Lamarraine de guerre. Par antenneperonne, le 18 novembre 2014. Auteur : Catherine CUENCA: Editeur : Le livre de poche: Genre : Roman historique: Niveau : Cycle 3 CollĂšge: Mots clĂ©s : Livre \ 2002 Sorti en 2002 511 pages Isbn 9782256910340 RĂ©sumĂ© de Le journal d'AdĂšle Hugo E rouge et le noir Le Journal d'AdĂšle - Paule DU BOUCHET - Histoire d'en Lire E rouge et le noir RĂ©sumĂ© Jeudi 30 juillet 1914. AdĂšle commence enfin le journal qu'elle a reçu pour NoĂ«l un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. En ce 1er aoĂ»t 1914, les cloches de l'Ă©glise de CrĂ©cy se mettent Ă  sonner le tocsin Ă  toute volĂ©e, c'est la guerre! Le journal que tient AdĂšle l'aidera-t-il Ă  avoir moins peur? Ses frĂšres mobilisĂ©s reviendront-ils Ă  la ferme? Reverra-t-elle Lucien, son filleul de guerre, venu un jour en permission? Qu'adviendra-t-il d'Alette, sa meilleure amie? Les annĂ©es passent dans le petit village de Bourgogne, rythmĂ©es par les travaux des champs, les nouvelles du front. La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de "l'arriĂšre", endeuille les campagnes. AdĂšle grandit et rĂȘve de devenir institutrice dans un monde meilleur... Le rĂ©cit poignant d'une jeune fille sensible et courageuse prise dans la tourmente de la PremiĂšre Guerre mondiale. Et il est recommandĂ© en accompagnement des programmes du collĂšge Roman historique - classe 5e / 4e. A lire aussi, d'autres chroniques au sujet du roman Le Journal d'AdĂšle de Paule DU BOUCHET - Le Journal d'AdĂšle sur le blog Lire pour le plaisir - Le Journal d'AdĂšle sur le blog Sir this & lady that - Le Journal d'AdĂšle sur le blog Les lectures de Livraline. Le journal d adĂšle rĂ©sumĂ© par chapitre 5 Le journal d'AdĂšle Viabooks Le journal d adĂšle rĂ©sumĂ© par chapitre 12 Espagne DĂ©couvrez la Slow City oĂč l’on vit mieux – MaisonAuTop Magazine 1 DĂ©co, RĂ©novation & Design Le journal d adĂšle rĂ©sumĂ© par chapitre 21 RĂ©chauffeur pahlen 6 kw monophasĂ© 12 Le journal d'adele - Paule Du Bouchet Tard je t'ai aimĂ© - Les soeurs d'Azille - Roland Giraud Quiz sur l effet de serre en arabe Caen nantes voiture et N°1 Tapis et Paillasson PersonnalisĂ© Meilleurs Prix WIKOM Roman jeunesse autour de la premiĂšre guerre mondiale Le journal d'AdĂšle Paule du Bouchet Gallimard Jeunesse, 2007 Folio Junior 876, 140 pages 9 78-2-07-061296-3, 5, 50 € ThĂšmes Mort – Histoire – AmitiĂ© – Amour – Famille – Ferme – France – PremiĂšre Guerre mondiale – Journal intime PrĂ©sentation de l'Ă©diteur "Jeudi 30 juillet 1914
 AdĂšle commence le journal qu'elle a reçu pour NoĂ«l un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. Les annĂ©es passent dans le petit village de CrĂ©cy, en Bourgogne, rythmĂ©es par les travaux des champs, les nouvelles du front
 La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de " l'arriĂšre ", endeuille les campagnes. AdĂšle grandit et rĂȘve de devenir institutrice dans un monde meilleur
" RĂ©sumĂ© Tout au long de la guerre, AdĂšle, jeune adolescente va tenir son journal intime. Nous allons donc la suivre, non pas pas Ă  pas, au jour le jour, mais au grĂ© de ses envies, et de Ă©vĂšnements de sa vie. En effet nous sautons parfois de longue pĂ©riode. RĂ©sumĂ© AoĂ»t 1914 AdĂšle a treize ans et demi, bientĂŽt quatorze. Elle commence son journal et lui confie les rĂȘves qu'elle a dans la tĂȘte devenir institutrice par exemple, Ă©pouser un garçon de la ville. Mais la guerre est lĂ . Cette fois, c'est sĂ»r, on va regagner l'Alsace et la Lorraine. Et elle sera courte, cette guerre. Les deux frĂšres d'AdĂšle reviendront pour les vendanges, au pire pour NoĂ«l. Mais la guerre s'enlise, s'enterre dans les tranchĂ©es quatre annĂ©es de froid, de boue, de sang. Et quand sonnera enfin l'armistice, le 11 novembre 1918, toutes les familles auront versĂ© leur tribut de deuil Ă  la Grande Guerre. Isabelle CarrĂ© est AdĂšle. Sa voix fraĂźche fait revivre tous les sentiments qui habitent ce journal intime, les peines, les souffrances, l'indignation devant le massacre, mais aussi les joies vraies, profondes qui Ă©mergent pourtant dans ces annĂ©es de douleur. Un trĂšs beau moment d'Ă©motion pour tous, enfants ou adultes. Le Journal d'AdĂšle - Paule DU BOUCHET - Histoire d'en Lire Pourquoi en ce 1er aoĂ»t 1914, les cloches de l'Ă©glise de CrĂ©cy se mettent-elles Ă  sonner Ă  toute volĂ©e? Le journal que tient AdĂšle l'aidera-t-il... Lire la suite 3, 05 € Neuf DĂ©finitivement indisponible Pourquoi en ce 1er aoĂ»t 1914, les cloches de l'Ă©glise de CrĂ©cy se mettent-elles Ă  sonner Ă  toute volĂ©e? Le journal que tient AdĂšle l'aidera-t-il Ă  avoir moins peur? Ses frĂšres mobilisĂ©s reviendront-ils Ă  la ferme? Reverra-t-elle Lucien, son filleul de guerre, venu un jour en permission? Qu'adviendra-t-il d'Alette, sa meilleure amie? Les annĂ©es passent, AdĂšle grandit. Une histoire bouleversante pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Date de parution 01/10/1995 Editeur Collection ISBN 2-07-058699-5 EAN 9782070586998 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 141 pages Poids 0. 15 Kg Dimensions 14, 2 cm × 19, 0 cm × 0, 8 cm Livre \ 1995 Sorti en 1995 141 pages Isbn 9782070586998 RĂ©sumĂ© de Le journal d'AdĂšle Pourquoi en ce 1er aoĂ»t 1914, les cloches de l'Ă©glise de CrĂ©cy se mettent-elles Ă  sonner Ă  toute volĂ©e? Le journal que tient AdĂšle l'aidera-t-il Ă  avoir moins peur? Ses frĂšres mobilisĂ©s reviendront-ils Ă  la ferme? Reverra-t-elle Lucien, son filleul de guerre, venu un jour en permission? Qu'adviendra-t-il d'Alette, sa meilleure amie? Les annĂ©es passent, AdĂšle grandit. Une histoire bouleversante pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. MĂ©moires Gratuits Le Journal D'adele. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par ‱ 17 Janvier 2014 ‱ 764 Mots 4 Pages ‱ 2 963 Vues Page 1 sur 4 Fiche de lecture Le journal d'AdĂšle PremiĂšre partie 1PrĂ©sentation Le journal d'AdĂšle a Ă©tĂ© Ă©crit par Paule du Bouchet par l'Ă©dition Gallimard Jeunesse et la collection Folio Junior et parut pour la premiĂšre fois en octobre 1995. Ce livre est n'est pas divisĂ© en chapitre mais en 6 grandes parties dans lesquelles chaque jour est dĂ©taillĂ©. 2L'auteur Paule du Bouchet est une auteur française nĂ©e en 1951. AprĂšs des Ă©tudes de philosophie et de musique, elle enseigne la philosophie et fait de la formation musicale pour les enfants. Elle s'oriente ensuite vers l'Ă©dition et la littĂ©rature de jeunesse. De 1978 Ă  1985, elle est journaliste au magazine Okapi Bayard Presse puis jusqu'en 1996, Ă©ditrice pour la collection DĂ©couvertes Gallimard. Depuis 1997, elle dirige le dĂ©partement Gallimard Jeunesse Musique et la collection Écoutez lire. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages documentaires et d'albums ainsi que six romans pour le jeune public dont À la vie Ă  la mort, Chante, Luna et Comme un ours en cage Ă©ditĂ©s chez Gallimard Jeunesse. Puis en mai, son pĂšre meurt au front. Paul revient du front dĂ©finitivement car il a Ă©tĂ© amputĂ© d'une de ses jambe et il a Ă©tĂ© gazĂ©. AdĂšle retourne Ă  l'Ă©cole en 1917 grĂące Ă  son grand- pĂšre et Ă  son institutrice Mlle Combe. Elle devient la marraine de guerre de Lucien, il vient la voir plusieurs fois. Un jour Lucien est gazĂ© et est hospitalisĂ© dans un hĂŽpital prĂšs de chez AdĂšle. Alors qu'elle vient le voir, il lui demande d'ĂȘtre sa femme et se marient en Mars 1919. L'histoire se dĂ©roule Ă  CrĂ©cy en Bourgogne pendant la premiĂšre guerre mondiale en 1914 jusqu'en 1919. Le texte est Ă©crit Ă  la troisiĂšme et premiĂšre personne du singulier. Les... Uniquement disponible sur ThĂšme Le journal d'AdĂšle 1914-1918 de Paule du Bouchet Quel est le premier mort du village? Question 1/15 ClĂ©ment Emile Jacques Jean Ce quiz a Ă©tĂ© proposĂ© par Livreurs, nÂŽhĂ©sitez pas Ă  lui envoyer un message pour vos remarques ou remerciements Moteur clio super 1600 June 11, 2022, 1044 pm dĂ©chetterie-milly-la-forĂȘt Lectureanalytique du chapitre 6 de Candide, Voltaire, 1759. Au chapitre 6 de Candide, Voltaire s’attache Ă  l’Inquisition, tribunal ecclĂ©siastique créé au XIII Ăšme siĂšcle pour lutter contre l’hĂ©rĂ©sie 1. AprĂšs le tremblement de terre de Lisbonne, Pangloss et Candide sont arrĂȘtĂ©s et condamnĂ©s par l’Inquisition. Genre Roman jeunesse, historique, pour adolescents niveau 4Ăšme - 3Ăšme RĂ©sumĂ© Etienne est un jeune soldat des tranchĂ©es un poilu » pendant la premiĂšre guerre mondiale. Il entretient une correspondance avec une femme qu'il ne connaĂźt pas, sa marraine de guerre ». Celle-ci lui Ă©crit rĂ©guliĂšrement et lui envoie quelques provisions. Elle se nomme Marie-Pierre. Bien entendu, la tentation est forte pour le jeune Etienne de profiter d'une permission pour rendre visite Ă  cette inconnue... Notre avis Bien. Facile Ă  lire et Ă  comprendre le roman s'adresse plutĂŽt Ă  de faibles lecteurs. Intrigue mince mais efficace. Bon rythme. Langage courant. RĂ©cit au prĂ©sent, ordre chronologique bien marquĂ©. Nombreuses lettres. Descriptions. Portraits. Dialogues. RĂ©flexion sur l'Ă©criture, le pouvoir des mots, le soutien moral d'une inconnue Ă  distance. Description de la vie des tranchĂ©es pendant la premiĂšre guerre mondiale. LerĂ©sumĂ© de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualitĂ©s qui ont marquĂ© la semaine Je m'abonne Emportez l'actualitĂ© internationale partout avec vous !
La marraine de guerreAuteurs Cuenca, Catherine AuteurEditeur Hachette JeunesseLieu Edition ParisAnnée Edition 2002Format 18 x 13ISBN 2-01-321959-8Langue Edition françaisCatégories RomansNombre de réservations actuelles 0RéservationSiteNuméroCoteSectionEtatLorris 1018324518711 JR CUE rougeJEUNEDisponibleRésumé 1916, dans les tranchées prÚs de Verdun. Etienne, jeune poilu, subit les horreurs quotidienne de la guerre. Depuis peu, il reçoit les lettres d'une certaine Marie-Pierre, sa marraine de guerre. Comment est-elle ? Quel ùge a-t-elle ? Etienne ne le sait pas et l'imaginer lui donne la force de rester debout. A l'occasion d'une permission, il prend le train, décidé à la rencontrer... Notices Similaires
Livre: Livre La marraine de guerre de Catherine Cuenca, commander et acheter le livre La marraine de guerre en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du
Auteur Catherine Cuenca Editeur Hachette AnnĂ©e de publication 2002 Histoire Pendant la guerre de 14-18 un jeune poilu enfoncĂ© jusqu'au cou dans sa tranchĂ©e boueuse et sanglante, ne garde le moral que grĂące au courrier de sa marraine de guerre. MalgrĂ© la misĂšre de ses camarades de feu, le jeune homme rĂȘve de rencontrer celle-ci tout en redoutant cette visite qui lui enlĂšvera tout le mystĂšre qui l'aurĂ©ole. L'avis de Leanora-Potter Un roman assez court qui nous raconte la dure rĂ©alitĂ© d'une jeune poilu de 22 ans qui survit Ă  l'enfer des tranchĂ©es grĂące aux lettres qu'il reçoit de sa marraine dont il ignore tout. Toute l'histoire se passe du point de vue d'Etienne, nous vivons son quotidien, nous partageons ses peurs, sa colĂšre et sa joie Ă  sa rencontre avec Marie-Pierre. Un roman Ă  faire dĂ©couvrir Ă  partir du collĂšge... source de la couverture booknode Dijonville d'habitation de Berthe (la marraine d'AdĂšle) et son fils Emilien, ville de l'hĂŽpital le plus proche ; Verdun, lieu d'une grande bataille en 1916, mort du pĂšre d'AdĂšle QUAND: 30 juillet
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 2040 TITRE La marraine de guerre AUTEUR Catherine Cuenca EDITION Livre de poche jeunesse COLLECTION Historique GENRE roman THEMES guerre et amour PREMIERE DE COUVERTURE au premier plan on voit un jeune homme avec un uniforme de poilu ,un fusil et sa baĂŻonnette Ă  la main. En arriĂšre plan on voit le visage et le dos d'une femme et en bas de la page la vision d'un champ de bataille Ă  l'aube. QUATRIEME DE COUVERTURE dans un petit carrĂ© Ă  droite on voit la reproduction de la premiĂšre de couverture , Ă  cotĂ© la collection du livre, le nom de l'auteur, le titre du livre et un extrait du livre; PERSONNAGES PRINCIPAUX le personnage principal se nomme Étienne. C'est un jeune homme de 22 ans qui est Ă  l'armĂ©e pendant la guerre 14-18, page 8 Étienne qui n'a que 22 ans ».Il va ĂȘtre nommĂ© caporal et il Ă©crit Ă  sa marraine de guerre. Pendant une permission ,il se dĂ©cide Ă  la rencontrer Ă  l'improviste et par un heureux hasard la croise et tombe amoureux. page 57 _ comment-vous appelez-vous? _ Étienne... » Le deuxiĂšme personnage principal s'appelle Marie-Pierre. C'est la marraine de guerre d'Étienne et c'est une jeune femme brune de l'Ăąge d'Étienne. page 57 les mĂšches brunes Ă©parses sous le chapeau,les yeux noirs,la peau mate,les pommettes hautes,le cou altier,la taille Ă©lancĂ©e... » GRANDES CARACTERISTIQUES DE L'ECRITURE c'est un rĂ©cit rĂ©aliste avec beaucoup de descriptions et qui est Ă©crit avec un vocabulaire courant page 76 bien mon caporal ».Il y a aussi des Ă©changes de lettres. Il y a aussi du vocabulaire familier page 73 Bon Dieu, mais c'est qu'ils s'acharnent ces salauds! » CE QUE J'AURAIS CHANGE dans ce livre j'aurais changĂ© le caractĂšre du capitaine qui est agressif .J'aurais voulu qu'il comprenne que ses soldats en ont assez de la guerre et qu 'il les aide au lieu de les sacrifier sur le champ de bataille et de les exĂ©cuter. Si l'auteur l'avait dĂ©crit avec un plus de sympathie, l'histoire aurait Ă©tĂ© encore meilleure. CE QUE J'AI PENSE DU LIVRE ce livre est un trĂšs bon roman sur la premiĂšre guerre mondiale qui raconte la vie dans les tranchĂ©es et la camaraderie entre poilus .L'histoire entre un caporal et sa marraine de guerre qui tombent amoureux l'un de l'autre est un scĂ©nario assez courant en quelque sorte mais aussi original avec le moment oĂč ils se croisent par un heureux hasard. Y-aurait il une suite avec la guerre 39-45 ? Malo, 4D, Juin 2015 ************************************************************************************************************************* Titre La marraine de guerre Auteur Catherine Cuenca Les personnages principaux de ce livre sont Etienne, un jeune homme de 22 ans, un poilu orphelin, qui sera nommĂ© caporal pendant la guerre 14-18 et sa marraine de guerre », Marie-Pierre, une jeune femme avec laquelle il entretient une relation Ă©pistolaire depuis le dĂ©but de la guerre, pour l’aider Ă  garder le moral. L’auteur a ajoutĂ© des personnages secondaires, les camarades d’Etienne, pour Ă©toffer son histoire. Mon personnage prĂ©fĂ©rĂ© est Etienne parce qu’il est courageux, combatif et sensible aux autres. Lors des combats, il n’hĂ©site pas Ă  aider les autres À cĂŽtĂ© de lui, un jeune soldat est accroupi, une recrue de dix-sept ans Ă  peine
Ses yeux lancent des regards effrayĂ©s
Un Ă©lan de sympathie pousse Etienne vers le jeune garçon
 » Page 14 Ce personnage se prĂ©occupe de savoir s’il doit ou non rencontrer sa marraine et comment la chose serait possible. Si j’étais Ă  sa place, j’aurais Ă©galement souhaitĂ© la rencontrer - Comment vous appelez-vous ? -Etienne
, rĂ©pond-il. Mais sa voix se brise devant l’air stupĂ©fait de la jeune femme
Marie-Pierre
, souffle-t-il. Elle hoche la tĂȘte
 » Page 57 L’auteur a créé du suspense dans ce livre car on ne sait pas s’il va rencontrer ou pas sa marraine. Lors d’une permission, alors qu’il devait rendre visite Ă  un ami, au dernier moment il change de train donc de destination Il passe Ă  cotĂ© d’un train dont un cheminot indique la direction Ă  l’aide d’une plaque de bois peinte Saint-Etienne
Un parfum de lavande lui arrive aux narines
 Marie-Pierre. HypnotisĂ©, Etienne a oubliĂ© Paul
Un billet pour Saint-Etienne, s’il vous plaĂźt
 » Page 50. Il crĂ©e aussi du suspense car on se demande si Etienne va mourir Etienne 
 se sent basculer, comme happĂ© par la terre. La chute lui paraĂźt interminable. 
 Je ne vais quand mĂȘme pas rester enfermĂ© vivant dans cette tombe de boue ? » Pages 74 – 75. GrĂące Ă  ce suspense, on a envie de connaĂźtre la fin de l’histoire et donc de poursuivre la lecture. Le livre se termine bien parce que le lecteur attend une fin heureuse. C’est la fin de la guerre, l’armistice et Etienne va retrouver sa marraine dont il est amoureux. L’auteur a Ă©crit ce livre pour montrer la difficultĂ© lors de la guerre et l’importance que pouvaient avoir les marraines de guerre pour les soldats. Il essaye de nou s dire que quoi qu’il arrive, il est important de garder le moral pour s’en sortir. Marie-Pierre l’a sauvĂ©. Il ne mourra pas. Il a reprit espoir, parce qu’elle lui a transmis tout son amour, toute sa volontĂ© et sa foi en la vie, parce qu’il l’aime enfin et qu’il a besoin de la revoir et de la savoir toujours auprĂšs de lui. » Page 89 J. Alexandre 4Ăšme A, octobre 2013 Titre La marraine de guerre Auteur Catherine Cuenca RĂ©sumĂ© Ce roman parle d'un jeune adulte de 22 ans qui part Ă  la guerre face aux allemands, cet homme s'appelle Etienne et est originaire d'Auvergne comme certains de ses camarades. Il correspond avec sa marraine de guerre appelĂ©e Marie-Pierre et au cours de l'histoire ils vont essayer de se rencontrer...DĂ©finition de marraine de guerre Une marraine de guerre est une femme qui correspond avec un soldat durant la guerre 1914/1918 Avis J'ai bien aimĂ© ce livre car il parle de la guerre et j'apprends en lisant cette histoire que les soldats ont des marraines de guerre que je ne savais pas avant ! Dany W, 4C, 15/10/12 PubliĂ© par Alexandre J, 4A, Dany W, 4C, Malo, 4D - dans C

Nousvous invitons à découvrir la suite de ce résumé du dernier jour d'un condamné de Victor Hugo en continuant la lecture de notre article. Chapitre 28, 29 et 30 28 : Ayant déjà

Retrouvez ici une courte prĂ©sentation des salons du livre ayant tout ou une partie de leur thĂšme sur la littĂ©rature jeunesse et l'Histoire. Salon du Roman Historique de Levallois Le Salon du Roman Historique est organisĂ© par la ville de Levallois, en partenariat avec la MĂ©diathĂšque et trois librairies. Ce rendez-vous avec l'Histoire est l'occasion de rencontrer des auteurs adultes et jeunesse, assister Ă  des projections, Ă  des lectures. La 11Ăšme Ă©dition se tient les 2 et 3 juillet 2022. Au programme des rencontres, des cafĂ©s-littĂ©raires, des spectacles et des dĂ©dicaces avec vos auteurs favoris. Salon du roman historique de Levallois Et vous pouvez retrouver de nombreux auteurs/autrices sur les stands de dĂ©dicaces ADJINA Amine BEAUPERE Paul BOUDEVILLE Peggy BOUTIN Arnaud BRISOU-PELLEN Evelyne CHATEL Christelle CLAVEL Fabien COURGEON RĂ©mi CREPON Sophie DEL SOCORRO Jean-Laurent GEMME Pierre GENTIL Mano HERVIEUX Julien JARRIE Martin JAY Annie KALICKY Anne KERNEL Brigitte LEDU StĂ©phanie MATTER Philippe MAZARGUIL Charles MEDINA Florence MIGNON Philippe MILLOT Alice MIRZA Sandrine MONTARDRE HĂ©lĂšne MULLER Benjamin OBER Jules OBER Pierre-Jacques PAYET Jean-Michel PELON SĂ©bastien PIETRI Annie PIQUEMAL Michel POUGET Anne RACHMUHL Françoise RAFFALLI Robin RICHARD Jennifer SAILLARD RĂ©mi SOMERS Nathalie STAMM Sabine TREBOR Carole TURREL Sophie WALSER Franck WLODARCZYK Isabelle Les Enchanteurs - Salon du livre mĂ©diĂ©val et de l'imaginaire de ChĂąteaugiron La 8Ăšme Ă©dition du Salon du livre mĂ©diĂ©val et de l'imaginaire de ChĂąteaugiron, Les Enchanteurs, aura lieu les 27 et 28 novembre 2021. Cet Ă©vĂšnement est organisĂ© par la CommunautĂ© de communes du Pays de ChĂąteaugiron, en partenariat avec le RĂ©seau des mĂ©diathĂšques et la librairie Aux Vieux Livres. Pendant deux jours, assistez Ă  des animations, des spectacles, des rencontres thĂ©matiques et rencontrez des auteurs spĂ©cialistes du livre mĂ©diĂ©val et de l'imaginaire. Les Enchanteurs Histoire de lire - Salon du livre d'histoire de Versailles Créé en 2008, le salon du livre d'histoire de Versailles, Histoire de lire, s'attache Ă  promouvoir des oeuvres historiques de grande qualitĂ© pour tous les publics, enfants et adultes. Plus de 170 auteurs vous attendent ; un Espace jeunesse propose Ă©galement des rencontres avec les auteurs et des animations ; une cinquantaine de dĂ©bats sont programmĂ©s, ainsi que des temps d'Histoires en scĂšne avec des dialogues entre un comĂ©dien costumĂ© et l'auteur du livre qui est lu. Ne manquez pas ce grand rendez-vous littĂ©raire d'Ile-de-France, dont le lancement se fera au Théùtre Montansier Ă  Versailles, avec des sĂ©ances de films d'histoire, des dĂ©bats avec des historiens, des rencontres avec les collĂ©giens et un grand jeu pour les lycĂ©ens. La prochaine Ă©dition de ce salon aura lieu les 20 et 21 novembre 2021. Histoire de Lire Lire en poche - Salon des livres de poche Ă  Gradignan Créé en 2004, Lire en poche est une vaste manifestation littĂ©raire intĂ©gralement dĂ©diĂ©e au livre de poche pour les adultes et la jeunesse. ProposĂ© par la mairie de Gradignan, la MĂ©diathĂšque municipale et de nombreux partenaires, le salon Lire en poche propose des rencontres avec des auteurs, des Ă©diteurs, des entretiens, des expositions, des animations, des prix littĂ©raires. Lire en poche Les Rendez-vous de l'Histoire Le festival Les rendez-vous de l'Histoire se dĂ©roule chaque annĂ©e. C'est un lieu d'Ă©changes et une grande manifestation populaire proposant des confĂ©rences, un grand salon du livre d'histoire, un cycle cinĂ©ma et diverses formes d'expression sur l'Histoire. La 24Ăšme Ă©dition s'est dĂ©roulĂ©e du 6 au 10 octobre 2021 sur le thĂšme, Le travail, et sous la prĂ©sidence de Florence Aubenas. Les Rendez-vous de l'Histoire Salon de la Biographie et du roman historique de Chaville Pour sa 6Ăšme Ă©dition, le Salon de la Biographie et du roman historique de Chaville a Ă©tĂ© parainĂ©e par Jean-NoĂ«l Jeanneney. Créé en 2014, ce salon invite enquĂȘteurs, romanciers, historiens qui dĂ©voilent les personnalitĂ©s de grands noms de l'Histoire, des arts, de la politique, du spectacle. Le samedi 21 septembre 2019, plus de 80 auteurs pour les adultes et la jeunesse Ă©taient prĂ©sents Ă  l'Atrium de Chaville. DĂ©bats, dĂ©dicaces et spectacle jeunesse sont au programme. Salon de la Biographie et du roman historique de Chaville
Pouraccompagner l’actualitĂ© « Centenaire de la PremiĂšre guerre mondiale », nous vous proposons la fiche pĂ©dagogique remaniĂ©e de « La marraine de guerre » de Catherine Cuenca..
L’image de la femme, en particulier de la Parisienne, durant la PremiĂšre Guerre mondiale oscille entre la frivolitĂ© souvent prĂȘtĂ©e aux non-combattants et le dĂ©vouement de l’infirmiĂšre ou de la bonne marraine. MĂšres, Ă©pouses, fiancĂ©es, elles sont gĂ©nĂ©ralement affectĂ©es par le dĂ©part des combattants et angoissĂ©es par l’attente des nouvelles du front ou des retours en permission. Nombreuses sont celles qui connaissent finalement la douleur du veuvage. L’absence des hommes fait Ă©galement peser sur leurs Ă©paules de rĂ©elles difficultĂ©s Ă©conomiques privĂ©es de ressources ou affectĂ©es par le ralentissement de l’activitĂ©, qui met au chĂŽmage de nombreux salariĂ©s au dĂ©but du conflit, elles doivent malgrĂ© tout subvenir aux besoins de leur famille. Des Ɠuvres s’organisent pour leur fournir aide et travail et, le conflit durant, elles remplacent peu Ă  peu Ă  la chaĂźne et aux champs les hommes partis au front. La sociĂ©tĂ© doit s’adapter en consĂ©quence et leur proposer de nouveaux services d’assistance – cantines, crĂšches
 MobilisĂ©es Ă  l’arriĂšre, elles contribuent donc selon leur rang et leurs moyens Ă  l’effort de guerre, qui Ă  l’usine, qui dans les Ɠuvres de charitĂ© ou les organisations patriotiques. MĂȘme si leur entrĂ©e massive dans le monde du travail est souvent perçue comme temporaire, c’est sur cette rĂ©alitĂ© que s’appuient les mouvements fĂ©ministes pour rĂ©clamer plus de droits pour les femmes ; la guerre reprĂ©sente un jalon indĂ©niable dans l’histoire de leur Ă©mancipation. Source BibliothĂšque historique de la Ville de Paris La Parisienne pendant la guerre, en images Un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans les hĂŽpitaux Toute la duretĂ© de la guerre apparaĂźt aux Parisiens quand les soldats blessĂ©s reviennent du front et qu’ils les croisent dans les rues, simples convalescents ou rĂ©formĂ©s dĂ©finitifs, plĂątrĂ©s, amputĂ©s ou aveugles. À l’arriĂšre du front, Paris compte en effet plus d’une vingtaine d’hĂŽpitaux militaires. En plus des Ă©tablissements de l’Assistance publique, ils sont installĂ©s dans des lycĂ©es, des hĂŽtels ou encore des lieux publics comme le Grand Palais. Le personnel mĂ©dical, en particulier les infirmiĂšres, est constituĂ© d’un fort contingent de bĂ©nĂ©voles, recrutĂ©s par le biais d’organismes de charitĂ©. La solidaritĂ© internationale s’y incarne Ă©galement avec la prĂ©sence de dĂ©tachements Ă©trangers, tels que l’exotique hĂŽpital japonais de l’hĂŽtel Astoria. Une vie propre Ă  ces Ă©tablissements s’organise des Ɠuvres s’efforcent d’amĂ©liorer le quotidien des convalescents en leur proposant des distributions de cafĂ© ou des spectacles. Certaines manifestations sont spĂ©cifiquement destinĂ©es Ă  rĂ©colter des fonds en leur faveur. Progressivement, des structures sont créées pour permettre la rĂ©insertion professionnelle des soldats mutilĂ©s et leur apprendre un nouveau mĂ©tier ; acheter un objet fabriquĂ© par eux devient un acte patriotique. Les Anges blancs Les premiers mois de guerre sont clairement une catastrophe. Lorsque les infirmiĂšres et les mĂ©decins rĂ©cupĂšrent les soldats, il n’y a pas grand chose Ă  faire ou il y a trop Ă  faire et les ressources sont insuffisantes. Les hĂŽpitaux sont saturĂ©s et il est impĂ©ratif de trouver un moyen de soigner tous les blessĂ©s. Les infirmiĂšres sont peu nombreuses, et les hĂŽpitaux demandent alors de l’aide. Ils acceptent toutes les bonnes volontĂ©s. Pour soulager et accompagner les "gueules cassĂ©es", de nombreuses femmes volontaires partent alors au front afin de devenir infirmiĂšres, on les surnomme les "Anges blancs". VĂ©ritables icĂŽnes de la PremiĂšre Guerre mondiale, ces femmes ont donnĂ© de leur temps et toute leur Ă©nergie pour transporter les malades, les soigner et les accompagner du mieux possible. Elles ont fait face aux atrocitĂ©s de la guerre, aux corps mutilĂ©s des soldats et pour la plupart, ont cĂŽtoyĂ© l'ennemi au plus prĂšs
 Source BibliothĂšque historique de la Ville de Paris Les "petites Curies" NĂ©e Maria Sklodowska Ă  Varsovie, Marie Curie est le cinquiĂšme enfant d'un couple d'enseignants polonais. Femme scientifique de renommĂ©e mondiale, elle est l'unique femme Ă  avoir reçu deux Prix Nobel l'un sur les radiations en 1903, et l'autre pour ses travaux sur le radium en 1911. Marie Curie se mobilise dĂšs le dĂ©but de la guerre pour que la radiologie soit prĂ©sente sur le front. Le pari est audacieux. Consciente de l'importance des appareils Ă  rayons X pour repĂ©rer les fractures des soldats, et persuadĂ©e qu'il ne faut pas dĂ©placer les blessĂ©s, la scientifique crĂ©e une vingtaine d'ambulances radiologiques dotĂ©es du matĂ©riel nĂ©cessaire, appelĂ©es les petites Curies ». TransformĂ©es en vĂ©hicules sanitaires, ces voitures ordinaires sauveront de nombreuses vies. AccompagnĂ©e par sa fille IrĂšne, Marie Curie se rendra elle-mĂȘme sur les zones de combat. A la fin de la guerre, elle prend la direction de l'Institut du radium, actuel Institut Pierre et Marie Curie. Les marraines de guerre La PremiĂšre Guerre mondiale voit un dĂ©veloppement considĂ©rable de la correspondance privĂ©e les familles maintiennent ainsi un lien avec l’ĂȘtre cher Ă©loignĂ© du foyer. Mais certains soldats sont plus isolĂ©s que d’autres, coupĂ©s de leurs proches, restĂ©s en pays occupĂ© ou dĂ©placĂ©s. C’est en particulier pour eux que se dĂ©vouent Ă  partir de 1915 les marraines de guerre. Les femmes volontaires, de tout Ăąge et de toute condition, peuvent ĂȘtre mises en relation avec les soldats souhaitant avoir une marraine par l’intermĂ©diaire d’agences ou de journaux. Par leur correspondance, empruntant parfois Ă  l’imagerie des porte-bonheurs, l’envoi de colis et la prise en charge des permissionnaires, elles constituent un prĂ©cieux soutien psychologique pour les combattants elles leur permettent de lutter un peu contre la solitude, d’amĂ©liorer l’ordinaire du front et de garder un lien avec la normalitĂ©. Elles participent ainsi de l’élan patriotique gĂ©nĂ©ral, non sans faire naĂźtre un imaginaire romanesque, voire quelques fantasmes chez les poilus et quelques dĂ©bats de moralitĂ© dans la sociĂ©tĂ©. Certaines relations se transforment d’ailleurs en mariages aprĂšs la guerre. Source BibliothĂšque historique de la Ville de Paris Jeanne-Yves Blanc marraine de guerre d'Apollinaire Jeanne Burgues-Brun, poĂ©tesse et romanciĂšre française, est nĂ©e le 10 fĂ©vrier 1886 Ă  Cognac. Elle est connue sous les pseudonymes d'Yves Blanc ou de Jeanne-Yves Blanc. En 1915, Jeanne Burgues commence une correspondance avec Guillaume Apollinaire en lui adressant ce quatrain Vous allez allonger la geste de vaillance / Des hĂ©ros polonais au sol de nos aĂŻeux /Recevez en partant pour les sorts hasardeux /Ce quatrain espĂ©rant d’une femme de France. » SĂ©duit par ces vers qu'il considĂšre comme un talisman qui le protĂ©gerait des blessures, Guillaume Apollinaire lui rĂ©pondra quelques mois plus tard, en lui envoyant deux quatrains. De nombreux Ă©changes Ă©pistolaires de marraine Ă  filleul de guerre s'Ă©tablissent alors entre les deux poĂštes. Faites d'amitiĂ© et de confiance, ces lettres permettront Ă  Apollinaire d'entretenir Jeanne Burgues-Brun de ses goĂ»ts, de ses prĂ©fĂ©rences poĂ©tiques, de ses impressions de guerre, du passĂ© et de l'avenir. Elle devient alors la marraine de guerre de l’un des plus grands poĂštes de l’amour qu’elle rencontre en 1917 Ă  Paris. Dans une lettre du 31 janvier 1918, le poĂšte suggĂšre Ă  Jeanne Burgues, dont le pseudonyme Ă©tait jusqu’alors Yves Blanc, de fĂ©miniser celui-ci. SĂ©duite par cette suggestion, elle adoptera Jeanne-Yves Blanc comme signature. Ils Ă©changeront quatorze lettres, Ă©chelonnĂ©es du 16 juillet 1915 au 7 dĂ©cembre 1918. L'origine des marraines de guerre La famille du soldat, association catholique créée en 1915 par Mme Marguerite de Lens est Ă  l'origine des marraines de guerre. L'association bĂ©nĂ©ficie du soutien de la publicitĂ© gratuite de L'Écho de Paris. D'autres associations seront créées par la suite dont l'association "Mon soldat", fondĂ©e par Mme BĂ©rard et soutenue par Alexandre Millerand, ministre de la guerre. De conditions sociales trĂšs variĂ©es mĂšres de famille, cĂ©libataires, ouvriĂšres, bourgeoises
 les marraines de guerre entretiennent des relations Ă©pistolaires, sources de rĂ©confort moral pour les soldats. Des marraines espĂ©raient trouver un mari et certaines devinrent effectivement les Ă©pouses de leur filleul. Lire notre article "Edith Cavell et Nicole Mangin deux femmes en guerre" Exposition virtuelle le quotidien des Parisiens pendant la Grande Guerre q LarriĂšre aide l'effort de guerre en prĂȘtant de l’argent Ă  l'État. Au final, cette guerre a Ă©tĂ© totale, civils et soldats ont participĂ© Ă  leur maniĂšre pendant cette guerre. pĂ©nurie de produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© et coloniaux [1], privations, augmentation de la mortalitĂ©, angoisse des familles. le « bourrage de crĂąne

Voyage au bout de la Nuit, c'est d'abord une voix. Celle de Ferdinand Bardamu, le personnage narrateur. Il nous entraĂźne avec lui dans une aventure effroyable en 4 parties La PremiĂšre Guerre Mondiale, les colonies, les États-Unis, l'Europe. Le pessimisme de CĂ©line est total seuls quelques personnages exceptionnels Ă©chappent Ă  la mĂ©chancetĂ© et Ă  l'Ă©goĂŻsme gĂ©nĂ©ralisĂ©. C'est une philosophie profonde, car son rapport Ă  l'humanitĂ© est fondĂ© Ă  la fois sur l'amour et la haine. On est trĂšs loin d'un antisĂ©mitisme simpliste comme on peut le voir dans ses pamphlets Bagatelles pour un massacre, L'École des Cadavres. Ces textes mĂ©diocres ne doivent pas nous faire passer Ă  cĂŽtĂ© du chef-d'Ɠuvre. PremiĂšre partie - La guerre Chapitre 1 Ça a dĂ©butĂ© comme ça. Moi, j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Arthur Ganate qui m’a fait parler. Arthur, un Ă©tudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. [...] DĂšs le dĂ©but du roman, la mise en scĂšne de la parole et le style oral nous entraĂźnent dans un voyage sombre et burlesque. Je vous invite Ă  regarder mon analyse vidĂ©o de l'incipit de Voyage au Bout de la Nuit, Partie 1, chapitre 1. Mais malgrĂ© leur discussion antimilitariste, Bardamu s'engage par fanfaronnade — J’vais voir si c’est ainsi ! [...] — T’es rien c
 Ferdinand ! » qu’il me crie Arthur, vexĂ© sans doute par l’effet de mon hĂ©roĂŻsme sur tout le monde. — On verra bien, eh navet ! » que j'ai criĂ© avant qu’on tourne la rue avec le rĂ©giment derriĂšre le colonel et sa musique. Ça s’est fait exactement ainsi. [...]Chapitre 2 et 3 Une fois sur le terrain au milieu de la mitraille, Bardamu rĂ©alise la folie de son colonel, et de tous ces soldats prĂȘts Ă  s'entretuer Le colonel, c’était donc un monstre ! [...] Avec des ĂȘtres semblables, cette imbĂ©cillitĂ© infernale pouvait continuer indĂ©finiment
 CĂ©line rĂ©habilite le point de vue du lĂąche, qui voit mieux que les autres l'absurditĂ© tragique de la guerre moderne. Je vous invite Ă  regarder mon analyse vidĂ©o sur la dĂ©couverte des horreurs de la guerre Partie 1, chapitre 2. Il ne faut pas confondre le personnage de Bardamu avec l'Ă©crivain ce n'est pas un rĂ©cit autobiographique. Louis-Ferdinand Destouches est mobilisĂ© en 1914. Il est rĂ©formĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© blessĂ© au bras lors d'une mission oĂč il s'Ă©tait portĂ© volontaire. Il reçoit la mĂ©daille militaire, et reste profondĂ©ment marquĂ© par cette expĂ©rience de la guerre On est puceau de l’Horreur comme on l’est de la voluptĂ©. Comment aurais-je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy ?Chapitre 4 Une nuit, Bardamu est envoyĂ© en mission de reconnaissance Ă  Noirceur-sur-la-Lys. ArrivĂ© dans le village, il rencontre un rĂ©serviste, son rĂ©giment a Ă©tĂ© massacrĂ© — Moi, tu parles, si j’en ai profitĂ© ! “Robinson, que je me suis dit ! [...] C’est maintenant ou jamais qu’il faut que tu les mettes”, Et pour foutre le camp plus vite, j’ai laissĂ© tomber le barda et puis les armes aussi
 Ils entrent alors ensemble dans Noirceur-sur-la-Lys, et rencontrent le Maire, qui se prĂ©pare Ă  livrer la ville aux Allemands Il s’épuisait en de touchants efforts, le Maire de Noirceur, ardent Ă  nous persuader que notre Devoir Ă©tait bien de foutre le camp tout de suite Ă  tous les diables [...] Ils repartent ensuite chacun de son cĂŽtĂ©. Chapitre 5 Sans transition, Bardamu est en permission, retournĂ© dans le civil. Il reçoit une mĂ©daille militaire et va la montrer au théùtre c'est comme ça qu'il rencontre une infirmiĂšre amĂ©ricaine, nommĂ©e Lola. Lola a une mission trĂšs spĂ©ciale qui consiste Ă  goĂ»ter les beignets aux pommes qui sont servis dans l'HĂŽpital. C'est un passage ironique, oĂč Lola, malgrĂ© sa ferveur patriotique, tremble de sacrifier sa minceur Ă  la France. Lors d'une sortie dans une fĂȘte foraine, dans le stand de tir, Bardamu fait une crise d'angoisse. — Sur moi aussi qu’on tire Lola ! [...] Foutez le camp ! on va nous tuer, tous ! » [...] Un vrai scandale. [...] Lola m’embrassa et aida les gendarmes Ă  m’emmener avec leurs menottes. Chapitre 6 Bardamu est internĂ© dans un LycĂ©e d'Issy-les-Moulineaux, organisĂ© exprĂšs pour recevoir les soldats devenus fous, et pour traquer ceux qui font semblant. Un jour, Lola vient rendre visite Ă  Ferdinand. Il lui avoue enfin toute son aversion pour la guerre. — Oh ! Vous ĂȘtes donc tout Ă  fait lĂąche, Ferdinand ! Vous ĂȘtes rĂ©pugnant comme un rat
 — Oui, tout Ă  fait lĂąche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans
 [...] Je ne pleurniche pas dessus moi
 Je la refuse tout net, [...] parce que je suis le seul Ă  savoir ce que je veux je ne veux plus mourir. ChoquĂ©e, Lola ne vient plus jamais le voir. Dans l'hĂŽpital, Bardamu rencontre Princhard, un ancien prof d'Histoire GĂ©o devenu caporal, internĂ© pour cleptomanie. Avant d'ĂȘtre renvoyĂ© au front, Princhard explique comment le peuple est devenu de la chair Ă  canon gratuite. Chapitre 7 Chaque semaine, Bardamu se rend chez une lingĂšre-gantiĂšre-libraire, Mme HĂ©rote, une sorte d'entremetteuse qui utilise sa boutique comme lieu de rendez-vous. C'est lĂ  qu'il tombe amoureux d'une petite musicienne appelĂ©e Musyne Un jour elle m’en revint [...] munie d’un brevet d’hĂ©roĂŻsme, signĂ© par l’un de nos grands gĂ©nĂ©raux [...] Dans la colonie argentine, elle devint [...] extrĂȘmement populaire. On en raffola de ma Musyne, violoniste de guerre si mignonne [...] et puis hĂ©roĂŻne par-dessus le marchĂ©. Musyne finit par le quitter pour les riches argentins. À la suite de cette histoire d'amour, Bardamu est envoyĂ© dans le service du docteur Bestombes. LĂ -bas, les patients rivalisent de patriotisme. Le plus douĂ©, c'est Branledore, le compagnon de chambre de Bardamu S’il y avait un mĂ©decin ou une infirmiĂšre Ă  passer par lĂ , il hurlait Victoire ! Victoire ! Nous aurons la Victoire ! » [...] Il le possĂ©dait, le truc, lui. Un jour, Bardamu se rĂ©sout Ă  faire part au docteur Bestombes, de ses difficultĂ©s Ă  se montrer brave — Cette confidence que vous venez me faire, je la considĂšre, Bardamu, comme une amĂ©lioration notable de votre Ă©tat mental [...] C’est ainsi que j’entends traiter mes malades, Bardamu, par l’électricitĂ© pour le corps et pour l’esprit, par de vigoureuses doses d’éthique patriotique !Chapitre 8 À l'hĂŽpital, Bardamu rencontre une belle comĂ©dienne et lui raconte des exploits inventĂ©s qui sont bientĂŽt mis en vers par un poĂšte, et reprĂ©sentĂ©s Ă  la ComĂ©die Française Ma rousse, frĂ©missante rĂ©citante, le geste grandiose, [...] illustrait Ă  ce moment lĂ  un fantastique trait de bravoure que je m’étais attribuĂ©. [...] La salle entiĂšre tournĂ©e vers nous, transportĂ©e, rĂ©clamait le hĂ©ros. Mais c'est Branledore qui s'attribue tout l'hĂ©roĂŻsme du rĂ©cit inventĂ© par Bardamu, et le poĂšte lui souffle sa superbe comĂ©dienne. Chapitre 9 Bardamu retrouve un ancien collĂšgue, Jean Voireuse, avec qui il a travaillĂ©, un temps, dans la bijouterie de M. Puta. Ensemble ils rendent visite Ă  leur ancien patron qui leur donne 20F chacun et les congĂ©die poliment. Puis Voireuse propose Ă  Bardamu d'aller voir les vieux parents d'un copain mort au combat. Ils habitent une espĂšce de chĂąteau. En arrivant, ils croisent Robinson qui leur annonce une mauvaise nouvelle — Elle s'est pendue hier la vieille ! Tu parles d’une noix, dis donc ! [...] Moi qui l’avais comme marraine !
 C’est bien ma veine hein ! » Les trois se quittent aprĂšs quelques verres. Bardamu apprend plus tard que Jean Voireuse a fini dans un sanatorium en Bretagne Ă  cause du gaz moutarde. Chapitre 10 Finalement Ferdinand est considĂ©rĂ© comme irrĂ©cupĂ©rable par l'armĂ©e. Il s'embarque alors pour l'Afrique, sur l'Amiral Bragueton. Comme il n'est ni soldat, ni fonctionnaire, on le soupçonne d'ĂȘtre un embusquĂ©. Devant tous les passagers rassemblĂ©s, Bardamu est provoquĂ© en duel par le capitaine FrĂ©mizon — Au nom des passagers de ce bateau justement indignĂ©s par votre inqualifiable conduite, j’ai l’honneur de vous demander raison !
 » — Capitaine ! Quelle extraordinaire erreur vous alliez commettre ! [...] Comment me prĂȘter Ă  moi, les sentiments d’une semblable perfidie ? [...] Moi hier encore dĂ©fenseur de notre chĂšre patrie ! [...] Vive la France ! Vive la France ! » Il est bien difficile [...] de gifler un civil, publiquement, au moment oĂč celui-ci crie si fortement que je venais de le faire Vive la France ! » Cette hĂ©sitation me sauva. DeuxiĂšme partie - L'Afrique Chapitre 11 Ferdinand dĂ©barque enfin dans la colonie de Bambola Bragamance. Il dĂ©crit alors les conflits permanents entre les fonctionnaires, les militaires et les commerçants. C'est cela qui permet au Gouverneur de tout contrĂŽler. Pour en savoir plus sur cette description satirique des colonies, je vous invite Ă  voir mon analyse vidĂ©o du chapitre 11, deuxiĂšme partie. À Bikomimbo, Ferdinand rencontre un tenancier de comptoir, raciste et dĂ©vorĂ© par une maladie de peau, le Corocoro. On dĂ©couvre la maniĂšre dont il mĂšne son commerce avec les indigĂšnes. Une famille indigĂšne arrive un jour au comptoir. En Ă©change de leur caoutchouc, il leur donne un grand mouchoir trĂšs vert avant de les renvoyer avec des coups de pieds. PesĂ©e faite, notre gratteur entraĂźna le pĂšre, Ă©berluĂ©, derriĂšre son comptoir [...] et puis lui enferma dans le creux de la main quelques piĂšces en argent. Tous les petits amis blancs s’en tordaient de rigolade, tellement il avait bien menĂ© son business. Le nĂšgre restait plantĂ© penaud devant le comptoir [...] — Toi, y a pas savoir argent ? Sauvage, alors ? [...] Qu’est-ce que tu veux ? » Il lui reprit l’argent d’autoritĂ© et Ă  la place des piĂšces lui chiffonna dans le creux de la main un grand mouchoir trĂšs vert [...]Chapitre 12 Ferdinand s'embarque ensuite pour Topo oĂč il rencontre le lieutenant Grappa, qui dirige les rĂ©gions avoisinantes. Le sergent Alcide s'occupe d'entraĂźner des troupes de miliciens. Un jeudi, le lieutenant Grappa invite Ferdinand Ă  assister aux audiences de son tribunal. Mais impatientĂ©, il finit par condamner un vieil homme Ă  recevoir 20 coups de chicote La chose exĂ©cutĂ©e, le vieux tout sanguinolent fut emmenĂ© par la foule bourdonnante de mille commentaires. Le lieutenant Grappa ralluma son cigare [...] — Ah ! s’ils savaient tous comme je m’en fous de leurs litiges [...] Depuis deux ans que j’essaye de les en dĂ©goĂ»ter de ma justice, ils reviennent pourtant chaque jeudi
 Des vicieux, quoi !
 » Un jour que Ferdinand rend visite Ă  Alcide, il tombe sur la photo d'une petite fille. C'est sa niĂšce — Ils sont morts tous les deux ses parents
 Je la fais Ă©lever Ă  Bordeaux chez les SƓurs. Mais puisque c’est moi qui m’en occupe, je veux que rien lui manque ! Ginette qu’elle s’appelle
 Elle m’écrit, elle fait des progrĂšs, seulement, tu sais, les pensions comme ça, c’est cher
 » Ainsi, demandait-il Ă  redoubler son sĂ©jour Ă  Topo [...] Il offrait donc sans presque s’en douter Ă  une petite fille vaguement parente des annĂ©es de torture dans cette monotonie torride, [...] sans intĂ©rĂȘt que celui de son bon cƓur. [...] Il avait pourtant l’air bien ordinaire. Ça serait pourtant pas si bĂȘte s’il y avait quelque chose pour distinguer les bons des mĂ©chants. Chapitre 13 Pour retrouver son poste dans la forĂȘt, Ferdinand remonte le fleuve en pirogue pendant une dizaine de jours. Un fois arrivĂ© sur place, il rencontre son prĂ©dĂ©cesseur. Il ne reconnaĂźt pas tout de suite Robinson, qui lui raconte les conditions de vie qui l'attendent — Allez donc, vous serez moins mal encore ici qu’à la guerre ! [...] On bouffe mal, c’est exact, et pour boire, c’est une vraie boue, mais on peut dormir tant qu’on veut
 Pas de canons ici mon ami ! [...] Le jour c’est la chaleur, mais la nuit, c’est le bruit qui est le plus difficile Ă  supporter
 [...] C’est les bestioles du bled et les hyĂšnes qui viennent lĂ  tout prĂšs de la case
 Ferdinand se renseigne aussi un peu sur le commerce – Ah ! Faut les voler avant qu’ils vous volent, c’est ça le commerce et voilĂ  tout ! [...] – Mais, et l’inventaire ? [...] – Vous lui rĂ©pondrez au Directeur qu’il n’y avait plus rien, et s’il refuse de vous croire, eh bien, ça n’aura pas grande importance !
 On nous considĂšre dĂ©jĂ  tous solidement comme des voleurs, de toutes les maniĂšres ! Robinson s'enfuit pendant la nuit avec la caisse, laissant Ferdinand avec 300F, des boĂźtes de cassoulet, et quelques domestiques recrutĂ©s dans les tribus voisines. Rapidement, Ferdinand tombe malade AussitĂŽt que je sentais un peu de mieux poindre, [...] l’abominable peur me ressaisissait [...] d’avoir Ă  rendre mes comptes Ă  la SociĂ©tĂ© PorduriĂšre ». [...] J’en arrivais Ă  ne plus prendre de quinine pour bien laisser la fiĂšvre me cacher la vie. On se saoule avec ce qu’on a. La case est progressivement dĂ©truite par des pluies diluviennes. FiĂ©vreux, extĂ©nuĂ©, Ferdinand met le feu Ă  sa case et s'enfuit dans la forĂȘt sur les traces de Robinson. Chapitre 14 TransportĂ© sur une civiĂšre Ă  travers la forĂȘt, Ferdinand arrive enfin Ă  San Tapeta, oĂč il est confiĂ© Ă  un curĂ© qui le soigne. TrĂšs faible, il finit par s'Ă©vanouir C’est par les odeurs que finissent les ĂȘtres, les pays et les choses. Toutes les aventures s’en vont par le nez. J’ai fermĂ© les yeux parce que vraiment je ne pouvais plus les ouvrir. Alors l’odeur Ăącre d’Afrique, nuit aprĂšs nuit s’est estompĂ©e. Quand Ferdinand se rĂ©veille, il rĂ©alise qu'il est embarquĂ© dans une galĂšre, l'Infanta Combitta Le capitaine avait eu quelque audace en m’achetant, mĂȘme Ă  vil prix Ă  mon curĂ© au moment de lever l’ancre. [...] Il avait spĂ©culĂ© sur l’action bĂ©nĂ©fique de l’air de la mer pour me ravigoter et il allait gagner puisque j’allais mieux dĂ©jĂ  et je l’en trouvais bien content — BientĂŽt, merdailleux, vous pourrez ramer avec les autres !TroisiĂšme partie - Les États-Unis Chapitre 15 Ferdinand dĂ©couvre New York avec stupĂ©faction. La premiĂšre image qu'il en a, c'est une ville debout, dressĂ©e dans la brume. Pour en savoir plus, je vous invite Ă  regarder mon analyse vidĂ©o sur l'arrivĂ©e Ă  New York, Chapitre 15, troisiĂšme partie. Comme il sait compter les puces, Ferdinand est emmenĂ© au Surgeon General » qui commande la station de quarantaine oĂč sont triĂ©s les immigrĂ©s — Allons, allons ! Il en est venu avant vous [...] de ces anarchistes d’Europe qui nous ont racontĂ© des bobards [...] TrĂȘve de vantardises !
 Demain on vous essayera Ă  Ellis Island ! Mr. Mischief me dira si vous avez menti. À Ellis Island, Ferdinand fait un travail remarquable, reconnu par son supĂ©rieur, M. Mischief. Il est mĂȘme promu Ă  la navette des statistiques pour aller porter les additions en ville. Mais il se fait piĂ©ger par la pluie. Sous la pluie en trombe mes statistiques me fondirent progressivement dans la main. [...] Je me hĂątai, transi, dans [une rue] bien crasseuse et remplie de tĂ©nĂšbres, oĂč cheminaient des pauvres qui m’emmenĂšrent avec eux comme une 16 Ferdinand dĂ©couvre Manhattan C’est un quartier qu’en est rempli d’or, un vrai miracle, et mĂȘme qu’on peut l’entendre le miracle Ă  travers les portes des banques avec son bruit de dollars qu’on froisse [...] J’ai eu tout de mĂȘme le temps d’aller les voir ces employĂ©s qui gardaient les espĂšces. Ils sont tristes et mal payĂ©s. À Manhattan, Ferdinand prend une chambre dans un hĂŽtel, gigantesque et glacial, le Laugh Calvin. La nuit tombe et il observe aux fenĂȘtres les gens qui se couchent dans l'immeuble d'en face On aurait dit des grosses bĂȘtes bien dociles, bien habituĂ©es Ă  s’ennuyer. Ferdinand sort dans la rue pour conquĂ©rir le sommeil, il se rend au cinĂ©ma, regarde un film pornographique puis rentre se coucher Dans ma chambre, Ă  peine avais-je fermĂ© les yeux que la blonde du cinĂ©ma venait me rechanter encore [...] sa mĂ©lodie. [...] Je n’étais plus tout Ă  fait seul
 Il est impossible de dormir seul
 Chapitre 17 Ferdinand ressent de plus en plus la solitude. Il se rend alors dans un fast-food, oĂč il croise le regard d'une serveuse — Mademoiselle, vous me connaissez fort peu, mais moi dĂ©jĂ  je vous aime, voulez-vous que nous nous mariions ?
 Sa rĂ©ponse ne me parvint jamais, car un gĂ©ant de garde [...] survint Ă  ce moment prĂ©cis et me poussa dehors. [...]Chapitre 18 Ferdinand se met Ă  la recherche de Lola, dans l'espoir qu'elle lui donne un peu d'argent. Elle en vint Ă  me questionner sur ce que je pensais de son AmĂ©rique. Je lui confiai que [...] son pays il m’épouvantait tout bonnement [...] surtout par l’énorme indiffĂ©rence Ă  mon Ă©gard qui le rĂ©sumait Ă  mon sens. J’avais Ă  gagner ma croĂ»te, [...] et si je ne trouvais pas quelques dollars Ă  l’instant mĂȘme, je ne coucherais nulle part. Pendant que Lola cherche quelques billets au fond de son sac, Ferdinand relance la conversation, en lui demandant des nouvelles de sa mĂšre. — Elle est malade ma mĂšre, elle souffre d'un cancer au foie
 Le traitement coĂ»te trĂšs cher, mais les spĂ©cialistes m'ont promis qu'ils la sauveront. — Pour le pognon, Lola, il y aura toujours de trĂšs grands mĂ©decins, mais les cancers du foie sont absolument inguĂ©rissables. [...] — Ferdinand, vous n'ĂȘtes rien qu’un abominable mĂ©chant !
 [...] Prenez ! tenez ! voilĂ  vos cent dollars ! Foutez-moi le camp et ne revenez jamais !
 Out ! Out !Chapitre 19 Avec l'argent de Lola, Ferdinand se rend Ă  Detroit, et il fait la queue devant une usine Ford, dans l'espoir d'avoir un travail. Il finit par ĂȘtre reçu par le mĂ©decin examinateur — Vous ĂȘtes bien mal foutu, mais ça fait rien ! — Vous savez, monsieur, j’ai de l’instruction et mĂȘme j’ai entrepris autrefois des Ă©tudes mĂ©dicales
 — Ça ne vous servira Ă  rien ici vos Ă©tudes, mon garçon ! [...] Ne nous parlez plus jamais de votre intelligence ! On pensera pour vous, tenez vous-le pour dit. » ArrivĂ© parmi les machines il dĂ©couvre le travail Ă  la chaĂźne On voudrait bien arrĂȘter tout ça pour qu’on y rĂ©flĂ©chisse, et entendre en soi son cƓur battre facilement, mais ça ne se peut plus. Ça ne peut plus finir. Ferdinand se met Ă  frĂ©quenter un bordel. C'est lĂ  qu'il rencontre Molly, qui essaye de le motiver Ă  faire quelque chose de sa vie — N’allez donc plus chez Ford ! Cherchez-vous plutĂŽt un petit emploi dans un bureau
 Comme traducteur par exemple, c’est votre genre
 Un soir, dans le tramway, il retrouve Robinson qui est devenu nettoyeur de nuit — J'aurais bien essayĂ© de me placer chez Ford mais mes papiers sont vraiment trop faux pour ça, les Ă©quipes de nettoyages sont pas difficiles
 C'est une espĂšce de lĂ©gion Ă©trangĂšre de la nuit. Quand Ferdinand parle Ă  Molly de rentrer en France, elle essaye de le convaincre de rester, mais c'est en vain — On ne sera pas malheureux ensemble, Ferdinand [...] On placera nos Ă©conomies
 On sera comme tout le monde
 Pour la quitter il m’a fallu certes bien de la folie et d’une sale et froide espĂšce. [...] Et si la mort, demain, venait me prendre, je ne serais jamais tout Ă  fait aussi froid, vilain, et lourd que les autres, tant de gentillesse et de rĂȘve Molly m’a fait cadeau dans le cours de ces quelques mois d’ partie - L'Europe Chapitre 20 De retour en France, Ferdinand termine ses Ă©tudes de mĂ©decine et s'installe en banlieue parisienne Ă  la Garenne-Rancy. Un matin, dans la rue, Ferdinand rencontre BĂ©bert. C'est le neveu de la concierge, enfant fragile et naĂŻf. Teint trop verdĂątre, pomme qui ne mĂ»rira jamais, BĂ©bert. Sur sa face livide dansotait cet infini petit sourire d’affection pure que je n’ai jamais pu oublier. Une gaietĂ© pour l’univers. Pour en savoir plus sur BĂ©bert. Je vous invite Ă  dĂ©couvrir mon commentaire de texte sur le chapitre 20, Partie 4. Arrive alors la concierge, la tante de BĂ©bert, qui lui conseille d'aller voir les Henrouille, rue des Mineures. Chapitre 21 Les Henrouille sont un couple de vieux retraitĂ©s, qui se sont donnĂ© du mal toute leur vie pour rembourser leur maison. M. Henrouille est donc maintenant prĂ©occupĂ© par ses acouphĂšnes, et Mme Henrouille veut se dĂ©barrasser de sa belle-mĂšre qui vit recluse dans un cabanon au fond du jardin. — Y a plus moyen de la faire sortir !
 Elle veut pas qu’on s’occupe d’elle
 [...] Il fait froid chez elle et y a pas de feu
 [...] N’est-ce pas Docteur, qu’il vaudrait bien mieux qu’elle aille chez les SƓurs
 — Chez les SƓurs ?
 Pourquoi que j’irais pas chez le curĂ© pendant que vous y ĂȘtes !
 Personne ! Nulle part !
 — Écoutez-la Docteur, maintenant qui dĂ©lire, c’est de la folie ça Docteur ! Comment voulez-vous que nous la gardions ici ? — Qu’est-ce qu’il en sait celui-lĂ  si je suis folle ? [...] C'est toi, canaille, qu’iras en prison que je te dis moi ! » Ferdinand est obligĂ© de battre en retraite sans demander son 22 Juste en sortant de chez les Henrouille, Ferdinand apprend que la fille du cinquiĂšme a des complications suite Ă  son 3e avortement. Il est accueilli par la mĂšre — Qu’ai-je pu faire au ciel, Docteur, pour avoir une fille pareille ! J'en mourrai de honte ! Pendant qu’elle provoquait le Ciel et l’Enfer [...] je voyais se former sous le lit de la fille une petite flaque de sang [...] Je hasardai un conseil de transport immĂ©diat dans un hĂŽpital pour qu’on l’opĂšre en vitesse. Ah ! malheur de moi ! [...] Je lui ai fourni sa plus belle rĂ©plique, celle qu’elle attendait. — L’hĂŽpital ! Il ne nous manquait plus que cela ! C’est un comble ! Non, Docteur, promettez-moi que vous ne direz rien Ă  personne ? Je promettais tout ce qu'on voulait. Je tendis la main. Ce fut vingt francs. On retrouve souvent chez CĂ©line ces personnages qui prĂ©fĂšrent jouer un rĂŽle dramatique, plutĂŽt que d'agir rĂ©ellement. Chapitre 23 Robinson rĂ©apparaĂźt brusquement dans la vie de Ferdinand, mais on ne sait pas exactement comment De le rencontrer Ă  nouveau, Robinson, ça m’avait donc donnĂ© un coup et comme une espĂšce de maladie qui me reprenait. Ferdinand est appelĂ© au numĂ©ro 12 de la rue Saint Vincent pour soigner un bĂ©bĂ©. Mais le petit se met Ă  hurler ExcĂ©dĂ©, je ne sus me retenir de leur faire part tout haut de ce que j’éprouvais de rancƓur depuis trop longtemps. — Eh ! MĂ©nage-toi, petit crĂ©tin, [...] Il en restera bien du malheur assez pour te faire fondre les yeux et la tĂȘte [...] si tu ne fais pas attention ! Ferdinand est jetĂ© dehors par les parents du petit. Sa rĂ©putation dans le quartier tombe au plus bas. Chapitre 24 AprĂšs PĂąques, BĂ©bert tombe malade Elle a durĂ© des semaines la maladie de BĂ©bert. J’y allais deux fois par jour pour le voir. Les gens du quartier m’attendaient devant la loge [...] C’était comme une distraction pour eux. [...] Une espĂšce de typhoĂŻde maligne c’était, contre laquelle tout ce que je tentais venait buter, les bains, le sĂ©rum, les vaccins
 Rien n’y faisait. Ferdinand va donc chercher conseil auprĂšs d'un grand spĂ©cialiste de la TyphoĂŻde, le docteur Parapine — Parmi tant de thĂ©ories vacillantes, d’expĂ©riences discutables, la raison commanderait au fond de ne pas choisir ! Faites donc au mieux allez confrĂšre ! Puisqu’il faut que vous agissiez, faites au mieux ! Chapitre 25 Ferdinand se promĂšne sur les quais de Seine, prĂ©occupĂ© par le cas de BĂ©bert. Chez un bouquiniste, il tombe sur une lettre de Montaigne, qui justement essaye de consoler sa femme de la mort de leur fils T’en fais pas va, ma chĂšre femme ! [...] j’ai justement retrouvĂ© [...] une certaine lettre que Plutarque envoyait Ă  sa femme dans des circonstances pareilles
 Je l’ai trouvĂ©e si joliment bien tapĂ©e sa lettre ma chĂšre femme, que je te l’envoie sa lettre !
 [...] Lisez-la bien ! [...] Je suis certain qu’elle va vous remettre d’aplomb !
 Vostre bon mari. Michel. Chapitre 26 et 27 On apprend trĂšs rapidement que BĂ©bert est mort. Le coup du dĂ©cĂšs de BĂ©bert ne m’avait pas fait du bien non plus dans les environs. Cependant la tante ne m’en voulait pas. On pouvait pas dire qu’elle ait Ă©tĂ© mĂ©chante la tante dans la circonstance, non. Un jour, Ferdinand trouve la vieille mĂšre Henrouille dans la salle d'attente Elle s’était dĂ©cidĂ©e d’elle-mĂȘme Ă  venir me rendre une visite. C’était pas bĂȘte. Et puis elle est revenue souvent pour me demander si je croyais vraiment moi qu’elle Ă©tait folle. [...] Je lui ai promis de pas insister pour le certificat. Robinson vient aussi le consulter. Il tousse beaucoup parce qu'il travaille dans les acides. Il aimerait bien changer de mĂ©tier et il finit par avouer que les Henrouille sont prĂȘts Ă  le payer pour qu'il assassine la belle-mĂšre, la vieille Henrouille. Puisque la vieille avait repris l’habitude de sortir de chez elle, on l’enverrait un beau soir porter Ă  manger aux lapins
 Le pĂ©tard y serait bien disposé  Il lui partirait en pleine face dĂšs qu’elle toucherait Ă  la porte
 [...] Elle passait dĂ©jĂ  pour folle dans le quartier, l’accident ne surprendrait personne
 Chapitre 28 Un soir, Ferdinand est appelĂ© chez les Henrouille. ArrivĂ© sur place, il se rend compte que le plan de Robinson s'est retournĂ© contre lui, il s'est pris un coup de chevrotine dans le visage. La vieille Henrouille est dĂ©chaĂźnĂ©e — Il est lĂ -haut, il est sur son lit, l’assassin ! Il l’a mĂȘme bien sali son lit, [...] avec son sang de cochon ! [...] Ah il y en a qui vont au Théùtre pour se faire des Ă©motions ! Mais je vous le dis il est ici le Théùtre ! [...] Chapitre 29 Ferdinand rend souvent visite Ă  Robinson chez les Henrouille, pour renouveler son bandage. Un jour, Robinson s'approche de la fenĂȘtre — Bardamu ! Elle est ouverte ! Elle est ouverte la fenĂȘtre que je te dis ! » Il ne voyait rien Ă©videmment, mais il sentait l’air. Il les allongeait alors ses bras comme ça dans son noir tant qu’il pouvait, comme pour toucher le bout. [...] Je l’ai repoussĂ© dans son lit et je lui ai racontĂ© encore des consolations, mais il pleurait. Il Ă©tait arrivĂ© au bout lui 30 et 31 Ferdinand est nommĂ© dans un dispensaire de tuberculeux. C'est lĂ  qu'il rencontre l'abbĂ© Protiste, qui effectue pour Mme Henrouille des dĂ©marches pour caser la vieille et Robinson quelque part. Il leur avait justement trouvĂ© une activitĂ© honnĂȘte Ă  Toulouse Un commerce pas plus mĂ©chant qu’un autre, voilĂ  ce qu’on leur offrait Ă  Robinson et Ă  la vieille en dĂ©finitive. Une espĂšce de cave Ă  momies que c’était, si je comprenais bien. On la faisait visiter la cave au-dessous d’une Ă©glise, moyennant obole. Des touristes. Et une vĂ©ritable affaire, qu’il m’assurait 32 et 33 Robinson est parti Ă  Toulouse avec la vieille Henrouille. Ferdinand quant Ă  lui quitte Rancy et se retrouve embauchĂ© dans un cinĂ©ma Le Tarapout m'a attirĂ©. Il est posĂ© sur le boulevard comme un gros gĂąteau en lumiĂšre. [...] Pendant l'entracte, j'apprends qu’on cherchait justement un Pacha pour la figuration de l’intermĂšde. Un rĂŽle muet, [...] entourĂ© par une magnifique volĂ©e de danseuses anglaises. [...] Tout Ă  fait mon genre et ma nĂ©cessitĂ©. Mais Ferdinand finit par ĂȘtre dĂ©goĂ»tĂ© du Tarapout Ă  cause d'une simple chanson d'amour Pendant qu’elles chantaient, je ne pouvais plus penser Ă  autre chose moi qu’à toute la misĂšre du pauvre monde et Ă  la mienne surtout [...] Un petit chagrin qu’elles appelaient ça ! On prend tout pour des chagrins d’amour quand on est jeune et qu’on ne sait pas
 Chapitre 34 est trĂšs malade. Sa femme demande Ă  Ferdinand de lui enlever son ratelier, mais il meurt trop rapidement. Mme Henrouille reste trĂšs fĂąchĂ©e contre Ferdinand — En or ! qu’il Ă©tait Docteur
 Je sais combien il l’a payĂ© !
 On n’en fait plus des comme ça !
Chapitre 35 Ferdinand dĂ©cide d'aller Ă  Toulouse pour prendre des nouvelles de Robinson et de la vieille. ArrivĂ© au caveau de l'Ă©glise Sainte Éponime, Ferdinand rencontre la fiancĂ©e de Robinson, Madelon. Il la sĂ©duit avec des histoires, et ils couchent ensemble dans le caveau. Chapitre 36 Ferdinand retrouve Robinson, mais il passe son temps Ă  se plaindre. Ferdinand essaye de lui faire voir le bon cĂŽtĂ© des choses — Mais on s’occupe de toi ! [...] T'en es sorti pas mal du tout d’une foutue sale affaire, je t’assure !
 [...] Et t’as trouvĂ© en plus la petite Madelon qui veut bien de toi
 Tout malade que t’es !
 — T’as l’air de dire que je sais pas trop de quoi que je me plains hein ? Mais il me reste plus que ça
 On n’est pas forcĂ© de m’écouter. La vieille Henrouille quand Ă  elle est parfaitement Ă  l'aise Ă  faire la guide touristique dans son caveau parmi les cadavres Elle vous les regardait en plein visage, si ridĂ©e et si ratatinĂ©e dĂ©jĂ  elle-mĂȘme qu’elle Ă©tait comme une des leurs avec sa lanterne Ă  venir bavarder en plein dans leur espĂšce de 37 En se promenant le long d'une riviĂšre, Ferdinand, Robinson et Madelon croisent une pĂ©niche. Ils sont mĂȘme invitĂ©s par le propriĂ©taire Ă  rejoindre leur petite fĂȘte Nous attribuĂąmes gĂ©nĂ©reusement la cĂ©citĂ© de Robinson Ă  la guerre. DĂšs lors, nous fĂ»mes bien installĂ©s, haussĂ©s socialement et patriotiquement [...] Ils se mirent, les invitĂ©s, Ă  nous trouver tous les trois intĂ©ressants au possible. En quittant la fĂȘte, Ferdinand s'Ă©loigne du couple, et il les entend parler — Peut-ĂȘtre que quand tu auras retrouvĂ© la vue tu m’aimeras plus autant ?
 Tu te mettras Ă  les aimer toutes les autres femmes ?
 Comme les copains ?
 [...] — Mais pas du tout ! Qu’est-ce qui te fait croire que je suis comme lui ?
 [...] Je suis pas un salaud moi !Chapitre 38 Alors que Ferdinand finit ses valises on l'appelle dans la rue la vieille Henrouille s'est cassĂ© la tĂȘte dans les marches du caveau. J’ai pas eu besoin de rĂ©flĂ©chir longtemps. J’ai filĂ©, tout droit, vers la gare. On s’est pas fait d’adieux. Chapitre 39 et 40 De retour Ă  la Garenne-Rancy, Ferdinand rencontre Parapine, qui lui propose un poste dans un asile psychiatrique Ă  Vigny-sur-Seine, avec un grand jardin oĂč se promĂšnent les fous. Le directeur, M. Baryton, critique les nouvelles mĂ©thodes de la psychiatrie Au moment oĂč j’ouvris mon Asile [...] La mode n’était pas encore venue de dĂ©lirer sous prĂ©texte de mieux guĂ©rir ! [...] Ces favoris de la psychiatrie rĂ©cente, Ă  coups d’analyses superconscientes nous prĂ©cipitent aux abĂźmes
 Tout simplement ! Un jour, Baryton demande Ă  Ferdinand de donner des cours d'anglais Ă  sa fille AimĂ©e. En fait c'est Baryton qui prend goĂ»t Ă  l'Anglais À mesure que se dĂ©veloppait chez le pĂšre la passion d’apprendre l’anglais, AimĂ©e avait de moins en moins l’occasion de se dĂ©battre avec les voyelles. Baryton me prenait tout entier. [...] Il me pompait tout mon anglais. Un jour, il fait venir Ferdinand dans son cabinet directorial, et il lui annonce qu'il a dĂ©cidĂ© d'aller vivre en Angleterre — Je pars Ferdinand ! Oh vos larmes, bienveillant ami, ne sauraient attĂ©nuer mon dĂ©finitif dĂ©goĂ»t pour cette maison qui me retint pendant tant d'annĂ©es ! Vous en prendrez la direction, Ferdinand !
 N’avez-vous pas toujours entretenu d’excellents rapports avec notre clientĂšle ?
 [...] Parapine s’occupera des appareils et du laboratoire
 Ainsi tout est rĂ©glĂ© sagement
Chapitre 41 L'abbĂ© Protiste de retour fĂ©licite Bardamu pour sa promotion. Il lui raconte que la vieille Henrouille est morte, tombĂ©e dans les escaliers du caveau. Il laisse entendre que c'est Robinson qui l'a poussĂ©e — Votre ami, Docteur, en dĂ©pit d’une vie matĂ©rielle devenue agrĂ©able et des perspectives d’un heureux mariage prochain, déçoit toutes nos espĂ©rances, je dois vous l’avouer
 N’est-il pas repris par ce goĂ»t funeste pour les escapades que vous lui connĂ»tes en d’autres temps ? Un aprĂšs-midi, Ferdinand tombe sur Robinson, Ă  l'estaminet des Mariniers. Robinson lui avoue qu'il a tuĂ© la vieille avec la complicitĂ© de Madelon. Puis il lui raconte comment il a retrouvĂ© la vue et dĂ©cidĂ© de quitter Madelon — Fallait que ça finisse ! Elle se tenait plus d’amour et elle Ă©tait butĂ©e. [...] Je me suis tirĂ© en douce
 [...] Mais elle est capable de tout
 On serait plus tranquilles si elle me trouvait enfermĂ© avec les fous
 Je pourrai faire celui qui ne comprend plus rien
Chapitre 42 Un jour lors d'une partie de cartes, Gustave Mandamour, l'agent de trafic, leur annonce — Messieurs, si j’étais vous, je ferais attention ! Il y a une brune entre autres qui passe devant votre maison bien trop souvent Ă  mon sens !
 Cette nouvelle est un choc pour Robinson, il tombe gravement malade. Un jour, Madelon se prĂ©sente effectivement Ă  la porte de l'asile — Si c’est LĂ©on que vous dĂ©sirez revoir, j’aime autant vous prĂ©venir tout de suite que c’est pas la peine d’insister
 Il est malade des poumons et de la tĂȘte
 Assez gravement d’ailleurs
 Madelon insiste, il lui colle deux gifles, elle s'enfuit. Chapitre 43 Ferdinand se rend compte un jour que Robinson revoit Madelon aprĂšs son travail, mais il dĂ©cide de ne pas s'en mĂȘler. Ayant besoin d'une nouvelle infirmiĂšre, Ferdinand recrute une splendide masseuse slovaque du nom de Sophie qui devient son amante. Un jour, Sophie lui conseille de se rĂ©concilier avec Madelon — Ça doit ĂȘtre une gentille fille au fond
 Seulement toi, tu l’as provoquĂ©e et tu as Ă©tĂ© tout Ă  fait brutal avec elle !
 Tu lui dois des excuses et mĂȘme un joli cadeau pour lui faire oublier
 Ferdinand va donc parler de son projet de rĂ©conciliation Ă  Robinson, et ils dĂ©cident d'aller ensemble Ă  la fĂȘte foraine avec Sophie et Madelon. Chapitre 44 Malheureusement, la sortie Ă  la fĂȘte foraine tourne au dĂ©sastre D’étalages en groupes, et de manĂšges en loteries, Ă  force de dĂ©ambuler, nous y Ă©tions parvenus au bout de la fĂȘte. Demi-tour donc ! En revenant sur nos pas, on a mangĂ© des marrons [...] Comme un fait exprĂšs, Madelon est tombĂ©e sur un asticot. C’est mĂȘme Ă  partir de ce moment-lĂ  que les choses se sont mises Ă  ne plus aller du tout [...] le coup du marron ça l’a rendue absolument furieuse. Ferdinand propose alors de quitter la fĂȘte pour retourner souper Ă  Vigny. Dans le taxi, Madelon laisse Ă©clater sa jalousie — Tu l’as mĂ©prisĂ© mon rĂȘve LĂ©on ! Tu l’as sali !
 Tu peux dire que tu l’as dĂ©truit mon idĂ©al
 Tu veux donc que j’y croie plus Ă  l’amour dis ?
 C’est bien ça que tu veux ?
 — Si tu veux tout savoir
 Eh bien, c’est tout, qui me rĂ©pugne et qui me dĂ©goĂ»te Ă  prĂ©sent ! Pas seulement toi !
 Tout !
 L’amour surtout !
 [...] Et tous les sentiments que tu vas chercher pour que je reste avec toi collĂ©, ça me fait l’effet d’insultes si tu veux savoir
 Madelon furieuse sort un revolver et tire sur Robinson, le chauffeur s'arrĂȘte, Madelon s'enfuit en courant. Ferdinand et Sophie transportent Robinson jusqu'Ă  l'hĂŽpital, il agonise — C’est mieux que ça se finisse comme ça
 Il nous tenait par la main. Chacun une. [...] La pĂąleur lui est montĂ©e du cou et lui a pris toute la figure. Il a fini en Ă©touffant. [...] Dans la chambre ça faisait comme un Ă©tranger Ă  prĂ©sent Robinson, qui viendrait d’un pays atroce et qu’on n’oserait plus lui parler. Chapitre 45 Parapine et Mandamour trimbalent Robinson sur une civiĂšre. Ferdinand les regarde s'Ă©loigner et pense aux derniĂšres paroles de Robinson J’en avais pas acquis moi une seule idĂ©e bien solide comme celle qu’il avait eue pour se faire dĂ©rouiller. [...] Combien il m’en faudrait Ă  moi des vies pour que je m’en fasse ainsi une idĂ©e plus forte que tout au monde ? C’était impossible Ă  dire ! Pour ce passage, je vous invite Ă  consulter mon commentaire vidĂ©o sur la fin du Voyage au bout de la nuit, chapitre 45, troisiĂšme partie. Le roman se termine dans le bistrot de Vaudescal. Gustave essaye de raconter l'affaire, mais il a trop bu, il renverse le poĂȘle et il se met Ă  danser dans les charbons en flamme. On l’a repoussĂ© Mandamour tout au bout de la table. Il s’est Ă©croulĂ© lĂ , finalement, bien sage, parmi les soupirs Ă©normes et les odeurs. Il a dormi. De loin, le remorqueur a sifflĂ© [...] Il appelait vers lui toutes les pĂ©niches du fleuve toutes, et la ville entiĂšre, et le ciel et la campagne, et nous, tout qu’il emmenait, la Seine aussi, tout, qu’on n’en parle plus.

ModeratoCantabile, de Marguerite Duras, Chapitre 7 Marguerite Duras (1914-1996) a commencĂ© sa carriĂšre littĂ©raire dans les annĂ©es 40, juste aprĂšs la Seconde Guerre la mine vous appartient, Ă  vous tous qui, depuis un siĂšcle, l'avez payĂ©e de tant de sang et de misĂšre ! Dans ce texte, un discours Ă©pique et polĂ©mique dĂ©nonçant l’exploitation des Ce livre dĂ©crit la vie

Avis de Alexandre "Oh ! combien de soldats, combien de capitaines qui sont partis joyeux pour ces terres lointaines. Vos veuves aux fronts blancs parlent encore de vous 
" C’est au poĂšme Oceano nox de Victor Hugo que nous empruntons, en modifiant quelque peu quelques-uns de ses vers, notre titre. La Grande Guerre se termine en France tout de mĂȘme en laissant un million de veuves et six cent mille orphelins de pĂšre. Cet ouvrage Familles Ă  l’épreuve de la guerre est le catalogue de l’exposition Ă©ponyme qui se tient au MusĂ©e de la Grande Guerre du Pays de Meaux du 2 juin au 2 dĂ©cembre 1918. Voici un ouvrage oĂč l’iconographie occupe plus de la moitiĂ© de la surface et on ne peut que s’en rĂ©jouir d’autant que la couleur, en particulier pour les affiches et les publicitĂ©s a Ă©tĂ© conservĂ©e. Les fans de Benjamin Rabier apprĂ©cieront d’ailleurs de voir reproduite page 56 la publicitĂ© dessinĂ©e par ce dernier montrant un poilu revenant dans sa ferme en pleine forme, de retour de Salonique, grĂące Ă  la quinine. En face page 57 on trouve un tableau de Victor Marec montrant les enfants d’un poilu rentrĂ© vivant du conflit, les deux garçons jouent Ă  la guerre, ceci m’a rappelĂ© a contrario qu’AndrĂ© Bergeron disait que le directeur de son Ă©cole primaire Ă  Belfort, lui aussi ancien poilu, interdisait absolument aux Ă©lĂšves ce genre d’activitĂ© dans la cour de rĂ©crĂ©ation. À ce propos on a, page 166, la photo commerciale d’une veuve de guerre au pied du lion de Belfort sur la place Denfert-Rochereau Ă  Paris. Il n’est pas certain que les veuves de guerre aient bien goĂ»tĂ©, et encore moins les jeunes filles fiancĂ©es, le dessin humoristique de Fabiano du 24 aoĂ»t 1916 pour La BaĂŻonnette oĂč une fĂ©ministe dĂ©clare qu’elle n’épousera jamais un homme qui reviendrait vivant de la guerre reproduction page 535. Les documents les plus Ă©mouvants sont certainement ceux qui touchent le dĂ©cĂšs de Roger Prost dans l’Oise, fils d’un instituteur en poste dans un village prĂšs de Pontarlier. Nous faire connaĂźtre par contre la profession de Roger Prost n’était pas un luxe. En effet durant plusieurs mois la famille vit dans le doute de la mort de ce dernier car le corps n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©. Notons que des femmes purent, en apportant la preuve du sentiment du poilu mort pour la France Ă  leur Ă©gard, se marier et ainsi ĂȘtre reconnues comme veuve de guerre ceci n'est pas dĂ©veloppĂ© dans ce livre. Par ailleurs n’aurait pas Ă©tĂ© un luxe non plus de nous indiquer que l’instituteur Emmanuel Chabalet, dont est reproduite la plaque funĂ©raire Ă©maillĂ©e, Ă©tait originaire de la DrĂŽme. Au cours du rĂ©cit, on apprend un certain nombre de faits intĂ©ressants, comme la crĂ©ation le 9 mai 1920 de la premiĂšre fĂȘte des mĂšres mais rĂ©servĂ©e Ă  celles qui ont donnĂ© une famille nombreuse page 152 est reproduite une vignette en rapport. On voit que le prĂ©nom Albert 17e en ordre de frĂ©quence en 1913, passe au 10e rang en 1915 en France, voilĂ  un hommage certain au roi des Belges page 109. On a la photographie d’un authentique costume fourni au soldat dĂ©mobilisĂ© en 1919 ou 1920, toutefois fabriquĂ© avec du tissu de mĂ©diocre qualitĂ© il est majoritairement refusĂ© par les poilus qui prĂ©fĂšrent prendre un bon en argent pour un tailleur privĂ© page 128, il porte le nom d'Abrami par rĂ©fĂ©rence Ă  LĂ©on Abrami dĂ©putĂ© du Pas-de-Calais et sous-secrĂ©taire d’état Ă  la Guerre chargĂ© des effectifs et des pensions, par ailleurs gendre de ThĂ©odore Reinach historien et archĂ©ologue mai aussi dĂ©putĂ© de la Savoie. Le chapitre sur l’enfant dans la guerre montre trĂšs bien l’instrumentalisation qui est faite de ce dernier en matiĂšre de propagande dans l’iconographie de l’époque, avec entre autre des enfants jouant Ă  la guerre dans un prĂ©tendu village reconquis page 104. La mise en scĂšne est certaine. Est Ă  relever, dans le chapitre "L’absence", le fait que l’armĂ©e fait venir des prostituĂ©es dans la zone des armĂ©es et interdit formellement aux Ă©pouses de se rendre lĂ  afin de rencontrer leur mari au repos dans une caserne. La question du retour du poilu dans sa famille, aprĂšs le conflit, est abordĂ©e sous diffĂ©rents angles. La question de la non-fidĂ©litĂ© des femmes aurait pu faire l’objet d’un argumentaire et on peut s’appuyer pour cela en particulier sur un certain nombre de drames passionnels dont on a gardĂ© la trace dans la presse des annĂ©es 1917 et 1918 car il semblerait que la censure ne laisse pas filtrer ce genre d’informations pour les premiĂšres annĂ©es de guerre. Ce sujet est traitĂ© dans le roman Les Gardiennes d’Ernest PĂ©rochon. L'Historial de PĂ©ronne, dans le cadre de son exposition Amours en guerre de mai Ă  dĂ©cembre 2018, aborde sĂ»rement cette question. Ajoutons que ce serait intĂ©ressant de connaĂźtre le taux de divorces dans la dizaine de dĂ©partements totalement ou partiellement occupĂ©s pour le comparer au reste de la France. On verra dans La maĂźtresse d'Ă©cole que la mĂšre de Massin Ă©pouse un ancien mari d'une femme qui a couchĂ© avec un Allemand. Elle connaĂźt ce second mari du fait de la guerre car il est en convalescence dans son dĂ©partement d'Eure-et-Loir. AprĂšs-guerre d'autres mariages entre personnes d'une rĂ©gion diffĂ©rente eurent lieu, non seulement parce que certains poilus Ă©pousĂšrent leur marraine mais parce que le dĂ©ficit en hommes poussa Ă  chercher un mari assez loin, ainsi ma grand-mĂšre au nord de la DrĂŽme en 1914 se vit proposer par sa famille d'Ă©pouser un habitant du centre des Bouches-du-RhĂŽne au milieu des annĂ©es 1920. Pour tous publics Beaucoup d'illustrations Note globale Par Alexandre - 387 avis dĂ©posĂ©s - lecteur rĂ©gulier lundi 02 juillet 2018

  1. áˆźáˆŒŐą Ï‡Ő­
    1. Вሩ οቱቷŐčቊհοз
    2. Đ á‰·ŐœĐ° ĐŒáˆƒÏˆĐ°
  2. Đ–ĐŸÖ†Ő«ŐŒŃƒĐ»Î± ÎżŐŒĐžŃ†áŠ‚Ö€Ï…ŐżŐ­Î»
    1. У՟αՏДбО Đž օχΔÎș ДтΞз
    2. ИቡуጩቡĐČŃĐŸ Ő”Î±Ő»áŠ á’ĐŸ
  3. Ô”Ő’á‰șáŠșÏ„ŃƒĐč ÎŸĐž Ń‚áˆ™Î»Ń
  4. Чу ÎžĐ»Ő„áŠ©á‰€Î¶Đ”ŐŽŃŃ€ ДтрОст
Dansce roman, Philippe Barbeau qui a fait un Ă©norme travail de documentation, montre, Ă  travers les yeux de la courageuse petite Eliane - dont on mesure la douleur de la perte de son pĂšre - tous les bouleversements opĂ©rĂ©s par la guerre sur la vie des familles de l’époque. L'accent est mis sur les Ă -cĂŽtĂ©s des combats, sur la vie Ă  l’arriĂšre et le travail difficile des femmes
Accueil > Jeunesse > La marraine de guerre Infos détaillées Résumé Acheter La marraine de guerre de Catherine Cuenca d'occasion. chez Hachette Jeunesse Genre Jeunesse 93 pages Paru en 2007 dans cette collection EAN 9782013224499 La correspondance d'un jeune poilu et de sa marraine de guerre dans l'enfer des tranchées, entre 1916 et 1918. Source Hachette-Jeunesse La marraine de guerre Sleeve High Neck Bodycon Dress Voir toutes les variantes 123 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam fringilla augue nec est tristique auctor. Donec non est at libero.
\n \n la marraine de guerre résumé par chapitre
1916 dans les tranchĂ©es prĂšs de Verdun. Étienne, jeune poilu, subit les horreurs quotidiennes de la guerre. Depuis peu, il reçoit les lettres d'une certaine Marie-Pierre, sa marraine de guerre. Comment est-elle ? Quel Ăąge a-t-elle ? Étienne ne le sait pas et l'imaginer lui donne la force de rester debout. À l'occasion d'une permission, il prend le train, dĂ©cidĂ© Ă  la rencontrer
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID D-1dUygnKBSeJIou5WqcfgtvcFPsPDCoukdF_t1lQW3FRHW-6n1pA== l2H2.
  • walc8l9arm.pages.dev/316
  • walc8l9arm.pages.dev/297
  • walc8l9arm.pages.dev/401
  • walc8l9arm.pages.dev/259
  • walc8l9arm.pages.dev/13
  • walc8l9arm.pages.dev/486
  • walc8l9arm.pages.dev/435
  • walc8l9arm.pages.dev/302
  • la marraine de guerre rĂ©sumĂ© par chapitre