus jusqu’à plus soif, de fĂ©minitĂ© exacerbĂ©e. Les Ă©paules se dĂ©vĂȘtissent, les dĂ©colletĂ©s plongent tandis que les jupes s’allongent de quelques centimĂštres. Les soldats amĂ©ricains importent les chewing gums et une mode d’outre Atlantique affranchie des conventions poussiĂ©reuses bas nylon, cigarettes et jazz soufflent un air de libertĂ©. Le temps est venu – enfin – de s’amuser. L’heure est Ă  la fĂ©minitĂ©, mais toute en Ă©lĂ©gance, telle que les AmĂ©ricains, Ă©poustouflĂ©s, le rapporteront de retour au pays et qui contribueront Ă  construire le mythe de la Parisienne ». C’est aussi, c’est surtout, grĂące Ă  l’audace du maĂźtre Dior. 1947 LE NEW LOOK DE DIORLa collection Corolle du tout jeune Christian Dior est incontestablement l’évĂ©nement fashion le plus remarquable de la dĂ©cennie. Une taille serrĂ©e Ă  l’extrĂȘme qui exacerbe les formes ; la poitrine se dresse, les Ă©paules s’arrondissent. Jamais la mode n’avait Ă©tĂ© aussi audacieuse, faisant dire Ă  la directrice de Harper’s Bazaar Carmel Snow It’s a new look » ; Dior vient de rĂ©inventer la silhouette de la femme. La France, Ă  terre, n’en demandait pas tant et embrasse cette allure rĂ©volutionnaire, aussitĂŽt suivie par toute l’Europe puis par l’AmĂ©rique. Christian Dior, inconnu jusque lĂ , devient la nouvelle Ă©toile montante du Paris redevenu capitale de la mode. LES ANNÉES 1950 Taille cintrĂ©e, poitrine affirmĂ©e, lingerie, bas nylon et dĂ©ferlante du prĂȘt Ă  porter les Fifties sont Ă©lĂ©gantes et fĂ©minissimes. HISTOIRE DE LA MODE De la prĂ©histoire Ă  la rĂ©volution web, remontez le fil de prĂšs de 80’000 ans de mode et plongez dans les dĂ©cennies qui ont marquĂ© le vingtiĂšme siĂšcle Toute la mode sur Facebook Toutes les news sur Twitter Toutes les tendances sur Instagram PLUS DE MODE Wanteeed, l’extension qui dĂ©tecte illico les promos Bon plan mode et beautĂ© Des rĂ©ductions automatiques en e-shoppant C'est l'outil qui rĂ©volutionne le shopping en ligne. Avec Wanteeed, plus besoin de crawler les sites qui recensent les codes promos, la plateforme le fait automatiquement. Comment ? Est-ce que ça marche ? Quels e-shops sont affiliĂ©s ? On [...] Mode le short cycliste est partout ! Comment le porter ? Comment porter le short cycliste ? Notre cahier relooking Dans la poursuite du revival 90's, c'est la piĂšce qu'on n'attendait pas. Mais des catwalks aux people, plus de doute le short cycliste est bien la piĂšce la plus pointue du moment. Oui, oui [...] Histoire de la Mode Les annĂ©es 1970 Pattes d'Ă©ph, imprimĂ©s et revendications La mode libĂ©rĂ©e des seventies C’est la dĂ©cennie de la libertĂ©, de la fluiditĂ© et des revendications. AprĂšs les 60’s qui ont consacrĂ© l’émancipation de la femme, les 70’s font place aux revendications pacifistes. [...] RĂ©daction2021-08-03T150843+0200 Partager cet article Articles similaires Page load link Aller en haut
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PubliĂ© le 19/04/2015 Ă  1102, Mis Ă  jour le 19/04/2015 Ă  1119 Lors de notre partenariat avec La FĂȘte de la chanson française revise ses classiques diffusĂ©e samedi soir sur France 2, vous avez pu dĂ©signer la chanson de rĂ©volte qui vous tient le plus Ă  coeur. Celui qui est en tĂȘte pour le moment est...Samedi soir, France 2 proposait Ă  ses tĂ©lĂ©spectateurs son Ă©mission La FĂȘte de la chanson française revise ses classiques prĂ©sentĂ©e par Daniela Lumbroso et Virginie Guilhaume. À cette occasion, TV Magazine et France Bleu se sont associĂ©s Ă  ce programme pour vous proposer d'Ă©lire la chanson engagĂ©e» la plus aviez le choix parmi dix classiques piochĂ©s dans le grand rĂ©pertoire de la chanson française Comme ils disent de Charles Aznavour, Le dĂ©serteur de Boris Vian, Un jour au mauvais endroit de CalogĂ©ro, Le France de Michel Sardou, Aux arbres citoyens de Yannick Noah, Manhattan-Kaboul d'Axelle Red et Renaud, Lily de Pierre Perret, Nuit et brouillard de Jean Ferrat, La chanson des restos des EnfoirĂ©s et Foule sentimentale d'Alain l'heure actuelle, ce n'est autre que Michel Sardou avec sa chanson Le France, hommage au cĂ©lĂšbre paquebot France» qui est en tĂȘte de ce sondage. Celui qui a eu les honneurs de voir son rĂ©pertoire mis en lumiĂšre dans le film Ă  succĂšs La famille BĂ©lier bĂ©nĂ©ficie peut-ĂȘtre de l'incroyable succĂšs de cette comĂ©die pouvez encore voter pour votre chanson engagĂ©e» prĂ©fĂ©rĂ©e ici...
DESCRIPTIONUn bouton est un petit objet gĂ©nĂ©ralement rond et plat utilisĂ© en couture pour fermer les vĂȘtements (chemise, pantalons, etc.)
ï»ż01 La guerre des boutons Marche JosĂ© Berghmans et son orchestre La guerre des boutons Bande originale du film de Yves Robert 0238 Compositeurs JosĂ© Berghmans / Autres contributeurs 02 Promenade en forĂȘt RenĂ©-Pierre Chouteau et son orchestre La guerre des boutons Bande originale du film de Yves Robert 0155 Compositeurs JosĂ© Berghmans / Autres contributeurs 03 Les tout-nus Si j'aurais su, j'aurais pas venu ! RenĂ©-Pierre Chouteau et son orchestre La guerre des boutons Bande originale du film de Yves Robert 0133 Auteur Yves Robert / Compositeurs JosĂ© Berghmans / Autres contributeurs 04 Bataille Ă  cheval RenĂ©-Pierre Chouteau et son orchestre La guerre des boutons Bande originale du film de Yves Robert 0154 Compositeurs JosĂ© Berghmans / Autres contributeurs 05 Chasse au renard RenĂ©-Pierre Chouteau et son orchestre La guerre des boutons Bande originale du film de Yves Robert 0123 Compositeurs JosĂ© Berghmans / Autres contributeurs 06 L'enfant traquĂ© RenĂ©-Pierre Chouteau et son orchestre La guerre des boutons Bande originale du film de Yves Robert 0252 Compositeurs JosĂ© Berghmans / Autres contributeurs

LaGuerre des boutons. 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, ùgés de 7 à 14 ans, menée par l\'intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l\'honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les

Paroles de la chanson TraĂźne tes couilles par Chansons Paillardes Re, re, regarde donc CrĂ© nom de nom La petite dame au second Qui est Ă  son balcon Qui a les yeux fixĂ©s comme un canon Sur le deuxiĂšme bouton De mon pantaki, de mon pantaka De mon pantako, de mon pantalon. Refrain Train’ tes couilles par terre Prends ta pine Ă  deux mains, mon cousin Nous partons en guerre A la chasse aux putains Ce n’est pas par le cul Que se font les cocus Mais c’est bien par le con Que les cocus se font. Re, re, re, regarde donc CrĂ© nom de nom Les beaux nichons CrĂ© nom de Dieu Les jolis yeux ! CrĂ© nom d’un chien Et toi, et moi, ça ferait du bien ! Elle est pucelle bis Non, non, non, ce n’est pas vrai Y a-t-il des cocus parmi nous ? Lesquels sont-ce ? bis Y a-t-il des cocus parmi nous ? Tous, tous, tous !
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Ilchantait des chansons Ă  textes sur la vie, la mort, la guerre. Je vous conseille ces deux chanteurs qui reprĂ©sentent Ă  merveille la vraie chanson française. Nous remercions l'association Cultures du Coeur , grĂące Ă  qui nous avons pu aller assister Ă  ce concert, et grĂące Ă  qui nous pouvons souvent assister Ă  des Ă©vĂ©nements culturels et sportifs. La tenue du fantassin Avant-propos Nous continuons la description de l’équipement du fantassin, celui qu’il avait au tout dĂ©but de la guerre. Pour le moment, c’est l’uniforme de l’homme de troupe qui nous concerne, les particularitĂ©s de celui de l’officier sera abordĂ© plus tard. Certaines descriptions prĂ©sentĂ©es ci-dessous se retrouvent dans certains sites toujours remarquablement bien faits. Nous en signalons quelques-uns mais il en existe bien d’autres que nous citons au grĂ© de notre avancement dans la prĂ©sentation de ce sujet. Blog Artois 1914, Les Français Ă  Verdun – 1916, Les collections de Wab, L’armĂ©e française de l’étĂ© 14, Le Nous essayons de donner les informations, en notre connaissance, les plus exactes mais sommes nĂ©anmoins toujours Ă  la recherche d’informations complĂ©mentaires pour amĂ©liorer les descriptifs dont nos sources restent parfois parcellaires ou imprĂ©cises. Nous vous remercions de contribuer Ă  cette recherche de prĂ©cision par l’intermĂ©diaire de l’onglet contact. Photo d’un mannequin montrant un fantassin en aoĂ»t 19147 [Fantassin du 27e © musĂ©e de l’ArmĂ©e Dist. RMN-Grand Palais photo Emilie Cambier et Pascal Segrette] Officier d’Infanterie en aoĂ»t 1914 Équipement en cuir Les jambiĂšres Au dĂ©but de la guerre, elles ont subi 2 modifications depuis 1887, date de leur mise en service. En juillet 1912, une fente est ajoutĂ©e sur l’arriĂšre au centre, afin qu’elles s’ajustent mieux aux brodequins. En juin 1913, le mode de fermeture est modifiĂ©. Un cĂŽtĂ© est dĂ©sormais composĂ© de haut en bas de un oeillet, deux crochets et deux Ɠillets. L’autre est composĂ© de haut en bas de trois crochets et un Ɠillet. Le tout est toujours fermĂ© par un lacet en cuir. A l’usage, les jambiĂšres s’avĂšrent trĂšs inconfortables, trop petites, elles scient les mollets. Beaucoup de fantassins Ă©taient munis des fameuses bandes molletiĂšres qui nĂ©cessitaient temps et dextĂ©ritĂ© pour les ajuster ! Le ceinturon A l’entrĂ©e en guerre, les soldats sont Ă©quipĂ©s du ceinturon modĂšle 1845. C’est l’effet le plus ancien de l’uniforme français. Il est en cuir cĂŽtĂ© chair Ă  l’intĂ©rieur et vers l’extĂ©rieur cirĂ© en noir. Un cĂŽtĂ© est muni d’une grosse plaque en cuivre alors que l’autre d’un anneau plat cousu au ceinturon. Cet anneau vient se crocheter dans un crochet plat soudĂ© sous la plaque en cuivre. Le principal inconvĂ©nient du ceinturon rĂ©side dans la maniĂšre d’ajuster sa longueur, qui n’est pas du-tout pratique. En effet, l’ajustement se fait en faisant coulisser et glisser en force le cuir sous l’attache de la boucle. Le surplus de cuir est ensuite maintenu plaquĂ© grĂące Ă  un passant mobile. La boucle en cuivre n’est donc pas solidaire du cuir, et avec le temps, le ceinturon se desserre petit Ă  petit, obligeant d’ĂȘtre souvent rĂ©ajustĂ©. En plus de cela, la boucle en cuivre est assez imposante et ne passe pas dans les passants des cartouchiĂšres et du porte-baĂŻonnette. A chaque fois que l’équipement doit ĂȘtre montĂ©, il faut dĂ©solidariser la plaque du ceinturon, passer les Ă©lĂ©ments Ă  charger et rĂ©ajuster la longueur du ceinturon. Autant dire qu’avec cet effet, rien n’est fait pour faciliter l’habillement des soldats ! Il faut attendre 1903 pour que la plaque en cuivre soit enfin remplacĂ©e par une boucle en cuivre Ă  2 ardillons, permettant cette fois ci le passage dans les passants des Ă©lĂ©ments de charge. Ce nouveau modĂšle est distribuĂ© en 3 tailles 110, 115 et 125 cm. Le modĂšle moyen comporte 2 rangĂ©s de 11 trous et ce nombre varie sur les 2 autres modĂšles. ModĂšle 1845 Ă  boucle coulissante source SystĂšme d’attache du ceinturon Ă  boucle Ceinturon Ă  ardillons Ceinturon et bretelles Il pourrait apparaĂźtre Ă©trange de parler si longuement de cet Ă©lĂ©ment de l’uniforme du soldat. Il ne faut pas non plus le confondre avec ceinture et bretelles qui ont vocation Ă  empĂȘcher le pantalon de tomber. Ceci pourrait ĂȘtre plaisant et risible, mais perdre son pantalon lorsque l’on monte Ă  l’assaut est un risque de se faire tuer supplĂ©mentaire. Le rĂŽle du ceinturon est tout autre, il fait partie de l’uniforme Ă  part entiĂšre. Laissons de cĂŽtĂ© son aspect esthĂ©tique relevant de considĂ©rations d’apparat pour nous attacher Ă  son cĂŽtĂ© utilitaire. Ce ceinturon sert Ă  y accrocher tout ce dont le soldat aura besoin dans les moindres dĂ©placements. Y sont accrochĂ©s les 3 cartouchiĂšres pouvant contenir jusqu’à 40 cartouches chacune, 5 paquets de 8, donc 120 en tout. Les cartouchiĂšres sont si lourdes que des bretelles de suspension sont nĂ©cessaires pour aider Ă  maintenir le tout. Ces bretelles ont Ă©galement le nom de brelage. Ensemble ceinture et brelage photo actuelle Le ceinturon du fantassin date de 1845 et ses dimensions sont rĂ©glementĂ©es. Cuir noir de 53 mm de large. Pour le fermer, on a retenu le systĂšme de boucle coulissante en cuivre. SystĂšme pratique lorsque l’on ne porte rien mais qui devient inadaptĂ© quand on voit le poids de l’équipement Ă  soutenir. Ce ceinturon se desserre tout le temps. Il sera peu Ă  peu remplacĂ© par le modĂšle 1903, modĂšle dont l’attache est Ă  double ardillon pointe de mĂ©tal qui s’insĂšre dans des Ɠillets. Sur le devant du ceinturon, se trouve une plaque en cuivre du plus bel effet. On tenta de moderniser le ceinturon en 1873 mais la plaque de cuivre avait la mauvaise idĂ©e de reflĂ©ter un peu trop bien le soleil ce qui en faisait un point de fixation idĂ©al pour un tireur lointain. A la mobilisation, le modĂšle 1873 est le plus courant, cependant, jugĂ© trop voyant Ă  cause des reflets des rayons du soleil sur la boucle en cuivre, il est petit Ă  petit remplacĂ© par le modĂšle 1903. Cependant, la quantitĂ© impressionnante du ceinturon modĂšle 1845 dans les entrepĂŽts de stockage ne rend pas facile cette rĂ©forme et ce modĂšle sera encore frĂ©quent durant tout le premier semestre de l’annĂ©e 1915, mais avec sa boucle repeinte en noir. Le modĂšle antĂ©rieur reprit ’hĂ©las’’ du service ! Ce ceinturon sert de point d’attache Ă  tout ce qui doit ĂȘtre rapidement accessible. Y est accrochĂ©e tout d’abord l’indispensable gourde, compagne de la gamelle que nous verrons plus bas et les 3 cartouchiĂšres. Les bretelles de suspension Les bretelles de suspension, que l’on peut Ă©galement appeler brelage », servent Ă  soutenir le poids des 3 cartouchiĂšres. Elles sont confectionnĂ©es en cuir noir retournĂ©. Elles sont formĂ©es de 3 branches en Y qui sont reliĂ©es ensemble par un anneau dorsal en laiton. A chaque extrĂ©mitĂ©, un crochet en cuivre vient se crocheter Ă  l’anneau de la cartouchiĂšre. Des trous percĂ©s dans chaque branche permettent de rĂ©gler en hauteur des crochets. A l’entrĂ©e en guerre, c’est le modĂšle 1892 qui Ă©quipe le fantassin français. Le modĂšle antĂ©rieur reprit du service ! Ce ceinturon sert de point d’attache Ă  tout ce qui doit ĂȘtre rapidement accessible. Y est accrochĂ©e tout d’abord l’indispensable gourde, compagne de la gamelle. Bretelles de suspension modĂšle 1892 collection Ă©ric Les 3 cartouchiĂšres A l’entrĂ©e en guerre, les soldats sont Ă©quipĂ©s des 3 cartouchiĂšres modĂšle 1888. Deux sont ventrales et une est dorsale. Elles sont fixĂ©es au ceinturon grĂące Ă  2 passants en cuir, et aux bretelles de suspension par 1 anneau mĂ©tallique. Chacune peut contenir jusqu’a 5 paquets de 8 cartouches, soit 40 cartouches par cartouchiĂšre. La cartouchiĂšre dorsale est trĂšs gĂȘnante, car elle empĂȘche le soldat de se coucher, et mĂȘme de s’asseoir sans qu’il la sente en permanence au bas de son dos. En 1905, une modification est apportĂ©e. Les 2 passants en cuir sur la face arriĂšre de la cartouchiĂšre sont remplacĂ©s par un triangle de cuir plus large enfin de permettre Ă  la boucle en cuivre du ceinturon modĂšle 1845 de pouvoir passer voir le paragraphe sur le ceinturon ci-dessus. TrĂšs vite, un dĂ©faut est constatĂ© si le crochet de la bretelle de suspension vient Ă  se dĂ©crocher, le haut du triangle, en raison du poids de la cartouchiĂšre, glisse sous la bande de cuir verticale, puis sous le ceinturon et la cartouchiĂšre tombe au sol. Pour remĂ©dier Ă  ce problĂšme, il est prĂ©coniser de tordre l’anneau en fer Ă  90°, mais cette mesure de fortune n’est pas entiĂšrement fiable et sera peu utilisĂ©e. CartouchiĂšre, cuir brun, devant CartouchiĂšre, cuir brun, arriĂšre Les 2 types d’attaches source Autour du ceinturon La musette Sur le devant, chacun s’est adjoint une sacoche personnelle en toile oĂč s’y trouve ce que chacun juge indispensable Ă  son quotidien. Qui y met son tabac, sa pipe son briquet. Le fameux Scaferlati dont on bourrait les bonnes bouffardes. Nous en reparlerons avec l’article sur l’alcool et le tabac des tranchĂ©es. Indispensable, le briquet qui deviendra objet culte aprĂšs quelques mois. Le briquet mĂ©ritera un article complet lors de l’étude de l’Art des tranchĂ©es ! Le briquet Ă  mĂšche amadou volant la vedette au briquet Ă  pĂ©trole. L’allumette sujette Ă  l’humiditĂ© Ă©tant bannie ou presque. Certains poilus prĂ©fĂšrent tabac Ă  chiquer tandis que d’autres restent fidĂšles Ă  la cigarette, la fameuse troupe » qui existait encore dans les annĂ©es 1980 parmi les derniers conscrits de l’ArmĂ©e Française ! Je vous parle d’un temps que ceux de moins de 50 ans ne peuvent pas connaĂźtre ! Nous reparlerons du tabac un peu plus tard. Revenons au contenu de la sacoche personnelle. Certains y gardent prĂ©cieusement, qui une mĂšche de cheveux de la bien-aimĂ©e, qui un peu de terre du pays. On y place un peu de nourriture ou beaucoup pour certains Et bien d’autres choses encore dont les crayons, calepins, mĂ©dicaments et aussi un peu d’argent pour amĂ©liorer l’ordinaire ou jouer aux jeux de hasard
 Bien moins risquĂ© que le jeu, Ă  la vie Ă  la mort, qu’ils jouent tous les jours contre les Allemands. Ce qu’emportent les poilus nĂ©cessite parfois l’utilisation d’une deuxiĂšme puis d’une troisiĂšme musette pour ceux que l’on surnomme affectueusement les Ă©cureuils ». La musette de dĂ©but de guerre est le modĂšle 1892 de couleur variable de beige clair Ă  marron foncĂ© selon le tissu qui la confectionne. Les coutures ont Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es au niveau de la sangle pour en amĂ©liorer la soliditĂ©. MĂȘme si l’on donne l’impression de s’attarder sur cet Ă©lĂ©ment de l’équipement, il est avec la gourde et la gamelle, l’élĂ©ment de l’équipement du soldat dont l’utilisation est la plus frĂ©quente. Sacoche source La gourde et la gamelle La gourde est un Ă©lĂ©ment de survie indispensable Ă  toute personne vivant sur le terrain ». Elle l’est d’autant plus pour le militaire qui parfois et mĂȘme souvent, n’a pas la possibilitĂ© de se ravitailler. Et un problĂšme supplĂ©mentaire est de se procurer de l’eau potable sous risque de contracter des intoxications digestives de toutes sortes dont la fameuse diarrhĂ©e, insupportable pour qui ne peut se dĂ©shabiller. Le modĂšle de gourde fourni aux fantassins est un modĂšle datant de 1877. Il est un des rares Ă©quipements qui fassent l’unanimitĂ© par son cĂŽtĂ© pratique. Il est constituĂ© de 2 coquilles embouties en tĂŽle inoxydable car Ă©tamĂ©es recouvertes d’une couche d’étain inoxydable. D’une contenance d’un litre, elle se pose facilement grĂące Ă  son fond plat. Il existe aussi un modĂšle de 2 litres que portent les Africains ». Pour la transporter, elle est menue d’une sangle en cuir de vache noir ou vache fauve demi-nourri » selon le descriptif officiel ! Avec la gourde, est fourni le quart » en acier inoxydable aussi qui permet de boire eau, cafĂ© ou autre
 Cette gourde sera aussi une amie de beaucoup de soldats qui prĂ©fĂ©raient la remplir de gnĂŽle ou plus souvent de vin distribuĂ© sans retenue Ă  la troupe. Le choix du vin n’est pas un mauvais choix en soi. Le vin se rĂ©vĂ©lant moins dangereux Ă  boire que de l’eau souvent souillĂ©e et impropre Ă  la consommation. Nous reviendrons en son temps sur les consommations de tabac et d’alcool dans les tranchĂ©es. Un sujet bien plus qu’anecdotique ! source Les photos suivantes proviennent du site Les collections de Wab Bidon modĂšle 1877, contenance 1 litre Avec le modĂšle pour 2 litres La gamelle rĂ©glementaire au dĂ©but du conflit date de 1852. Elle est de forme ronde et elle aussi est fabriquĂ©e en fer Ă©tamĂ©. Un couvercle la complĂšte. Pour ne pas se perdre, corps et couvercle sont reliĂ©s par une petite chaĂźne accrochĂ©e Ă  une des 2 poignĂ©es. Une courroie non visible sur la photo, permet de l’accrocher en haut du havresac. La fixation est Ă©tudiĂ©e pour la fixer Ă  l’arriĂšre du soldat et ainsi permettre le tir couchĂ©. D’une capacitĂ© d’un litre environ, elle est accompagnĂ©e des indispensables cuillĂšre et fourchette en fer blanc. S’y ajoutent un ouvre-boite, parfois partagĂ© Ă  plusieurs. L’intendance n’a pas prĂ©vu de couteau. Il est coutumier que le fantassin se serve d’un qui lui appartient ou aussi du couteau de combat rĂ©glementaire Lebel. Au ceinturon, y sont accrochĂ©s encore la baĂŻonnette, la fameuse Rosalie », et parfois diffĂ©rents outils comme des pinces coupantes pour les barbelĂ©s etc
 nous reviendrons plus en dĂ©tail sur l’armement et les outils du fantassin ultĂ©rieurement. Gamelle modĂšle 1852 et couverts Quarts modĂšle 1888, fer blanc Revenons aux vĂȘtements ! La vareuse Cette partie de l’uniforme est une de celle qui pose le plus de problĂšme avant l’adoption de la vareuse. En 1914, elle n’est pas une piĂšce officielle » de l’équipement. Elle est comme le bonnet de police, considĂ©rĂ©e comme un vĂȘtement de casernement, de repos. Elle est peu apprĂ©ciĂ©e par les soldats de par sa coupe qui se termine au bas du dos ce qui lui vaudra son surnom de ras de cul » et qui laisse dĂ©nudĂ© le dos au niveau des reins. Et comme les chambrĂ©es sont parfois mal chauffĂ©es ! Sur le devant, elle se fermait par une rangĂ©e de neuf boutons et de couleur gris de fer bleutĂ© ». Vareuse 1870 gris de fer bleutĂ© » dite »ras de cul » ModĂšle officier source En 1897,les troupes disposeront d’une veste un eu plus longue dite de sortie qui ne possĂšde plus que 7 boutons et qui a l’avantage de descendre plus bas dans le dos et qui rotĂšge ainsi plus du froid. Mais son usage n’est pas gĂ©nĂ©ralisĂ©. ModĂšle 7 boutons source ModĂšle Ă  7 boutons du 19Ă©me Une confusion s’installe souvent avec la vareuse des Chasseurs Alpins entrĂ©e en service le 28 janvier 1891 et qui est connue sous le nom de vareuse dolman » elle est confectionnĂ©e en drap bleu foncĂ©. La vareuse ferme par sept petits boutons d’uniforme, comporte deux poches sur chaque devant et une patte de ceinturon Ă  trois pointes. Sur le cĂŽtĂ© gauche est pratiquĂ©e une fente verticale de 200 mm de long. Les manches se terminent par un parement-botte de 130 mm de hauteur. Le collet qui est rabattu haut de 110 mm reçoit sur ses deux angles une patte en drap dĂ©coupĂ© en triangle, avec numĂ©ros de rĂ©giment en drap jonquille. PlacĂ©e sous le collet, une patte volante sert Ă  fermer le col lorsqu’il est relevĂ©. Les chasseurs alpins sont trĂšs satisfaits de par son confort et son cĂŽtĂ© pratique. Au point que d’autres unitĂ©s essayent de s’en pourvoir. La volontĂ© d’uniformisation des uniformes de l’ArmĂ©e française voulue par le haut commandement dĂšs la fin de 1914 fait adopter un modĂšle unique de vareuse pour toutes les armes. La description officielle est Veste Ă  col droit avec une Patte de ceinturon cĂŽtĂ© gauche, une fermeture Ă  cinq boutons, une fente de chaque cĂŽtĂ© pour donner de l’ampleur, deux poches extĂ©rieures de hanches rapportĂ©es et fermant avec un bouton, deux poches de poitrine intĂ©rieures en toile fermant Ă©galement par un bouton mais par souci de simplification, pas de doublure. L’apparition de nouveaux effets en drap bleu clair mĂ©contente les chasseurs qui obtiennent une exemption aux motifs de maintenir l’esprit de corps trĂšs dĂ©veloppĂ© de cette troupe d’élite ! L’argument de l’impact psychologique de ces tenues sur les Allemands lorsqu’ils doivent affronter les diables bleus » sic les allemands ont employĂ© en rĂ©alitĂ© l’expression die schwarzen teufels », ce qui littĂ©ralement signifie les diables noirs » ! Le remplacement de ces vestes prĂ©vues en drap de laine prendra un certain temps il en fallait plusieurs millions ! et l’hiver sera particuliĂšrement froid. L’intendance va se rĂ©soudre Ă  se fournir auprĂšs du maximum de fournisseurs possibles ce qui amĂšne Ă  voir des modĂšles en velours ou en lin ou autre et aussi avec du tissu de couleurs variĂ©es ! On rĂ©quisitionnera un peu de tout parmi ceux qui s’équipaient pour affronter le froid chasseurs, ouvriers d’extĂ©rieur, ouvriers agricoles
 De mauvaises langues trouvaient Ă  notre armĂ©e une allure d’armĂ©e mexicaine ! Veste toutes armes modĂšle 1914 source La capote modĂšle 1877 La capote qui Ă©quipe les fantassins n’est pas trĂšs diffĂ©rente de sa devanciĂšre, celle de la campagne de 1870. Elle est plutĂŽt chaude car fabriquĂ©e en laine, mais elle a l’inconvĂ©nient d’ĂȘtre lourde et encombrante mais surtout mal adaptĂ©e pour le combat. Elle aussi surtout adaptĂ©e Ă  la parade avec ses deux rangĂ©es de 6 boutons ceux Ă  la grenade, dĂ©crits plus bas qui remplacent les prĂ©cĂ©dents oĂč Ă©tait inscrit le numĂ©ro de l’unitĂ©. L’élĂ©gance se traduit par l’existence d’une martingale Ă  l’arriĂšre. Une martingale est une bande de tissu ou de cuir, placĂ©e de maniĂšre horizontale dans le dos des vestes ou des manteaux, Ă  hauteur de la taille. Selon une description puisĂ©e dans un article de les vestes Ă  martingales vont particuliĂšrement bien aux personnes de haute taille, qui cherchent Ă  casser un peu une silhouette longiligne. Il est assez difficile de trouver des martingales en France, oĂč elles sont moins rĂ©pandues qu’en Angleterre. Ceci n’arrangeait pas nos soldats qui auraient prĂ©fĂ©rĂ© une fente Ă  l’arriĂšre, plus efficace pour courir ! Dos de capote modĂšle 1877 avec sa martingale ElĂ©gant manteau Ă  Martingale Le devant de la capote est trĂšs Ă©lĂ©gant avec ses 2 pans qui se chevauchent et qui peuvent se relever et s’accrocher sur le cĂŽtĂ© comme nous pouvons le voir dans les 2 photos prĂ©sentĂ©es plus bas. Mais l’inconvĂ©nient est qu’il rend le rouge du pantalon plus visible. Il y a dans la capote des Ă©quipements bien pensĂ©s dans leur utilitĂ© pour le combattant. On remarque les pattes pour enserrer le ceinturon et l’empĂȘcher de glisser et tomber. La capote est doublĂ©e de toile de lin, pour ralentir l’usure due aux frottements sur la laine. Les manches sont fendues et sont fermĂ©es par un petit bouton, ce qui en plus de l’élĂ©gance facilite les collet est droit et se ferme par un crochet mĂ©tallique. Il est d’un beau rouge garance oĂč figure le numĂ©ro de l’unitĂ©. Sur les Ă©paules, sont prĂ©sents des passants permettant de faire passer les sangles du sac ou du fusil. Les passants servent aussi Ă  maintenir les Ă©paulettes dont on se pare durant les dĂ©filĂ©s comme nous pouvons les voir sur la photo du caporal Peugeot. pans relevĂ©s source Mais l’usage » va rapidement mettre en lumiĂšres d’autres dĂ©fauts. Les boutons sont trop voyants, eux-aussi brillent face au soleil,tout comme la couleur du col qui en plus ne protĂšge pas assez du froid. Une fois tout installĂ©, les poches devenaient inaccessibles ! Il ne faut pas croire que tous les dĂ©fauts dont les articles prĂ©cĂ©dents et suivants n’étaient pas connus de la hiĂ©rarchie. Les soldats effectuaient rĂ©guliĂšrement des manƓuvres avec ces Ă©quipements et la plupart des imperfections Ă©taient connues. Les services techniques de l’armĂ©e essayaient d’en solutionner certains, d’autres Ă©taient mĂ©prisĂ©s. Souvenez-vous de la remarque Ă  propos du rouge garance du pantalon La gloire de la Nation obligeait Ă  se montrer hĂ©roĂŻque, donc c’eĂ»t Ă©tĂ© faire preuve d’une lĂąchetĂ© d’avancer masquĂ© sur l’ennemi. » Mais Ă  l’époque, personne n’avait imaginĂ© le scĂ©nario de cette guerre qui dĂ©butait et qui serait finie en quelques semaines. Alors Ă  quoi bon engager d’inutiles dĂ©penses pour le pseudo confort du soldat ! En dĂ©cembre 1914, la capote Poiret emplacera petit Ă  petit celle qui Ă©tait en service depuis 1877 ! Les boutons et insignes Les boutons source Taille rĂ©elle 22 mm Le bouton dit Ă  grenade » est caractĂ©ristique de l’uniforme du fantassin. En 1914, ce sont de magnifiques boutons dorĂ©s lĂ©gĂšrement bombĂ©s en laiton. Le conflit durant, on en fabriqua dans d’autres matiĂšres, en aluminium, en fer et encore en corne en cuir, en bois ou en corozo graine provenant d’un arbre d’AmĂ©rique du sud’ bien adaptĂ©e Ă  la fabrication de boutons. Parler des boutons paraĂźt anecdotique mais chaque arme possĂšde le sien propre. Les fantassins sont trĂšs fiers de leurs reprĂ©sentant une grenade qui explose. Grades et insignes Chaque soldat a le numĂ©ro de son unitĂ© visible sur sa tenue. Il est aprĂšs l’uniforme un autre moyen d’identifier un soldat. Le numĂ©ro de l’unitĂ© est inscrit sur le kĂ©pi et le col de la vareuse. Ceci pourrait paraĂźtre ĂȘtre un dĂ©tail. Mais il permettait de localiser les rĂ©giments en dĂ©but de conflit et organiser les mouvements de troupe. Et petit Ă  petit, ces inscriptions permirent d’identifier les morts au combat et de confondre bon nombre de dĂ©serteurs. Soldats du 113Ăšme de Toulon numĂ©ros sur kĂ©pi et veste Ici exemple de numĂ©ro de rĂ©giment inscrit sur kĂ©pi et col de la tenue. Et qui appartenait Ă  un capitaine du 33Ăšme ! source Bertrand Malvaux, antiquaire passionnĂ© de la Grande-Guerre Les grades Sur cette vielle gravure, on voit le systĂšme de reconnaissance de grades mis en place pour l’infanterie. Almanach Hachette 1917 DĂ©tail des insignes du soldat au gĂ©nĂ©ral Ces signes distinctifs sont cousus sur les bras des soldats. Durant le conflit, des chevrons d’anciennetĂ© et de blessures au combat. Ils ont Ă©tĂ© créés par dĂ©cision ministĂ©rielle du 21 avril 1916. Signes distinctifs qui prennent le nom de brisques » qui sont des chevrons dont la pointe est orientĂ©e vers le bas. Leur crĂ©ation permettait de distinguer les anciens » qui les cousaient sur le bras gauche et pour ceux qui ont dĂ©jĂ  payĂ© le prix du sang » qui les cousaient eux sur le bras droit. Pour les lire, il faut compter les chevrons. Sur le bras droit, un chevron = une blessure ! Sur le bras gauche, Le premier chevron correspond Ă  une annĂ©e passĂ©e au front vient ensuite s’y ajouter une brisque » tous les 6 mois passĂ©s au front. Les brisques Certains soldats arboraient mĂȘme juste en dessous de leurs brisques » officielles une petite barrette horizontale correspondant Ă  un trimestre passĂ© au front ; une pure fantaisie que la hiĂ©rarchie tolĂ©rait toutefois car 3 mois passĂ©s au front Ă©tait dĂ©jĂ  une Ă©preuve en soit. Mais ne sont retenues que les pĂ©riodes passĂ©es en premiĂšre ligne ou toute pĂ©riode effectuĂ©e en zone des armĂ©es, manƓuvre ou entrainement, repos compris. Les temps passĂ©s en hospitalisation ou en permission sont comptabilisĂ©s. Sont exclus, les temps passĂ©s en convalescence ou aux arrĂȘts. Et toutes les pĂ©riodes qui se passent Ă  l’arriĂšre des zones exposĂ©es bien entendu, et la liste est longue ! Beaucoup auraient prĂ©fĂ©rĂ© ne pas avoir ce si peu enviable privilĂšge ! Plus tard dans le conflit seront créées d’autres distinctions, nous abordons le sujet un peu plus bas. La plaque d’identification A l’exemple de nombreuses armĂ©es, l’ArmĂ©e Française Ă©prouve au XIXĂšme siĂšcle, le besoin d’identifier les hommes tombĂ©s au combat. En France, en 1881 est adoptĂ© un systĂšme utilisĂ© au dĂ©but de la guerre en1914 et qui sera modifiĂ©e par dĂ©cret le 6 juillet 1916. En 1914, le soldat ne portait qu’une seule plaque, de forme ovale avec un cordon en coton qui fait figure de chaĂźne. Mais par dĂ©cret du 14 mai 1915 chaque militaire devra porter 2 plaques d’identification autour du cou. La seconde sera munie d’une chaĂźnette en mĂ©tal. Beaucoup en porterons celle, avec le cordon de tissu, au poignet. Et l’autre autour du cou. Plaque vierge d’identification de l’ArmĂ©e Française Sur ces plaques sont notĂ©s Au recto Le nom, le prĂ©nom et l’annĂ©e de la classe d’appartenance du soldat Au verso Le nom du bureau de recrutement et le numĂ©ro de matricule du soldat au registre de recrutement Exemple recto verso Son utilitĂ© intervient malheureusement Ă  la mort du combattant. L’une des 2 plaques reste sur le cadavre du mort, la seconde Ă©tait retirĂ©e par le gradĂ© tĂ©moin de la mort du soldat. Elle permettait de renseigner le livre de marche du rĂ©giment et de prĂ©venir la famille. Les rĂ©compenses La guerre s’étalant dans le temps, la crĂ©ation de rĂ©compenses et de distinctions se rĂ©pandit. Elles rĂ©pondaient Ă  de nombreuses raisons qui sont aussi vieilles que la guerre elle-mĂȘme et flattent parfois plus l’égo de ceux qui les accordent et distribuent que ceux qui les reçoivent. Ce conflit ne dĂ©rogera pas Ă  la rĂšgle ! Il y a les multiples citations Ă  l’ordre du RĂ©giment, de la Brigade, de la Division, de l’ArmĂ©e de la Nation. Elles s’accompagnent de multiples attributs, l’acte officiel, le diplĂŽme, le ruban, l’étoile, les palmes, les mĂ©dailles, le collier, le bĂąton et diverses distinctions
 Pour les rĂ©giments, on verra se gĂ©nĂ©raliser des signes de reconnaissance qui Ă©taient parfois tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude La fourragĂšre, le caducĂ©e, la pucelle, l’inscription sur le drapeau et les Ă©tendards du RĂ©giment. Un article entier serait nĂ©cessaire pour faire la genĂšse de tous ces signes distinctifs et honorifiques. La chronologie de la participation du 33Ăšme au conflit nous permettra de signaler certaines citations et rĂ©compenses obtenues. Pour le moment on peut signaler quelques signes distinctifs du rĂ©giment. Nous comptons beaucoup sur les connaissances des lecteurs du site pour faire Ă©voluer cette partie de l’article. ApparaĂźtrons ou rĂ©apparaĂźtrons durant le conflit la Croix de Guerre la fourragĂšre et la pucelle. La fourragĂšre telle que nous la connaissons apparaĂźt en 1916. La circulaire de crĂ©ation en date du 21 avril de la mĂȘme annĂ©e spĂ©cifie Il est créé un insigne spĂ©cial destinĂ© Ă  rappeler d’une façon permanente les actions d’éclat de certains rĂ©giments et unitĂ©s formant corps citĂ©s Ă  l’ordre de l’armĂ©e. » Cet insigne sera constituĂ© par une fourragĂšre aux couleurs de la Croix de Guerre. Le 4 fĂ©vrier 1915, Émile Driant prĂ©sente et soutient devant l’AssemblĂ©e nationale, le rapport de la commission de l’armĂ©e CrĂ©ons un ordre rĂ©compensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, Ă  lui seul, exclut la faveur de l’anciennetĂ©. On l’appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, Ă  quatre branches, surmontĂ©e d’une couronne de lauriers, et suspendue Ă  un ruban vert uni, le vert de la mĂ©daille de 1870-1871, dĂ©barrassĂ© des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l’autre siĂšcle. Ci-aprĂšs, diverses distinctions relatives au 33Ăšme Malheureusement, nous ne possĂ©dons pas les photographies ou reprĂ©sentations datant de la premiĂšre guerre Mondiale. Ces illustrations, mĂȘme si elles sont actuelles semblent conformes Ă  ce qu’elles devaient ĂȘtre en 14-18. La fourragĂšre du 33Ăšme aux couleurs de la Croix de Guerre Croix de Guerre Amicale des anciens de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Insigne du 33Ăšme date indĂ©terminĂ©e Drapeau du rĂ©giment dans sa forme la plus rĂ©cente musĂ©e de l’armĂ©e Et maintenant, passons sous l’uniforme De haut en bas ! La cravate La cravate est une bande de 1,50 mĂštre sur 21 centimĂštres, en calicot teint en bleu marine. Elle a pour vocation de protĂ©ger un peu du froid et les frottements sur le col. Elle se noue par un nƓud plat. cravate le nƓud-plat La chemise La chemise rĂ©glementaire est en flanelle de coton. La flanelle est douce au toucher . Elle a la particularitĂ© d’ĂȘtre chaude en hiver. A col droit, elle se ferme au col par un petit bouton en porcelaine. Au niveau de la poitrine, une ouverture de 30 centimĂštres est fermĂ©e par deux boutons identiques Ă  celui du col. Elle se rencontre sous diffĂ©rents motifs. A rayures noires, bleues ou rouges et parfois Ă  petits carreaux. Pas par effet de mode mais pourquoi pas ? Je vous laisse juge ! Le rĂšglement fixe Ă  deux le nombre de chemises perçues par homme. ModĂšle rayĂ© source ModĂšle uni La ceinture de flanelle En 1914, il existe un modĂšle rĂ©glementaire qui s’ajuste Ă  la taille par un systĂšme de boutons et de bretelles de toile. Elle fait un mĂštre de long sur 38 centimĂštres de hauteur. Cet effet trĂšs peu pratique est rapidement, et cela dĂšs les premiĂšres semaines du conflit, remplacĂ© par un modĂšle dit algĂ©rien de 3 mĂštres de long qui s’entoure autour de la taille. La ceinture abdominale est un vĂȘtement tombĂ© en dĂ©suĂ©tude de nos jours ! Mais un rapport du mĂ©decin chef de la 6Ăšme armĂ©e nous en montre l’utilitĂ©. source C’est ainsi que, le 30 septembre 1914, un aide-major Ă©crivait au colonel du 63Ăšme bataillon de chasseurs la lettre suivante Une Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite a atteint presque tous les membres du bataillon ce qui se traduit par des vomissements et de la tempĂ©rature. On peut craindre une Ă©pidĂ©mie de dysenterie. Les causes en sont le froid humide des nuits, l’immobilitĂ© dans des abris prĂ©caires et une mauvaise nourriture Ă  base de conserves. La solution consisterait Ă  mettre au repos les hommes atteints dans des baraquements fermĂ©s et Ă  leur donner une alimentation variĂ©e et des boissons chaudes. Autant proposer d’arrĂȘter la guerre ! Pour la mĂȘme pĂ©riode, et Ă  l’échelon d’une division, la 14, le rapport du mĂ©decin-chef Les causes en sont le refroidissement de la tempĂ©rature surtout la nuit et les conditions nĂ©cessairement prĂ©caires et presque antihygiĂ©niques des hommes stationnant presque en permanence dans les tranchĂ©es. Le moyen de lutter contre de pareils accidents paraĂźt limitĂ©. Il y a cependant lieu de veiller au port de la ceinture de flanelle. Les ceintures de flanelle ? Justement, il en manque 4 600 pour la division ! Et l’hiver, le dur hiver de l’Aisne n’a pas encore fait sentir sa rigueur. MalgrĂ© quelques timides mesures prises par le commandement, le nombre de malades grandit au fur et Ă  mesure que le froid augmente dans la 63Ăšme division, on en compte 331 en octobre 1914, 508 en novembre, 520 en dĂ©cembre, 778 en janvier 1915
 Service historique de l’armĂ©e de terre 22 N 382,7’ 1er bureau Cet extrait montre Ă  lui seul l’utilitĂ© de cette ceinture abdominale si contraignante Ă  mettre il est vrai ! Le caleçon Il est en cretonne de coton Ă©cru avec ou sans rayures bleues. La cretonne Ă©tant un tissu costaud, un mĂ©lange de coton et de lin qui servait Ă  faire aussi les draps. Il se serre au mollet par un lacet. Le rĂšglement de 1914 prĂ©voit la perception d’un seul effet par homme. Il faudra attendre la circulaire du 20 dĂ©cembre 1920, pour que le soldat perçoive un second caleçon ! Mais heureusement le systĂšme D », lui, avait prĂ©vu du rechange, venu du milieu civil. Sous le caleçon, en 1914 rien n’est rĂ©glementĂ© ! Alors ? Caleçon du soldat en 1914 Les chaussettes En 1914, dans le paquetage, il n’est pas fait rĂ©fĂ©rence aux chaussettes. Par contre, en 1917, les commandes seront de 40 millions de paires. Chaque soldat en recevant 2 Ă  3 paires rĂ©guliĂšrement. Comme pour la ceinture abdominale, la guerre de position et le froid vont rendre cette partie de l’équipement primordial aux yeux et aux pieds des soldats. Comme nous le verrons, va se dĂ©velopper une maladie qui Ă©tait pratiquement inconnue Ă  l’entrĂ©e du conflit et qui prendra le nom de Pied des tranchĂ©es » oĂč l’insalubritĂ© des tranchĂ©es, particuliĂšrement due Ă  l’humiditĂ© froide et persistante, provoquait la maladie qui prit ce nom du pied des tranchĂ©es, infection apparentĂ©e aux engelures qui dans les cas les plus graves pouvait causer la gangrĂšne et nĂ©cessiter l’amputation.nous en reparlerons avec le sujet de l’hygiĂšne dans les tranchĂ©es. Fournir des chaussettes en laine chaudes l’hiver devint une prioritĂ©, lĂ©tĂ© le coton Ă©tait plus rĂ©pandu et mieux adaptĂ©. Ce problĂšme obnubilait les soldats comme le tĂ©moigne leurs courriers. Au point que tricoter pour fournir des chaussettes aux piou-piou » de 1914 Ă©tait considĂ©rĂ© comme faire preuve de SolidaritĂ© Nationale ! » Comme les modĂšles de crochet prĂ©sentĂ©s par Cousine Claire dans la revue paraissant durant la guerre sous le nom La Femme et la Guerre , Comment travailler pour nos soldats. Photo La femme et la guerre » source l’Express 2011 Les mouchoirs De coton ou de lin, chaque soldat en recevait 3 dans son paquetage. Il pouvait ĂȘtre un simple carrĂ© de 20cm de cĂŽtĂ©, uni ou avec motifs. Lors de revues de paquetage, il Ă©tait obligatoire de les prĂ©senter et pas seulement pour des raisons rĂ©glementaires mais parce qu’il est un Ă©lĂ©ment d’hygiĂšne indispensable dans un pays oĂč la tuberculose faisait des ravages avant qu’en 1921, Albert Calmette et Camille GuĂ©rin de l’Institut Pasteur de Lille essayent avec succĂšs le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908 le fameux BCG. L’ordre de prĂ©sentation du paquetage est immuable sous peine des plus sĂ©vĂšres sanctions cartouches, sacs Ă  pain de guerre, bonnet de nuit, martinet pour dĂ©poussiĂ©rer la tenue, guĂȘtres, brosses et autres
 Ils peuvent aussi servir de pansement et certains seront de forme triangulaire pour cette raison. En faisant des recherches sur cet Ă©lĂ©ment de l’équipement du soldat qui pouvait paraĂźtre insignifiant, il est apparu que la rĂ©glementation sur cette petite Ă©toffe avait Ă©tĂ© en France plus qu’anecdotique ! L’armĂ©e française, avait confectionnĂ© des mouchoirs dits d’Instruction ». Il en existe 13 rĂ©glementaires suivant la liste ci-dessous N° 1 DĂ©montage remontage fusil 1866 Chassepot N°1bis DĂ©montage remontage du revolver 1873 N°2 DĂ©montage remontage du fusil 1874 Gras N°3 Cavalerie instruction sur le cheval N°4 DĂ©montage remontage de la carabine de Cavalerie 1890 N°4bis Instruction pour le paquetage N°5 Artillerie de Campagne N°6 Aide-mĂ©moire du rĂ©serviste N°7 Secours aux blessĂ©s, hygiĂšne N°8 Placement des effets N°9 Fusil 1886 Lebel N°9bis Fusil 1886 modifiĂ© 1893 Lebel N°10 Pont militaires – Passage des riviĂšres Tous n’étaient plus d’actualitĂ© en 1914 Leur fabrication date de la dĂ©route de 1871 et la nouvelle organisation de l’armĂ©e de conscription qui en rĂ©sulta en 1872 Le commandant Perrinon imagina la crĂ©ation du Mouchoir d’Instruction », vĂ©ritable manuel pour l’appelĂ© qui y trouvait les informations nĂ©cessaires pour la connaissance indispensable des instructions de base Ă  l’exĂ©cution stricte du service. Nous en reproduisons certains ci-dessous. Il est Ă  noter qu’ils sont devenus de vĂ©ritables objets de collection ! Le bonnet de police C’est le 22 juillet 1891 qu’il fait partie de l’équipement du fantassin. Il est lui aussi de couleur Gris de fer bleutĂ© ». Sa forme rĂ©glementaire est en arc de cercle. Il est de forme plus basse devant et derriĂšre, le dessus formant soufflet. Il est pourvu de 2 rabats sur les cĂŽtĂ©s. Pour les maintenir droits, se situe Ă  l’intĂ©rieur un crochet mĂ©tallique qui s’accroche Ă  un passant cousu sur l’intĂ©rieur du rabat. Les soldats abaissent les rabats en cas de grand froid pour protĂ©ger leurs oreilles. source copie ? Il est la coiffe rĂ©glementaire lors de la prĂ©sence au repos Ă  la caserne ou lors des exĂ©cutions de corvĂ©es. On l’appellerait bonnet de police » car elle aurait Ă©tĂ© portĂ©e tout d’abord par les soldats qui Ă©taient punis et consignĂ©s au poste de police ! Il sera remplacĂ© en 1915 par un bonnet de couleur bleu horizon que nous prĂ©senterons lors de la prĂ©sentation de la tenue de 1915. Cet Ă©quipement paraĂźt lui aussi anodin mais en fait, c’est la coiffe qui est la plus utilisĂ©e par les soldats qui somme toute passent heureusement plus de temps Ă  l’arriĂšre qu’en premiĂšre ligne. Il ne faut pas le confondre avec le bonnet de nuit fait en coton dont dispose chaque fantassin dans son paquetage. Il permet surtout de se prĂ©server des poux lorsque le soldat rĂ©ussit Ă  trouver un endroit oĂč s’allonger. ModĂšles de bonnet de nuit en service en 1914 Les chaussures de repos TrĂšs visibles dans les photos reprĂ©sentant le contenu du havresac n°27 ci-dessous Nous venons de passer en revue une partie de l’équipement et de la tenue du fantassin en 1914. Ce descriptif est loin d’ĂȘtre complet et exhaustif. Mais certains Ă©quipements sont hors de cette prĂ©sentation ou seront illustrĂ©s plus tard. Il s’agit surtout d’élĂ©ments d’entretien souvent indispensables pour entretenir la tenue soumise Ă  rude Ă©preuve ! Ce qui n’exclut pas d’en dresser la liste. Manquent donc le descriptif de Cube de fonte 11 Trousse en cuir contenant la bobine 12 Boutons de rechange 13 Ciseaux 14 DĂ© 15 peigne 16 Le nĂ©cessaire de cirage et les lacets Le seau en toile dit aussi vache Ă  eau » traitĂ© au moment du creusement des tranchĂ©es Les chaussures de repos BoĂźte Ă  graisse 19 courroie de capote 18 Brosses Ă  habits 23, Ă  lustrer 24, double 25 ,Ă  laver 28, d’armes 26, Ă  boutons Sac de petite monture 22 Baguette Ă  fusil 21 Patience 29 Martinet 20 Les vĂȘtements chauds abordĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es Le nĂ©cessaire de couture traitĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es Les pansements traitĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es A cela s’ajoute les effets personnels timbre, crayon et argent entre autres
 Le nĂ©cessaire de toilette sera Ă©galement prĂ©sentĂ© dans la vie des tranchĂ©es » dans un sujet sur l’hygiĂšne des tranchĂ©es. Le mois prochain sera abordĂ©e la partie concernant le matĂ©riel collectif. Partager la publication "L’équipement en aoĂ»t 1914 2Ăšme partie" FacebookTwitter FredMella, le dernier des Compagnons de la Chanson, un groupe vocal trĂšs populaire des annĂ©es 1950 Ă  1970, est mort samedi soir Ă  ‱ Yann Samuell ‱ ‱ Au cinĂ©ma le 14-09-2011 ‱ 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, ĂągĂ©s de 7 Ă  14 ans, menĂ©e par l\'intrĂ©pide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurĂ©s. Une guerre sans merci, qui dure depuis des gĂ©nĂ©rations. On se bat pour l\'honneur et la fidĂ©litĂ© et, pour gagner, tous les moyens sont bons. MĂȘme, s\'il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l\'aide de Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d\'ingĂ©niositĂ©. Mais il n\'est pas facile d\'ĂȘtre une armĂ©e de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, aprĂšs la bataille, on rentre Ă  la maison, les vĂȘtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret... ‱ Musique originale composĂ©e par Klaus Badelt Le compositeur Klaus Badelt retrouve le cinĂ©ma français et un film avec des enfants aprĂšs LE PETIT NICOLAS en travaillant pour la premiĂšre fois avec le cinĂ©aste Yann Samuell pour ce remake de LA GUERRE DES BOUTONS. On y entend aussi les titres “Jenny, Jenny” de Little Richard, “Rock the joint this morning” de Hal Paige & The Wailers, “J’ai Dix Ans” d’Alain Souchon... [© Texte Cinezik] ‱ Sortie de la BO Original Score [musique originale] ‱ Sony Music En digital 3 octobre 2011, en CD 10 octobre 2011 Tracklist de la BO en CD ou Digital1 Un Gibus peut en cacher un autreKlaus Badelt2 Premier ministre des enfantsKlaus Badelt3 ProcessionKlaus Badelt4 Rock the joint this morningHal Paige & The Wailers5 Tous les matins...Klaus Badelt 6 Commando spĂ©cialKlaus Badelt7 La guerre a repris !Klaus Badelt8 Devenir quelqu'unKlaus Badelt9 Destructeur ou Ratiboizeur ?Klaus Badelt10 Avorton de prune pourrie !Klaus Badelt11 Au pays de l'indĂ©pendanceKlaus Badelt12 A mains nuesKlaus Badelt13 Jenny, JennyLittle Richard14 MamanKlaus Badelt15 Parents en pĂ©tardKlaus Badelt16 CraiesKlaus Badelt17 Une lumiĂšre brilleKlaus Badelt18 Accords tacitesKlaus Badelt19 J'Ai Dix AnsAlain Souchon Voir le calendrier des Autour de cette BO Reportage sur l'enregistrement de la BO Ă  Abbey Road Le Film 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, ĂągĂ©s de 7 Ă  14 ans, menĂ©e par l\'intrĂ©pide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurĂ©s. Une guerre sans merci, qui dure depuis des gĂ©nĂ©rations. On se bat pour l\'honneur et la fidĂ©litĂ© et, pour gagner, tous les moyens sont bons. MĂȘme, s\'il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l\'aide de Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d\'ingĂ©niositĂ©. Mais il n\'est pas facile d\'ĂȘtre une armĂ©e de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, aprĂšs la bataille, on rentre Ă  la maison, les vĂȘtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret... Avec Eric Elmosnino, Mathilde Seigner, Fred Testot...France1h35Distribution UGC Distribution Calendrier des Films & SĂ©ries Klaus Badelt Klaus Badelt a Ă©galement Ă©crit la musique de The Pledge Sean Penn, 2001 ‱ Beat The Drum David Hickson, 2003 ‱ Invincible Werner Herzog, 2001 ‱ K-19 The Widowmaker Kathryn Bigelow, 2002 ‱ Wu ji, la lĂ©gende des cavaliers du vent Chen Kaige, 2006 ‱ Poseidon Wolfgang Petersen, 2006 ‱ Premonitions Mennan Yapo, 2007 ‱ Rescue Dawn Werner Herzog, 2008 ‱ Pour elle Fred CavayĂ©, 2008 ‱ Le Petit Nicolas Laurent Tirard, 2009 ‱ Solomon Kane Michael J. Bassett, 2009 ‱ L'Immortel Richard Berry, 2010 ‱ L'Arnacoeur Pascal Chaumeil, 2010 ‱ The Extra Man Shari Springer Berman, Robert Pulcini, 2010 ‱ A bout portant Fred CavayĂ©, 2010 ‱ Vos avis
\n \n chanson la guerre des boutons mon pantalon

Aumilieu des annĂ©es 80, les tendances casual sont clairement identifiĂ©es. On assiste Ă  une copie parfaite des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es Ă  succĂšs avec des teddies en laine, Levi’s 501, chemises hawaĂŻennes, survĂȘtements fluos, pulls tricotĂ©s Ă  la main, gilets matelassĂ©s rĂ©versibles, vestes en nylon et pantalons kakis.

Des annĂ©es qu’on ne sait plus Ă  quel sein se vouer. La fĂ©minitĂ© ne se nicherait plus dans notre dĂ©colletĂ©, mais dans nos fesses. L’automne 2015 sonne le glas de cette guerre chaude, notre nouvel atout sexy c’est notre taille, de guĂȘpe Ă©videmment. Cette rĂ©volution quasi culturelle a commencĂ©, l’an passĂ©, avec la rĂ©apparition dans les rayons du jean qui monte et emboĂźte bien les hanches, façon DrĂŽles de dames ». La rentrĂ©e 2015 signe la disparition du nombril ! Avec l’explosion des seventies dans la mode, la taille haute est de retour. Les pantalons Ă  pattes d’eph ou carrĂ©ment Ă  pinces grand come-back, filez chez Vanessa Seward se boutonnent presque sous les omoplates. Du coup, les braguettes qui montent qui montent n’en font qu’à leur tĂȘte et s’ornent de boutons de toutes les couleurs. Les jupes, crayon, portefeuille ou plissĂ©es, se portent haut et bien serrĂ©es. Quant Ă  la ceinture, c’est the » accessoire voir notre compte rendu des dĂ©filĂ©s printemps-Ă©tĂ© 2016 p. 28 dans le magazine en kiosque. Elle do ne un coup de moderne aux vestes, chandails, manteaux. Tu peux mĂȘme ceinturer ton trench avec une grosse corde achetĂ©e au BHV », m’a dit un des grands gourous de la mode Ă  ELLE, une fille Ă  l’allure folle qui peut porter n’importe quoi. Parce que moi, perso, avec mon imper et ma corde, je ressemble Ă  FrĂšre Tuck, le moine de Robin des Bois ». Mais, si on s’en tient Ă  ses classiques, tout ça c’est bien joli, ça allonge la gambette et ça fait une tournure de reine. ProblĂšme, aprĂšs des annĂ©es de jean tombant sur les fesses, notre tour de taille a pris quelques centimĂštres. Morphologiquement, nos silhouettes se sont transformĂ©es, nos ventres se sont arrondis et il faudra se remettre Ă  la gym pour rentrer dignement dans les pantalons de la saison. Plus sĂ©rieusement, ce changement de lignes n’est pas un dĂ©tail. En cette annĂ©e du centenaire de la naissance de Barthes, offrons-nous un moment de sĂ©miologie du placard. On connaĂźt la chanson, Roland, tout a un sens ! Alors, que signifie cette renaissance ? C’est cousu de fil blanc, endettĂ©e, la France se serre la ceinture ! Et se remĂ©more avec nostalgie les annĂ©es 50, celles de la croissance, du plein-emploi, du New Look de Christian Dior qui Ă©tranglait la taille et faisait virevolter les jupes. Il y a juste un hic pourquoi François Hollande n’arrive-t-il, lui, quasiment plus Ă  fermer sa veste ? Serait-il le seul Français Ă  ne pas se serrer la ceinture ? On prĂ©fĂšre croire que ce PrĂ©sident rebondi annonce un rebond de l’économie. De taille nouveau numĂ©ro de ELLE cĂ©lĂšbre le retour de la fĂ©minitĂ©. A dĂ©couvrir en kiosque ce vendredi 02 octobre rKgYlCA.
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