LaGuerre des boutons. 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, ùgés de 7 à 14 ans, menée par l\'intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l\'honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les
Paroles de la chanson TraĂźne tes couilles par Chansons Paillardes Re, re, regarde donc CrĂ© nom de nom La petite dame au second Qui est Ă son balcon Qui a les yeux fixĂ©s comme un canon Sur le deuxiĂšme bouton De mon pantaki, de mon pantaka De mon pantako, de mon pantalon. Refrain Trainâ tes couilles par terre Prends ta pine Ă deux mains, mon cousin Nous partons en guerre A la chasse aux putains Ce nâest pas par le cul Que se font les cocus Mais câest bien par le con Que les cocus se font. Re, re, re, regarde donc CrĂ© nom de nom Les beaux nichons CrĂ© nom de Dieu Les jolis yeux ! CrĂ© nom dâun chien Et toi, et moi, ça ferait du bien ! Elle est pucelle bis Non, non, non, ce nâest pas vrai Y a-t-il des cocus parmi nous ? Lesquels sont-ce ? bis Y a-t-il des cocus parmi nous ? Tous, tous, tous !
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Ilchantait des chansons à textes sur la vie, la mort, la guerre. Je vous conseille ces deux chanteurs qui représentent à merveille la vraie chanson française. Nous remercions l'association Cultures du Coeur , grùce à qui nous avons pu aller assister à ce concert, et grùce à qui nous pouvons souvent assister à des événements culturels et sportifs.
La tenue du fantassin Avant-propos Nous continuons la description de lâĂ©quipement du fantassin, celui quâil avait au tout dĂ©but de la guerre. Pour le moment, câest lâuniforme de lâhomme de troupe qui nous concerne, les particularitĂ©s de celui de lâofficier sera abordĂ© plus tard. Certaines descriptions prĂ©sentĂ©es ci-dessous se retrouvent dans certains sites toujours remarquablement bien faits. Nous en signalons quelques-uns mais il en existe bien dâautres que nous citons au grĂ© de notre avancement dans la prĂ©sentation de ce sujet. Blog Artois 1914, Les Français Ă Verdun â 1916, Les collections de Wab, LâarmĂ©e française de lâĂ©tĂ© 14, Le Nous essayons de donner les informations, en notre connaissance, les plus exactes mais sommes nĂ©anmoins toujours Ă la recherche dâinformations complĂ©mentaires pour amĂ©liorer les descriptifs dont nos sources restent parfois parcellaires ou imprĂ©cises. Nous vous remercions de contribuer Ă cette recherche de prĂ©cision par lâintermĂ©diaire de lâonglet contact. Photo dâun mannequin montrant un fantassin en aoĂ»t 19147 [Fantassin du 27e © musĂ©e de lâArmĂ©e Dist. RMN-Grand Palais photo Emilie Cambier et Pascal Segrette] Officier dâInfanterie en aoĂ»t 1914 Ăquipement en cuir Les jambiĂšres Au dĂ©but de la guerre, elles ont subi 2 modifications depuis 1887, date de leur mise en service. En juillet 1912, une fente est ajoutĂ©e sur lâarriĂšre au centre, afin quâelles sâajustent mieux aux brodequins. En juin 1913, le mode de fermeture est modifiĂ©. Un cĂŽtĂ© est dĂ©sormais composĂ© de haut en bas de un oeillet, deux crochets et deux Ćillets. Lâautre est composĂ© de haut en bas de trois crochets et un Ćillet. Le tout est toujours fermĂ© par un lacet en cuir. A lâusage, les jambiĂšres sâavĂšrent trĂšs inconfortables, trop petites, elles scient les mollets. Beaucoup de fantassins Ă©taient munis des fameuses bandes molletiĂšres qui nĂ©cessitaient temps et dextĂ©ritĂ© pour les ajuster ! Le ceinturon A lâentrĂ©e en guerre, les soldats sont Ă©quipĂ©s du ceinturon modĂšle 1845. Câest lâeffet le plus ancien de lâuniforme français. Il est en cuir cĂŽtĂ© chair Ă lâintĂ©rieur et vers lâextĂ©rieur cirĂ© en noir. Un cĂŽtĂ© est muni dâune grosse plaque en cuivre alors que lâautre dâun anneau plat cousu au ceinturon. Cet anneau vient se crocheter dans un crochet plat soudĂ© sous la plaque en cuivre. Le principal inconvĂ©nient du ceinturon rĂ©side dans la maniĂšre dâajuster sa longueur, qui nâest pas du-tout pratique. En effet, lâajustement se fait en faisant coulisser et glisser en force le cuir sous lâattache de la boucle. Le surplus de cuir est ensuite maintenu plaquĂ© grĂące Ă un passant mobile. La boucle en cuivre nâest donc pas solidaire du cuir, et avec le temps, le ceinturon se desserre petit Ă petit, obligeant dâĂȘtre souvent rĂ©ajustĂ©. En plus de cela, la boucle en cuivre est assez imposante et ne passe pas dans les passants des cartouchiĂšres et du porte-baĂŻonnette. A chaque fois que lâĂ©quipement doit ĂȘtre montĂ©, il faut dĂ©solidariser la plaque du ceinturon, passer les Ă©lĂ©ments Ă charger et rĂ©ajuster la longueur du ceinturon. Autant dire quâavec cet effet, rien nâest fait pour faciliter lâhabillement des soldats ! Il faut attendre 1903 pour que la plaque en cuivre soit enfin remplacĂ©e par une boucle en cuivre Ă 2 ardillons, permettant cette fois ci le passage dans les passants des Ă©lĂ©ments de charge. Ce nouveau modĂšle est distribuĂ© en 3 tailles 110, 115 et 125 cm. Le modĂšle moyen comporte 2 rangĂ©s de 11 trous et ce nombre varie sur les 2 autres modĂšles. ModĂšle 1845 Ă boucle coulissante source SystĂšme dâattache du ceinturon Ă boucle Ceinturon Ă ardillons Ceinturon et bretelles Il pourrait apparaĂźtre Ă©trange de parler si longuement de cet Ă©lĂ©ment de lâuniforme du soldat. Il ne faut pas non plus le confondre avec ceinture et bretelles qui ont vocation Ă empĂȘcher le pantalon de tomber. Ceci pourrait ĂȘtre plaisant et risible, mais perdre son pantalon lorsque lâon monte Ă lâassaut est un risque de se faire tuer supplĂ©mentaire. Le rĂŽle du ceinturon est tout autre, il fait partie de lâuniforme Ă part entiĂšre. Laissons de cĂŽtĂ© son aspect esthĂ©tique relevant de considĂ©rations dâapparat pour nous attacher Ă son cĂŽtĂ© utilitaire. Ce ceinturon sert Ă y accrocher tout ce dont le soldat aura besoin dans les moindres dĂ©placements. Y sont accrochĂ©s les 3 cartouchiĂšres pouvant contenir jusquâĂ 40 cartouches chacune, 5 paquets de 8, donc 120 en tout. Les cartouchiĂšres sont si lourdes que des bretelles de suspension sont nĂ©cessaires pour aider Ă maintenir le tout. Ces bretelles ont Ă©galement le nom de brelage. Ensemble ceinture et brelage photo actuelle Le ceinturon du fantassin date de 1845 et ses dimensions sont rĂ©glementĂ©es. Cuir noir de 53 mm de large. Pour le fermer, on a retenu le systĂšme de boucle coulissante en cuivre. SystĂšme pratique lorsque lâon ne porte rien mais qui devient inadaptĂ© quand on voit le poids de lâĂ©quipement Ă soutenir. Ce ceinturon se desserre tout le temps. Il sera peu Ă peu remplacĂ© par le modĂšle 1903, modĂšle dont lâattache est Ă double ardillon pointe de mĂ©tal qui sâinsĂšre dans des Ćillets. Sur le devant du ceinturon, se trouve une plaque en cuivre du plus bel effet. On tenta de moderniser le ceinturon en 1873 mais la plaque de cuivre avait la mauvaise idĂ©e de reflĂ©ter un peu trop bien le soleil ce qui en faisait un point de fixation idĂ©al pour un tireur lointain. A la mobilisation, le modĂšle 1873 est le plus courant, cependant, jugĂ© trop voyant Ă cause des reflets des rayons du soleil sur la boucle en cuivre, il est petit Ă petit remplacĂ© par le modĂšle 1903. Cependant, la quantitĂ© impressionnante du ceinturon modĂšle 1845 dans les entrepĂŽts de stockage ne rend pas facile cette rĂ©forme et ce modĂšle sera encore frĂ©quent durant tout le premier semestre de lâannĂ©e 1915, mais avec sa boucle repeinte en noir. Le modĂšle antĂ©rieur reprit âhĂ©lasââ du service ! Ce ceinturon sert de point dâattache Ă tout ce qui doit ĂȘtre rapidement accessible. Y est accrochĂ©e tout dâabord lâindispensable gourde, compagne de la gamelle que nous verrons plus bas et les 3 cartouchiĂšres. Les bretelles de suspension Les bretelles de suspension, que lâon peut Ă©galement appeler brelage », servent Ă soutenir le poids des 3 cartouchiĂšres. Elles sont confectionnĂ©es en cuir noir retournĂ©. Elles sont formĂ©es de 3 branches en Y qui sont reliĂ©es ensemble par un anneau dorsal en laiton. A chaque extrĂ©mitĂ©, un crochet en cuivre vient se crocheter Ă lâanneau de la cartouchiĂšre. Des trous percĂ©s dans chaque branche permettent de rĂ©gler en hauteur des crochets. A lâentrĂ©e en guerre, câest le modĂšle 1892 qui Ă©quipe le fantassin français. Le modĂšle antĂ©rieur reprit du service ! Ce ceinturon sert de point dâattache Ă tout ce qui doit ĂȘtre rapidement accessible. Y est accrochĂ©e tout dâabord lâindispensable gourde, compagne de la gamelle. Bretelles de suspension modĂšle 1892 collection Ă©ric Les 3 cartouchiĂšres A lâentrĂ©e en guerre, les soldats sont Ă©quipĂ©s des 3 cartouchiĂšres modĂšle 1888. Deux sont ventrales et une est dorsale. Elles sont fixĂ©es au ceinturon grĂące Ă 2 passants en cuir, et aux bretelles de suspension par 1 anneau mĂ©tallique. Chacune peut contenir jusquâa 5 paquets de 8 cartouches, soit 40 cartouches par cartouchiĂšre. La cartouchiĂšre dorsale est trĂšs gĂȘnante, car elle empĂȘche le soldat de se coucher, et mĂȘme de sâasseoir sans quâil la sente en permanence au bas de son dos. En 1905, une modification est apportĂ©e. Les 2 passants en cuir sur la face arriĂšre de la cartouchiĂšre sont remplacĂ©s par un triangle de cuir plus large enfin de permettre Ă la boucle en cuivre du ceinturon modĂšle 1845 de pouvoir passer voir le paragraphe sur le ceinturon ci-dessus. TrĂšs vite, un dĂ©faut est constatĂ© si le crochet de la bretelle de suspension vient Ă se dĂ©crocher, le haut du triangle, en raison du poids de la cartouchiĂšre, glisse sous la bande de cuir verticale, puis sous le ceinturon et la cartouchiĂšre tombe au sol. Pour remĂ©dier Ă ce problĂšme, il est prĂ©coniser de tordre lâanneau en fer Ă 90°, mais cette mesure de fortune nâest pas entiĂšrement fiable et sera peu utilisĂ©e. CartouchiĂšre, cuir brun, devant CartouchiĂšre, cuir brun, arriĂšre Les 2 types dâattaches source Autour du ceinturon La musette Sur le devant, chacun sâest adjoint une sacoche personnelle en toile oĂč sây trouve ce que chacun juge indispensable Ă son quotidien. Qui y met son tabac, sa pipe son briquet. Le fameux Scaferlati dont on bourrait les bonnes bouffardes. Nous en reparlerons avec lâarticle sur lâalcool et le tabac des tranchĂ©es. Indispensable, le briquet qui deviendra objet culte aprĂšs quelques mois. Le briquet mĂ©ritera un article complet lors de lâĂ©tude de lâArt des tranchĂ©es ! Le briquet Ă mĂšche amadou volant la vedette au briquet Ă pĂ©trole. Lâallumette sujette Ă lâhumiditĂ© Ă©tant bannie ou presque. Certains poilus prĂ©fĂšrent tabac Ă chiquer tandis que dâautres restent fidĂšles Ă la cigarette, la fameuse troupe » qui existait encore dans les annĂ©es 1980 parmi les derniers conscrits de lâArmĂ©e Française ! Je vous parle dâun temps que ceux de moins de 50 ans ne peuvent pas connaĂźtre ! Nous reparlerons du tabac un peu plus tard. Revenons au contenu de la sacoche personnelle. Certains y gardent prĂ©cieusement, qui une mĂšche de cheveux de la bien-aimĂ©e, qui un peu de terre du pays. On y place un peu de nourriture ou beaucoup pour certains Et bien dâautres choses encore dont les crayons, calepins, mĂ©dicaments et aussi un peu dâargent pour amĂ©liorer lâordinaire ou jouer aux jeux de hasard⊠Bien moins risquĂ© que le jeu, Ă la vie Ă la mort, quâils jouent tous les jours contre les Allemands. Ce quâemportent les poilus nĂ©cessite parfois lâutilisation dâune deuxiĂšme puis dâune troisiĂšme musette pour ceux que lâon surnomme affectueusement les Ă©cureuils ». La musette de dĂ©but de guerre est le modĂšle 1892 de couleur variable de beige clair Ă marron foncĂ© selon le tissu qui la confectionne. Les coutures ont Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es au niveau de la sangle pour en amĂ©liorer la soliditĂ©. MĂȘme si lâon donne lâimpression de sâattarder sur cet Ă©lĂ©ment de lâĂ©quipement, il est avec la gourde et la gamelle, lâĂ©lĂ©ment de lâĂ©quipement du soldat dont lâutilisation est la plus frĂ©quente. Sacoche source La gourde et la gamelle La gourde est un Ă©lĂ©ment de survie indispensable Ă toute personne vivant sur le terrain ». Elle lâest dâautant plus pour le militaire qui parfois et mĂȘme souvent, nâa pas la possibilitĂ© de se ravitailler. Et un problĂšme supplĂ©mentaire est de se procurer de lâeau potable sous risque de contracter des intoxications digestives de toutes sortes dont la fameuse diarrhĂ©e, insupportable pour qui ne peut se dĂ©shabiller. Le modĂšle de gourde fourni aux fantassins est un modĂšle datant de 1877. Il est un des rares Ă©quipements qui fassent lâunanimitĂ© par son cĂŽtĂ© pratique. Il est constituĂ© de 2 coquilles embouties en tĂŽle inoxydable car Ă©tamĂ©es recouvertes dâune couche dâĂ©tain inoxydable. Dâune contenance dâun litre, elle se pose facilement grĂące Ă son fond plat. Il existe aussi un modĂšle de 2 litres que portent les Africains ». Pour la transporter, elle est menue dâune sangle en cuir de vache noir ou vache fauve demi-nourri » selon le descriptif officiel ! Avec la gourde, est fourni le quart » en acier inoxydable aussi qui permet de boire eau, cafĂ© ou autre⊠Cette gourde sera aussi une amie de beaucoup de soldats qui prĂ©fĂ©raient la remplir de gnĂŽle ou plus souvent de vin distribuĂ© sans retenue Ă la troupe. Le choix du vin nâest pas un mauvais choix en soi. Le vin se rĂ©vĂ©lant moins dangereux Ă boire que de lâeau souvent souillĂ©e et impropre Ă la consommation. Nous reviendrons en son temps sur les consommations de tabac et dâalcool dans les tranchĂ©es. Un sujet bien plus quâanecdotique ! source Les photos suivantes proviennent du site Les collections de Wab Bidon modĂšle 1877, contenance 1 litre Avec le modĂšle pour 2 litres La gamelle rĂ©glementaire au dĂ©but du conflit date de 1852. Elle est de forme ronde et elle aussi est fabriquĂ©e en fer Ă©tamĂ©. Un couvercle la complĂšte. Pour ne pas se perdre, corps et couvercle sont reliĂ©s par une petite chaĂźne accrochĂ©e Ă une des 2 poignĂ©es. Une courroie non visible sur la photo, permet de lâaccrocher en haut du havresac. La fixation est Ă©tudiĂ©e pour la fixer Ă lâarriĂšre du soldat et ainsi permettre le tir couchĂ©. Dâune capacitĂ© dâun litre environ, elle est accompagnĂ©e des indispensables cuillĂšre et fourchette en fer blanc. Sây ajoutent un ouvre-boite, parfois partagĂ© Ă plusieurs. Lâintendance nâa pas prĂ©vu de couteau. Il est coutumier que le fantassin se serve dâun qui lui appartient ou aussi du couteau de combat rĂ©glementaire Lebel. Au ceinturon, y sont accrochĂ©s encore la baĂŻonnette, la fameuse Rosalie », et parfois diffĂ©rents outils comme des pinces coupantes pour les barbelĂ©s etc⊠nous reviendrons plus en dĂ©tail sur lâarmement et les outils du fantassin ultĂ©rieurement. Gamelle modĂšle 1852 et couverts Quarts modĂšle 1888, fer blanc Revenons aux vĂȘtements ! La vareuse Cette partie de lâuniforme est une de celle qui pose le plus de problĂšme avant lâadoption de la vareuse. En 1914, elle nâest pas une piĂšce officielle » de lâĂ©quipement. Elle est comme le bonnet de police, considĂ©rĂ©e comme un vĂȘtement de casernement, de repos. Elle est peu apprĂ©ciĂ©e par les soldats de par sa coupe qui se termine au bas du dos ce qui lui vaudra son surnom de ras de cul » et qui laisse dĂ©nudĂ© le dos au niveau des reins. Et comme les chambrĂ©es sont parfois mal chauffĂ©es ! Sur le devant, elle se fermait par une rangĂ©e de neuf boutons et de couleur gris de fer bleutĂ© ». Vareuse 1870 gris de fer bleutĂ© » dite »ras de cul » ModĂšle officier source En 1897,les troupes disposeront dâune veste un eu plus longue dite de sortie qui ne possĂšde plus que 7 boutons et qui a lâavantage de descendre plus bas dans le dos et qui rotĂšge ainsi plus du froid. Mais son usage nâest pas gĂ©nĂ©ralisĂ©. ModĂšle 7 boutons source ModĂšle Ă 7 boutons du 19Ă©me Une confusion sâinstalle souvent avec la vareuse des Chasseurs Alpins entrĂ©e en service le 28 janvier 1891 et qui est connue sous le nom de vareuse dolman » elle est confectionnĂ©e en drap bleu foncĂ©. La vareuse ferme par sept petits boutons dâuniforme, comporte deux poches sur chaque devant et une patte de ceinturon Ă trois pointes. Sur le cĂŽtĂ© gauche est pratiquĂ©e une fente verticale de 200 mm de long. Les manches se terminent par un parement-botte de 130 mm de hauteur. Le collet qui est rabattu haut de 110 mm reçoit sur ses deux angles une patte en drap dĂ©coupĂ© en triangle, avec numĂ©ros de rĂ©giment en drap jonquille. PlacĂ©e sous le collet, une patte volante sert Ă fermer le col lorsquâil est relevĂ©. Les chasseurs alpins sont trĂšs satisfaits de par son confort et son cĂŽtĂ© pratique. Au point que dâautres unitĂ©s essayent de sâen pourvoir. La volontĂ© dâuniformisation des uniformes de lâArmĂ©e française voulue par le haut commandement dĂšs la fin de 1914 fait adopter un modĂšle unique de vareuse pour toutes les armes. La description officielle est Veste Ă col droit avec une Patte de ceinturon cĂŽtĂ© gauche, une fermeture Ă cinq boutons, une fente de chaque cĂŽtĂ© pour donner de lâampleur, deux poches extĂ©rieures de hanches rapportĂ©es et fermant avec un bouton, deux poches de poitrine intĂ©rieures en toile fermant Ă©galement par un bouton mais par souci de simplification, pas de doublure. Lâapparition de nouveaux effets en drap bleu clair mĂ©contente les chasseurs qui obtiennent une exemption aux motifs de maintenir lâesprit de corps trĂšs dĂ©veloppĂ© de cette troupe dâĂ©lite ! Lâargument de lâimpact psychologique de ces tenues sur les Allemands lorsquâils doivent affronter les diables bleus » sic les allemands ont employĂ© en rĂ©alitĂ© lâexpression die schwarzen teufels », ce qui littĂ©ralement signifie les diables noirs » ! Le remplacement de ces vestes prĂ©vues en drap de laine prendra un certain temps il en fallait plusieurs millions ! et lâhiver sera particuliĂšrement froid. Lâintendance va se rĂ©soudre Ă se fournir auprĂšs du maximum de fournisseurs possibles ce qui amĂšne Ă voir des modĂšles en velours ou en lin ou autre et aussi avec du tissu de couleurs variĂ©es ! On rĂ©quisitionnera un peu de tout parmi ceux qui sâĂ©quipaient pour affronter le froid chasseurs, ouvriers dâextĂ©rieur, ouvriers agricoles⊠De mauvaises langues trouvaient Ă notre armĂ©e une allure dâarmĂ©e mexicaine ! Veste toutes armes modĂšle 1914 source La capote modĂšle 1877 La capote qui Ă©quipe les fantassins nâest pas trĂšs diffĂ©rente de sa devanciĂšre, celle de la campagne de 1870. Elle est plutĂŽt chaude car fabriquĂ©e en laine, mais elle a lâinconvĂ©nient dâĂȘtre lourde et encombrante mais surtout mal adaptĂ©e pour le combat. Elle aussi surtout adaptĂ©e Ă la parade avec ses deux rangĂ©es de 6 boutons ceux Ă la grenade, dĂ©crits plus bas qui remplacent les prĂ©cĂ©dents oĂč Ă©tait inscrit le numĂ©ro de lâunitĂ©. LâĂ©lĂ©gance se traduit par lâexistence dâune martingale Ă lâarriĂšre. Une martingale est une bande de tissu ou de cuir, placĂ©e de maniĂšre horizontale dans le dos des vestes ou des manteaux, Ă hauteur de la taille. Selon une description puisĂ©e dans un article de les vestes Ă martingales vont particuliĂšrement bien aux personnes de haute taille, qui cherchent Ă casser un peu une silhouette longiligne. Il est assez difficile de trouver des martingales en France, oĂč elles sont moins rĂ©pandues quâen Angleterre. Ceci nâarrangeait pas nos soldats qui auraient prĂ©fĂ©rĂ© une fente Ă lâarriĂšre, plus efficace pour courir ! Dos de capote modĂšle 1877 avec sa martingale ElĂ©gant manteau Ă Martingale Le devant de la capote est trĂšs Ă©lĂ©gant avec ses 2 pans qui se chevauchent et qui peuvent se relever et sâaccrocher sur le cĂŽtĂ© comme nous pouvons le voir dans les 2 photos prĂ©sentĂ©es plus bas. Mais lâinconvĂ©nient est quâil rend le rouge du pantalon plus visible. Il y a dans la capote des Ă©quipements bien pensĂ©s dans leur utilitĂ© pour le combattant. On remarque les pattes pour enserrer le ceinturon et lâempĂȘcher de glisser et tomber. La capote est doublĂ©e de toile de lin, pour ralentir lâusure due aux frottements sur la laine. Les manches sont fendues et sont fermĂ©es par un petit bouton, ce qui en plus de lâĂ©lĂ©gance facilite les collet est droit et se ferme par un crochet mĂ©tallique. Il est dâun beau rouge garance oĂč figure le numĂ©ro de lâunitĂ©. Sur les Ă©paules, sont prĂ©sents des passants permettant de faire passer les sangles du sac ou du fusil. Les passants servent aussi Ă maintenir les Ă©paulettes dont on se pare durant les dĂ©filĂ©s comme nous pouvons les voir sur la photo du caporal Peugeot. pans relevĂ©s source Mais lâusage » va rapidement mettre en lumiĂšres dâautres dĂ©fauts. Les boutons sont trop voyants, eux-aussi brillent face au soleil,tout comme la couleur du col qui en plus ne protĂšge pas assez du froid. Une fois tout installĂ©, les poches devenaient inaccessibles ! Il ne faut pas croire que tous les dĂ©fauts dont les articles prĂ©cĂ©dents et suivants nâĂ©taient pas connus de la hiĂ©rarchie. Les soldats effectuaient rĂ©guliĂšrement des manĆuvres avec ces Ă©quipements et la plupart des imperfections Ă©taient connues. Les services techniques de lâarmĂ©e essayaient dâen solutionner certains, dâautres Ă©taient mĂ©prisĂ©s. Souvenez-vous de la remarque Ă propos du rouge garance du pantalon La gloire de la Nation obligeait Ă se montrer hĂ©roĂŻque, donc câeĂ»t Ă©tĂ© faire preuve dâune lĂąchetĂ© dâavancer masquĂ© sur lâennemi. » Mais Ă lâĂ©poque, personne nâavait imaginĂ© le scĂ©nario de cette guerre qui dĂ©butait et qui serait finie en quelques semaines. Alors Ă quoi bon engager dâinutiles dĂ©penses pour le pseudo confort du soldat ! En dĂ©cembre 1914, la capote Poiret emplacera petit Ă petit celle qui Ă©tait en service depuis 1877 ! Les boutons et insignes Les boutons source Taille rĂ©elle 22 mm Le bouton dit Ă grenade » est caractĂ©ristique de lâuniforme du fantassin. En 1914, ce sont de magnifiques boutons dorĂ©s lĂ©gĂšrement bombĂ©s en laiton. Le conflit durant, on en fabriqua dans dâautres matiĂšres, en aluminium, en fer et encore en corne en cuir, en bois ou en corozo graine provenant dâun arbre dâAmĂ©rique du sudâ bien adaptĂ©e Ă la fabrication de boutons. Parler des boutons paraĂźt anecdotique mais chaque arme possĂšde le sien propre. Les fantassins sont trĂšs fiers de leurs reprĂ©sentant une grenade qui explose. Grades et insignes Chaque soldat a le numĂ©ro de son unitĂ© visible sur sa tenue. Il est aprĂšs lâuniforme un autre moyen dâidentifier un soldat. Le numĂ©ro de lâunitĂ© est inscrit sur le kĂ©pi et le col de la vareuse. Ceci pourrait paraĂźtre ĂȘtre un dĂ©tail. Mais il permettait de localiser les rĂ©giments en dĂ©but de conflit et organiser les mouvements de troupe. Et petit Ă petit, ces inscriptions permirent dâidentifier les morts au combat et de confondre bon nombre de dĂ©serteurs. Soldats du 113Ăšme de Toulon numĂ©ros sur kĂ©pi et veste Ici exemple de numĂ©ro de rĂ©giment inscrit sur kĂ©pi et col de la tenue. Et qui appartenait Ă un capitaine du 33Ăšme ! source Bertrand Malvaux, antiquaire passionnĂ© de la Grande-Guerre Les grades Sur cette vielle gravure, on voit le systĂšme de reconnaissance de grades mis en place pour lâinfanterie. Almanach Hachette 1917 DĂ©tail des insignes du soldat au gĂ©nĂ©ral Ces signes distinctifs sont cousus sur les bras des soldats. Durant le conflit, des chevrons dâanciennetĂ© et de blessures au combat. Ils ont Ă©tĂ© créés par dĂ©cision ministĂ©rielle du 21 avril 1916. Signes distinctifs qui prennent le nom de brisques » qui sont des chevrons dont la pointe est orientĂ©e vers le bas. Leur crĂ©ation permettait de distinguer les anciens » qui les cousaient sur le bras gauche et pour ceux qui ont dĂ©jĂ payĂ© le prix du sang » qui les cousaient eux sur le bras droit. Pour les lire, il faut compter les chevrons. Sur le bras droit, un chevron = une blessure ! Sur le bras gauche, Le premier chevron correspond Ă une annĂ©e passĂ©e au front vient ensuite sây ajouter une brisque » tous les 6 mois passĂ©s au front. Les brisques Certains soldats arboraient mĂȘme juste en dessous de leurs brisques » officielles une petite barrette horizontale correspondant Ă un trimestre passĂ© au front ; une pure fantaisie que la hiĂ©rarchie tolĂ©rait toutefois car 3 mois passĂ©s au front Ă©tait dĂ©jĂ une Ă©preuve en soit. Mais ne sont retenues que les pĂ©riodes passĂ©es en premiĂšre ligne ou toute pĂ©riode effectuĂ©e en zone des armĂ©es, manĆuvre ou entrainement, repos compris. Les temps passĂ©s en hospitalisation ou en permission sont comptabilisĂ©s. Sont exclus, les temps passĂ©s en convalescence ou aux arrĂȘts. Et toutes les pĂ©riodes qui se passent Ă lâarriĂšre des zones exposĂ©es bien entendu, et la liste est longue ! Beaucoup auraient prĂ©fĂ©rĂ© ne pas avoir ce si peu enviable privilĂšge ! Plus tard dans le conflit seront créées dâautres distinctions, nous abordons le sujet un peu plus bas. La plaque dâidentification A lâexemple de nombreuses armĂ©es, lâArmĂ©e Française Ă©prouve au XIXĂšme siĂšcle, le besoin dâidentifier les hommes tombĂ©s au combat. En France, en 1881 est adoptĂ© un systĂšme utilisĂ© au dĂ©but de la guerre en1914 et qui sera modifiĂ©e par dĂ©cret le 6 juillet 1916. En 1914, le soldat ne portait quâune seule plaque, de forme ovale avec un cordon en coton qui fait figure de chaĂźne. Mais par dĂ©cret du 14 mai 1915 chaque militaire devra porter 2 plaques dâidentification autour du cou. La seconde sera munie dâune chaĂźnette en mĂ©tal. Beaucoup en porterons celle, avec le cordon de tissu, au poignet. Et lâautre autour du cou. Plaque vierge dâidentification de lâArmĂ©e Française Sur ces plaques sont notĂ©s Au recto Le nom, le prĂ©nom et lâannĂ©e de la classe dâappartenance du soldat Au verso Le nom du bureau de recrutement et le numĂ©ro de matricule du soldat au registre de recrutement Exemple recto verso Son utilitĂ© intervient malheureusement Ă la mort du combattant. Lâune des 2 plaques reste sur le cadavre du mort, la seconde Ă©tait retirĂ©e par le gradĂ© tĂ©moin de la mort du soldat. Elle permettait de renseigner le livre de marche du rĂ©giment et de prĂ©venir la famille. Les rĂ©compenses La guerre sâĂ©talant dans le temps, la crĂ©ation de rĂ©compenses et de distinctions se rĂ©pandit. Elles rĂ©pondaient Ă de nombreuses raisons qui sont aussi vieilles que la guerre elle-mĂȘme et flattent parfois plus lâĂ©go de ceux qui les accordent et distribuent que ceux qui les reçoivent. Ce conflit ne dĂ©rogera pas Ă la rĂšgle ! Il y a les multiples citations Ă lâordre du RĂ©giment, de la Brigade, de la Division, de lâArmĂ©e de la Nation. Elles sâaccompagnent de multiples attributs, lâacte officiel, le diplĂŽme, le ruban, lâĂ©toile, les palmes, les mĂ©dailles, le collier, le bĂąton et diverses distinctions⊠Pour les rĂ©giments, on verra se gĂ©nĂ©raliser des signes de reconnaissance qui Ă©taient parfois tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude La fourragĂšre, le caducĂ©e, la pucelle, lâinscription sur le drapeau et les Ă©tendards du RĂ©giment. Un article entier serait nĂ©cessaire pour faire la genĂšse de tous ces signes distinctifs et honorifiques. La chronologie de la participation du 33Ăšme au conflit nous permettra de signaler certaines citations et rĂ©compenses obtenues. Pour le moment on peut signaler quelques signes distinctifs du rĂ©giment. Nous comptons beaucoup sur les connaissances des lecteurs du site pour faire Ă©voluer cette partie de lâarticle. ApparaĂźtrons ou rĂ©apparaĂźtrons durant le conflit la Croix de Guerre la fourragĂšre et la pucelle. La fourragĂšre telle que nous la connaissons apparaĂźt en 1916. La circulaire de crĂ©ation en date du 21 avril de la mĂȘme annĂ©e spĂ©cifie Il est créé un insigne spĂ©cial destinĂ© Ă rappeler dâune façon permanente les actions dâĂ©clat de certains rĂ©giments et unitĂ©s formant corps citĂ©s Ă lâordre de lâarmĂ©e. » Cet insigne sera constituĂ© par une fourragĂšre aux couleurs de la Croix de Guerre. Le 4 fĂ©vrier 1915, Ămile Driant prĂ©sente et soutient devant lâAssemblĂ©e nationale, le rapport de la commission de lâarmĂ©e CrĂ©ons un ordre rĂ©compensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, Ă lui seul, exclut la faveur de lâanciennetĂ©. On lâappellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, Ă quatre branches, surmontĂ©e dâune couronne de lauriers, et suspendue Ă un ruban vert uni, le vert de la mĂ©daille de 1870-1871, dĂ©barrassĂ© des rayures noires qui symbolisaient le deuil de lâautre siĂšcle. Ci-aprĂšs, diverses distinctions relatives au 33Ăšme Malheureusement, nous ne possĂ©dons pas les photographies ou reprĂ©sentations datant de la premiĂšre guerre Mondiale. Ces illustrations, mĂȘme si elles sont actuelles semblent conformes Ă ce quâelles devaient ĂȘtre en 14-18. La fourragĂšre du 33Ăšme aux couleurs de la Croix de Guerre Croix de Guerre Amicale des anciens de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Insigne du 33Ăšme date indĂ©terminĂ©e Drapeau du rĂ©giment dans sa forme la plus rĂ©cente musĂ©e de lâarmĂ©e Et maintenant, passons sous lâuniforme De haut en bas ! La cravate La cravate est une bande de 1,50 mĂštre sur 21 centimĂštres, en calicot teint en bleu marine. Elle a pour vocation de protĂ©ger un peu du froid et les frottements sur le col. Elle se noue par un nĆud plat. cravate le nĆud-plat La chemise La chemise rĂ©glementaire est en flanelle de coton. La flanelle est douce au toucher . Elle a la particularitĂ© dâĂȘtre chaude en hiver. A col droit, elle se ferme au col par un petit bouton en porcelaine. Au niveau de la poitrine, une ouverture de 30 centimĂštres est fermĂ©e par deux boutons identiques Ă celui du col. Elle se rencontre sous diffĂ©rents motifs. A rayures noires, bleues ou rouges et parfois Ă petits carreaux. Pas par effet de mode mais pourquoi pas ? Je vous laisse juge ! Le rĂšglement fixe Ă deux le nombre de chemises perçues par homme. ModĂšle rayĂ© source ModĂšle uni La ceinture de flanelle En 1914, il existe un modĂšle rĂ©glementaire qui sâajuste Ă la taille par un systĂšme de boutons et de bretelles de toile. Elle fait un mĂštre de long sur 38 centimĂštres de hauteur. Cet effet trĂšs peu pratique est rapidement, et cela dĂšs les premiĂšres semaines du conflit, remplacĂ© par un modĂšle dit algĂ©rien de 3 mĂštres de long qui sâentoure autour de la taille. La ceinture abdominale est un vĂȘtement tombĂ© en dĂ©suĂ©tude de nos jours ! Mais un rapport du mĂ©decin chef de la 6Ăšme armĂ©e nous en montre lâutilitĂ©. source Câest ainsi que, le 30 septembre 1914, un aide-major Ă©crivait au colonel du 63Ăšme bataillon de chasseurs la lettre suivante Une Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite a atteint presque tous les membres du bataillon ce qui se traduit par des vomissements et de la tempĂ©rature. On peut craindre une Ă©pidĂ©mie de dysenterie. Les causes en sont le froid humide des nuits, lâimmobilitĂ© dans des abris prĂ©caires et une mauvaise nourriture Ă base de conserves. La solution consisterait Ă mettre au repos les hommes atteints dans des baraquements fermĂ©s et Ă leur donner une alimentation variĂ©e et des boissons chaudes. Autant proposer dâarrĂȘter la guerre ! Pour la mĂȘme pĂ©riode, et Ă lâĂ©chelon dâune division, la 14, le rapport du mĂ©decin-chef Les causes en sont le refroidissement de la tempĂ©rature surtout la nuit et les conditions nĂ©cessairement prĂ©caires et presque antihygiĂ©niques des hommes stationnant presque en permanence dans les tranchĂ©es. Le moyen de lutter contre de pareils accidents paraĂźt limitĂ©. Il y a cependant lieu de veiller au port de la ceinture de flanelle. Les ceintures de flanelle ? Justement, il en manque 4 600 pour la division ! Et lâhiver, le dur hiver de lâAisne nâa pas encore fait sentir sa rigueur. MalgrĂ© quelques timides mesures prises par le commandement, le nombre de malades grandit au fur et Ă mesure que le froid augmente dans la 63Ăšme division, on en compte 331 en octobre 1914, 508 en novembre, 520 en dĂ©cembre, 778 en janvier 1915⊠Service historique de lâarmĂ©e de terre 22 N 382,7â 1er bureau Cet extrait montre Ă lui seul lâutilitĂ© de cette ceinture abdominale si contraignante Ă mettre il est vrai ! Le caleçon Il est en cretonne de coton Ă©cru avec ou sans rayures bleues. La cretonne Ă©tant un tissu costaud, un mĂ©lange de coton et de lin qui servait Ă faire aussi les draps. Il se serre au mollet par un lacet. Le rĂšglement de 1914 prĂ©voit la perception dâun seul effet par homme. Il faudra attendre la circulaire du 20 dĂ©cembre 1920, pour que le soldat perçoive un second caleçon ! Mais heureusement le systĂšme D », lui, avait prĂ©vu du rechange, venu du milieu civil. Sous le caleçon, en 1914 rien nâest rĂ©glementĂ© ! Alors ? Caleçon du soldat en 1914 Les chaussettes En 1914, dans le paquetage, il nâest pas fait rĂ©fĂ©rence aux chaussettes. Par contre, en 1917, les commandes seront de 40 millions de paires. Chaque soldat en recevant 2 Ă 3 paires rĂ©guliĂšrement. Comme pour la ceinture abdominale, la guerre de position et le froid vont rendre cette partie de lâĂ©quipement primordial aux yeux et aux pieds des soldats. Comme nous le verrons, va se dĂ©velopper une maladie qui Ă©tait pratiquement inconnue Ă lâentrĂ©e du conflit et qui prendra le nom de Pied des tranchĂ©es » oĂč lâinsalubritĂ© des tranchĂ©es, particuliĂšrement due Ă lâhumiditĂ© froide et persistante, provoquait la maladie qui prit ce nom du pied des tranchĂ©es, infection apparentĂ©e aux engelures qui dans les cas les plus graves pouvait causer la gangrĂšne et nĂ©cessiter lâamputation.nous en reparlerons avec le sujet de lâhygiĂšne dans les tranchĂ©es. Fournir des chaussettes en laine chaudes lâhiver devint une prioritĂ©, lĂ©tĂ© le coton Ă©tait plus rĂ©pandu et mieux adaptĂ©. Ce problĂšme obnubilait les soldats comme le tĂ©moigne leurs courriers. Au point que tricoter pour fournir des chaussettes aux piou-piou » de 1914 Ă©tait considĂ©rĂ© comme faire preuve de SolidaritĂ© Nationale ! » Comme les modĂšles de crochet prĂ©sentĂ©s par Cousine Claire dans la revue paraissant durant la guerre sous le nom La Femme et la Guerre , Comment travailler pour nos soldats. Photo La femme et la guerre » source lâExpress 2011 Les mouchoirs De coton ou de lin, chaque soldat en recevait 3 dans son paquetage. Il pouvait ĂȘtre un simple carrĂ© de 20cm de cĂŽtĂ©, uni ou avec motifs. Lors de revues de paquetage, il Ă©tait obligatoire de les prĂ©senter et pas seulement pour des raisons rĂ©glementaires mais parce quâil est un Ă©lĂ©ment dâhygiĂšne indispensable dans un pays oĂč la tuberculose faisait des ravages avant quâen 1921, Albert Calmette et Camille GuĂ©rin de lâInstitut Pasteur de Lille essayent avec succĂšs le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908 le fameux BCG. Lâordre de prĂ©sentation du paquetage est immuable sous peine des plus sĂ©vĂšres sanctions cartouches, sacs Ă pain de guerre, bonnet de nuit, martinet pour dĂ©poussiĂ©rer la tenue, guĂȘtres, brosses et autres⊠Ils peuvent aussi servir de pansement et certains seront de forme triangulaire pour cette raison. En faisant des recherches sur cet Ă©lĂ©ment de lâĂ©quipement du soldat qui pouvait paraĂźtre insignifiant, il est apparu que la rĂ©glementation sur cette petite Ă©toffe avait Ă©tĂ© en France plus quâanecdotique ! LâarmĂ©e française, avait confectionnĂ© des mouchoirs dits dâInstruction ». Il en existe 13 rĂ©glementaires suivant la liste ci-dessous N° 1 DĂ©montage remontage fusil 1866 Chassepot N°1bis DĂ©montage remontage du revolver 1873 N°2 DĂ©montage remontage du fusil 1874 Gras N°3 Cavalerie instruction sur le cheval N°4 DĂ©montage remontage de la carabine de Cavalerie 1890 N°4bis Instruction pour le paquetage N°5 Artillerie de Campagne N°6 Aide-mĂ©moire du rĂ©serviste N°7 Secours aux blessĂ©s, hygiĂšne N°8 Placement des effets N°9 Fusil 1886 Lebel N°9bis Fusil 1886 modifiĂ© 1893 Lebel N°10 Pont militaires â Passage des riviĂšres Tous nâĂ©taient plus dâactualitĂ© en 1914 Leur fabrication date de la dĂ©route de 1871 et la nouvelle organisation de lâarmĂ©e de conscription qui en rĂ©sulta en 1872 Le commandant Perrinon imagina la crĂ©ation du Mouchoir dâInstruction », vĂ©ritable manuel pour lâappelĂ© qui y trouvait les informations nĂ©cessaires pour la connaissance indispensable des instructions de base Ă lâexĂ©cution stricte du service. Nous en reproduisons certains ci-dessous. Il est Ă noter quâils sont devenus de vĂ©ritables objets de collection ! Le bonnet de police Câest le 22 juillet 1891 quâil fait partie de lâĂ©quipement du fantassin. Il est lui aussi de couleur Gris de fer bleutĂ© ». Sa forme rĂ©glementaire est en arc de cercle. Il est de forme plus basse devant et derriĂšre, le dessus formant soufflet. Il est pourvu de 2 rabats sur les cĂŽtĂ©s. Pour les maintenir droits, se situe Ă lâintĂ©rieur un crochet mĂ©tallique qui sâaccroche Ă un passant cousu sur lâintĂ©rieur du rabat. Les soldats abaissent les rabats en cas de grand froid pour protĂ©ger leurs oreilles. source copie ? Il est la coiffe rĂ©glementaire lors de la prĂ©sence au repos Ă la caserne ou lors des exĂ©cutions de corvĂ©es. On lâappellerait bonnet de police » car elle aurait Ă©tĂ© portĂ©e tout dâabord par les soldats qui Ă©taient punis et consignĂ©s au poste de police ! Il sera remplacĂ© en 1915 par un bonnet de couleur bleu horizon que nous prĂ©senterons lors de la prĂ©sentation de la tenue de 1915. Cet Ă©quipement paraĂźt lui aussi anodin mais en fait, câest la coiffe qui est la plus utilisĂ©e par les soldats qui somme toute passent heureusement plus de temps Ă lâarriĂšre quâen premiĂšre ligne. Il ne faut pas le confondre avec le bonnet de nuit fait en coton dont dispose chaque fantassin dans son paquetage. Il permet surtout de se prĂ©server des poux lorsque le soldat rĂ©ussit Ă trouver un endroit oĂč sâallonger. ModĂšles de bonnet de nuit en service en 1914 Les chaussures de repos TrĂšs visibles dans les photos reprĂ©sentant le contenu du havresac n°27 ci-dessous Nous venons de passer en revue une partie de lâĂ©quipement et de la tenue du fantassin en 1914. Ce descriptif est loin dâĂȘtre complet et exhaustif. Mais certains Ă©quipements sont hors de cette prĂ©sentation ou seront illustrĂ©s plus tard. Il sâagit surtout dâĂ©lĂ©ments dâentretien souvent indispensables pour entretenir la tenue soumise Ă rude Ă©preuve ! Ce qui nâexclut pas dâen dresser la liste. Manquent donc le descriptif de Cube de fonte 11 Trousse en cuir contenant la bobine 12 Boutons de rechange 13 Ciseaux 14 DĂ© 15 peigne 16 Le nĂ©cessaire de cirage et les lacets Le seau en toile dit aussi vache Ă eau » traitĂ© au moment du creusement des tranchĂ©es Les chaussures de repos BoĂźte Ă graisse 19 courroie de capote 18 Brosses Ă habits 23, Ă lustrer 24, double 25 ,Ă laver 28, dâarmes 26, Ă boutons Sac de petite monture 22 Baguette Ă fusil 21 Patience 29 Martinet 20 Les vĂȘtements chauds abordĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es Le nĂ©cessaire de couture traitĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es Les pansements traitĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es A cela sâajoute les effets personnels timbre, crayon et argent entre autres⊠Le nĂ©cessaire de toilette sera Ă©galement prĂ©sentĂ© dans la vie des tranchĂ©es » dans un sujet sur lâhygiĂšne des tranchĂ©es. Le mois prochain sera abordĂ©e la partie concernant le matĂ©riel collectif. 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FredMella, le dernier des Compagnons de la Chanson, un groupe vocal trĂšs populaire des annĂ©es 1950 Ă 1970, est mort samedi soir Ă
âą Yann Samuell âą âą Au cinĂ©ma le 14-09-2011 âą 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, ĂągĂ©s de 7 Ă 14 ans, menĂ©e par l\'intrĂ©pide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurĂ©s. Une guerre sans merci, qui dure depuis des gĂ©nĂ©rations. On se bat pour l\'honneur et la fidĂ©litĂ© et, pour gagner, tous les moyens sont bons. MĂȘme, s\'il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l\'aide de Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d\'ingĂ©niositĂ©. Mais il n\'est pas facile d\'ĂȘtre une armĂ©e de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, aprĂšs la bataille, on rentre Ă la maison, les vĂȘtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret... âą Musique originale composĂ©e par Klaus Badelt Le compositeur Klaus Badelt retrouve le cinĂ©ma français et un film avec des enfants aprĂšs LE PETIT NICOLAS en travaillant pour la premiĂšre fois avec le cinĂ©aste Yann Samuell pour ce remake de LA GUERRE DES BOUTONS. On y entend aussi les titres âJenny, Jennyâ de Little Richard, âRock the joint this morningâ de Hal Paige & The Wailers, âJâai Dix Ansâ dâAlain Souchon... [© Texte Cinezik] âą Sortie de la BO Original Score [musique originale] âą Sony Music En digital 3 octobre 2011, en CD 10 octobre 2011 Tracklist de la BO en CD ou Digital1 Un Gibus peut en cacher un autreKlaus Badelt2 Premier ministre des enfantsKlaus Badelt3 ProcessionKlaus Badelt4 Rock the joint this morningHal Paige & The Wailers5 Tous les matins...Klaus Badelt 6 Commando spĂ©cialKlaus Badelt7 La guerre a repris !Klaus Badelt8 Devenir quelqu'unKlaus Badelt9 Destructeur ou Ratiboizeur ?Klaus Badelt10 Avorton de prune pourrie !Klaus Badelt11 Au pays de l'indĂ©pendanceKlaus Badelt12 A mains nuesKlaus Badelt13 Jenny, JennyLittle Richard14 MamanKlaus Badelt15 Parents en pĂ©tardKlaus Badelt16 CraiesKlaus Badelt17 Une lumiĂšre brilleKlaus Badelt18 Accords tacitesKlaus Badelt19 J'Ai Dix AnsAlain Souchon Voir le calendrier des Autour de cette BO Reportage sur l'enregistrement de la BO Ă Abbey Road Le Film 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, ĂągĂ©s de 7 Ă 14 ans, menĂ©e par l\'intrĂ©pide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurĂ©s. Une guerre sans merci, qui dure depuis des gĂ©nĂ©rations. On se bat pour l\'honneur et la fidĂ©litĂ© et, pour gagner, tous les moyens sont bons. MĂȘme, s\'il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l\'aide de Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d\'ingĂ©niositĂ©. Mais il n\'est pas facile d\'ĂȘtre une armĂ©e de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, aprĂšs la bataille, on rentre Ă la maison, les vĂȘtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret... Avec Eric Elmosnino, Mathilde Seigner, Fred Testot...France1h35Distribution UGC Distribution Calendrier des Films & SĂ©ries Klaus Badelt Klaus Badelt a Ă©galement Ă©crit la musique de The Pledge Sean Penn, 2001 âą Beat The Drum David Hickson, 2003 âą Invincible Werner Herzog, 2001 âą K-19 The Widowmaker Kathryn Bigelow, 2002 âą Wu ji, la lĂ©gende des cavaliers du vent Chen Kaige, 2006 âą Poseidon Wolfgang Petersen, 2006 âą Premonitions Mennan Yapo, 2007 âą Rescue Dawn Werner Herzog, 2008 âą Pour elle Fred CavayĂ©, 2008 âą Le Petit Nicolas Laurent Tirard, 2009 âą Solomon Kane Michael J. Bassett, 2009 âą L'Immortel Richard Berry, 2010 âą L'Arnacoeur Pascal Chaumeil, 2010 âą The Extra Man Shari Springer Berman, Robert Pulcini, 2010 âą A bout portant Fred CavayĂ©, 2010 âą Vos avis
Aumilieu des annĂ©es 80, les tendances casual sont clairement identifiĂ©es. On assiste Ă une copie parfaite des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es Ă succĂšs avec des teddies en laine, Leviâs 501, chemises hawaĂŻennes, survĂȘtements fluos, pulls tricotĂ©s Ă la main, gilets matelassĂ©s rĂ©versibles, vestes en nylon et pantalons kakis.
Des annĂ©es quâon ne sait plus Ă quel sein se vouer. La fĂ©minitĂ© ne se nicherait plus dans notre dĂ©colletĂ©, mais dans nos fesses. Lâautomne 2015 sonne le glas de cette guerre chaude, notre nouvel atout sexy câest notre taille, de guĂȘpe Ă©videmment. Cette rĂ©volution quasi culturelle a commencĂ©, lâan passĂ©, avec la rĂ©apparition dans les rayons du jean qui monte et emboĂźte bien les hanches, façon DrĂŽles de dames ». La rentrĂ©e 2015 signe la disparition du nombril ! Avec lâexplosion des seventies dans la mode, la taille haute est de retour. Les pantalons Ă pattes dâeph ou carrĂ©ment Ă pinces grand come-back, filez chez Vanessa Seward se boutonnent presque sous les omoplates. Du coup, les braguettes qui montent qui montent nâen font quâĂ leur tĂȘte et sâornent de boutons de toutes les couleurs. Les jupes, crayon, portefeuille ou plissĂ©es, se portent haut et bien serrĂ©es. Quant Ă la ceinture, câest the » accessoire voir notre compte rendu des dĂ©filĂ©s printemps-Ă©tĂ© 2016 p. 28 dans le magazine en kiosque. Elle do ne un coup de moderne aux vestes, chandails, manteaux. Tu peux mĂȘme ceinturer ton trench avec une grosse corde achetĂ©e au BHV », mâa dit un des grands gourous de la mode Ă ELLE, une fille Ă lâallure folle qui peut porter nâimporte quoi. Parce que moi, perso, avec mon imper et ma corde, je ressemble Ă FrĂšre Tuck, le moine de Robin des Bois ». Mais, si on sâen tient Ă ses classiques, tout ça câest bien joli, ça allonge la gambette et ça fait une tournure de reine. ProblĂšme, aprĂšs des annĂ©es de jean tombant sur les fesses, notre tour de taille a pris quelques centimĂštres. Morphologiquement, nos silhouettes se sont transformĂ©es, nos ventres se sont arrondis et il faudra se remettre Ă la gym pour rentrer dignement dans les pantalons de la saison. Plus sĂ©rieusement, ce changement de lignes nâest pas un dĂ©tail. En cette annĂ©e du centenaire de la naissance de Barthes, offrons-nous un moment de sĂ©miologie du placard. On connaĂźt la chanson, Roland, tout a un sens ! Alors, que signifie cette renaissance ? Câest cousu de fil blanc, endettĂ©e, la France se serre la ceinture ! Et se remĂ©more avec nostalgie les annĂ©es 50, celles de la croissance, du plein-emploi, du New Look de Christian Dior qui Ă©tranglait la taille et faisait virevolter les jupes. Il y a juste un hic pourquoi François Hollande nâarrive-t-il, lui, quasiment plus Ă fermer sa veste ? Serait-il le seul Français Ă ne pas se serrer la ceinture ? On prĂ©fĂšre croire que ce PrĂ©sident rebondi annonce un rebond de lâĂ©conomie. De taille nouveau numĂ©ro de ELLE cĂ©lĂšbre le retour de la fĂ©minitĂ©. A dĂ©couvrir en kiosque ce vendredi 02 octobre
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chanson la guerre des boutons mon pantalon