DANIELBUREN, l'observatoire de la lumière à la Fondation Louis VuittonGilles Coudert France / 2016 / 25' / French Domenica 9 ottobre, 2016h 20.10Teatro Augu L'Observatoire de la lumière» Fondation Louis Vuitton Mon travail consiste toujours à intervenir in situ», autrement dit en fonction du lieu. L'origine du projet, en l'occurrence, tient à une demande de Frank Gehry, environ trois mois avant l'ouverture de la Fondation Louis Vuitton Frank Gehry en est l'architecte, NDLR. Il voulait que j'intervienne sur ce qu'il appelle les voiles» et les terrasses. Il imaginait des drapeaux. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec le principe des drapeaux. Je lui ai répondu rapidement que, s'il me permettait d'intervenir directement sur le verre des voiles, on pourrait imaginer quelque chose d'intéressant. Cette couverture de voiles est la partie la plus réussie de l'architecture de la Fondation. On peut y arriver par hasard lors de la visite du lieu. Elle entoure le musée. L'idée amusante consiste à donner la possibilité d'être à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'édifice. Mais il fallait dans un premier temps que le public s'habitue au bâtiment lui-même, que l'architecture ait pris sa position dans le paysage. Voilà pourquoi nous avons programmé l'opération pour mai 2016. Elle est prévue pour durer un an, de telle manière qu'on la voie évoluer sous les lumières de chaque saison. Les douze voiles constituées de 3600 verres sont recouvertes de filtres transparents colorés. Ils projettent la lumière alentour. On est enveloppé par cet énorme parasol qui reflète les couleurs sur le sol et sur les visiteurs même. Imaginez 13600 m2 de verre qui projettent les couleurs à l'horizontale et à la verticale. Ici, le soleil, c'est 50% de la pièce.» L'Observatoire de la lumière», à partir du 11 mai. Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, Paris XVIe. Grand Palais 2012 La difficulté à Monumenta» 1 tient au peu de temps dont on dispose pour mettre en place l'oeuvre sept jours et au temps limité pour montrer une opération d'une aussi grande envergure. Cinq semaines d'exposition, même si 275000 personnes l'ont vu, ce n'est pas suffisant. Pour Monumenta», je voulais aussi jouer avec le soleil. Le Grand Palais est un lieu exceptionnel. On y est couvert comme dans une maison mais on reste sous l'extraordinaire ciel de Paris. C'est un des plus beaux que je connaisse au monde, en dehors peut-être de ceux des hauts plateaux du Mexique, particulièrement limpides. A Paris, le ciel est toujours en mouvement. Ce n'est pas un hasard si les impressionnistes en ont fait le sujet principal de leurs peintures. Donc, au Grand Palais, on ne voit que le ciel et j'ai joué avec cela. J'ai créé une nouvelle verrière, un plafond transparent à 2,5 mètres de hauteur qui avait pour fonction d'attraper le soleil. La verrière projetait ses couleurs sur les visiteurs. Au centre de l'édifice, la coupole, seul espace dégagé, était recouverte de filtres bleus. Je voulais faire du Grand Palais un lieu de promenade.»1 Exposition d'art contemporain, désormais biennale, lors de laquelle un artiste investit la nef du Grand Palais avec une oeuvre conçue spécialement pour l'occasion.Les Deux Plateaux» Cour d'honneur du Palais-Royal 1986 Au Palais-Royal, le défi tenait au fait qu'il s'agissait d'une installation permanente. Je connaissais bien ce lieu, depuis toujours. C'est un des plus beaux sites parisiens avec son principe de répétition architecturale des colonnes. Une architecture homogène et classique animée par une force très précise. L'architecture devait donc rester visible. J'ai décidé de travailler principalement en sous-sol. Depuis deux mille ans, à Paris, on utilise les sous-sols les catacombes, les carrières... En creusant, nous avons trouvé un squelette de vache dans un linceul, des poteries, de la vaisselle... Et puis je devais aussi tenir compte de ce qui y existait déjà le chauffage urbain, la salle de répétition de la Comédie-Française. J'ai imaginé une fontaine, l'une des plus grandes de Paris, un peu enterrée. Quant aux colonnes, elles ont été inspirées directement par l'architecture ambiante. Elles reprennent le diamètre des colonnes de la place.» Des oeuvres qui font date 1986Daniel Buren obtient un Lion d'or à la Biennale de Venise pour le pavillon français, qu'il occupe. La même année est inauguré son travail Les Deux Plateaux» dans la cour d'honneur du Palais-Royal, à Paris, plus connu sous le nom des colonnes de Buren».1993Café Richelieu, aile Richelieu du Louvre. Dans le cadre du projet du Grand Louvre, Buren est un des quatre artistes à intervenir sur le lieu, avec Comme un rayon de soleil», dans le restaurant du musée de la table au plafond, les fameuses rayures. 1994Place des Terreaux, Lyon. Il crée Déplacement/Jaillissement d'une fontaine, les autres», une oeuvre permanente. 69 jets d'eau sont bordés de 14 piliers dans le cadre du réaménagement de la place par l'architecte Christian Pompidou, Paris, Le Musée qui n'existait pas». Une exposition exceptionnelle, entièrement consacrée à l'artiste, déployée sur 2500 m2, avec 70 espaces pour 70 variations qui jouent sur la lumière, la couleur et les formes géométriques. 2005Musée Guggenheim, New York, The Eye of the Storm. Works in Situ by Daniel Buren». L'artiste occupe l'intégralité du bâtiment mythique avec une installation de miroirs et des filtres colorés sur la verrière. Un des rares Français mis en majesté à New York. Un artiste qui fait son cirqueA l'aube du siècle, Daniel Buren imagine avec deux pionniers du cirque contemporain, Dan et Fabien Demuynck, le BurenCirque, qui propose un jeu multidisciplinaire d'artistes entrant en interaction avec la structure. En parallèle de L'Observatoire de la lumière», le BurenCirque s'installe face à la Fondation Vuitton pour trois représentations exceptionnelles d'un nouveau spectacle, 3 fois un Cabanon. Pour petits et grands, les 2, 3 et 4 de l'oie bruxelloisChez Daniel Buren, tout est concept. Ainsi, lorsqu'on lui demande d'imaginer à Bruxelles une exposition où il va sélectionner et exposer des artistes du xxe et du xxie siècle qu'il estime, il dessine un parcours singulier. Il propose une sorte de jeu de l'oie de l'art dans lequel on doit retrouver les noms des protagonistes. Et qui, naturellement, reprend le principe auquel il est toujours fidèle la présence de bandes verticales blanches et colorées de 8,7 cm de largeur. La vraie surprise tient aux oeuvres qu'il a élues. S'il exclut sans condition le pop art ou le surréalisme, il expose à côté du contemporain Anish Kapoor et de l'Américain minimal Sol LeWitt des peintures modernes figuratives signées Paul Cézanne ou Marc Chagall. Daniel Buren. Une fresque», jusqu'au 22 mai. Bozar, Bruxelles.
300Destiné aux éducateurs canins et aux particuliers, ce centre de formation faut aussi office de refuge pour les oiseaux et les chauve-souris. Sa couleur vert pistache uniformise le travail d'assemblage de matériaux de récupération,
Arts portfolio Une œuvre réalisée in situ » par le plasticien français, inventeur des fameuses bandes blanches et colorées de 8,7 cm de large. Geste minimal, répétition d’un même motif, effets de miroirs, bandes et filtres teintés de treize couleurs différentes la Fondation Louis Vuitton présente, depuis le 11 mai, une intervention temporaire et changeante de Daniel Buren 78 ans, intitulée L’Observatoire de la lumière », qui se déploie sur les 3 600 verres du célèbre bâtiment. La transparence et la qualité d’une couleur projetée grâce à un filtre coloré est, à mes yeux, beaucoup plus vivante qu’une couleur peinte recouvrant une surface », confie-t-il. Après 29 nuits de montage, et cinq semaines de travaux, le public a pu découvrir une œuvre éphémère et translucide transformant la perception de l’espace conçu initialement par Frank Gehry. L’artiste et l’architecte se connaissent depuis 40 ans Il souhaitait que je fasse quelque chose à la Fondation Vuitton et imaginait des sortes de drapeaux flottant au milieu de ses voiles sur deux des terrasses », poursuit Daniel Buren. En voici un aperçu en images. Lire la critique en édition abonnés Buren jette un arc-en-ciel sur la Fondation Vuitton Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lespectateur se retrouve alors « pris » dans la couleur, conquérant l’espace tridimensionnel. Daniel Buren intervient actuellement au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, et à partir du 11 mai , à la Fondation Vuitton à Paris avec une oeuvre intitulée: L’Observatoire de la Lumière, travail in situ.
Café Archi21 en partenariat avec la PooL Art Fair 2019. L’Observatoire de la lumière » film documentaire, réalisé par Gilbert Coudert en 2016, produit par Production. Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l’œuvre de Daniel Buren intitulée L’Observatoire de la lumière » se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’édifice. Ce film suit l’évolution de l’œuvre depuis la pose des filtres colorés jusqu’à sa découverte par les visiteurs qui nous livrent leurs impressions. Daniel Buren nous parle de son œuvre et de ses enjeux accompagné de la commissaire Suzanne Pagé et de l’ingénieur Nicolas Paschal qui évoquent tour à tour l’œuvre et l’artiste. Nos deux invités, Nicolas Mérault et Jocelyn Akwaba-matignon, artistes, après nous avoir livré leurs sentiments sur le film, répondrons à vos questions pour finir la discussion autour de quelques amuse-bouches offerts par la MAG. Partenaires La Dac Guadeloupe PooL Art Fair Le Conseil Régional de l’Ordre de Architectes de la Guadeloupe Le CAUE de la Guadeloupe
Danielburen, l'observatoire de la lumière - fondation louis vuitton par Collectif aux éditions Beaux arts editions. Quelques mois après son ouverture, la fondation Louis Vuitton invite l'artiste français Daniel Buren (77 ans) à dialoguer avec le bâtiment de Frank Gehry (86 an
Un film de Gilles Coudert Date 2016 Durée 25 min. Disponible en français Available in English Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l’œuvre de Daniel Buren intitulée L’Observatoire de la lumière se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’édifice. Ce film suit l’évolution de l’œuvre depuis la pose des filtres colorés jusqu’à sa découverte par les visiteurs qui nous livrent leurs impressions. Daniel Buren nous parle de son œuvre et de ses enjeux accompagné de la commissaire Suzanne Pagé et de l’ingénieur Nicolas Paschal qui évoquent tour à tour l’œuvre et l’artiste. Designed in dialogue with the Frank Gehry building, Daniel Buren’s work, L’Observatoire de la lumière, is spread across all the windows of the Louis Vuitton Foundation, an emblematic element of the building. This film follows the evolution of the work from the installation of the colored filters to its discovery by visitors who give us their impressions. Daniel Buren talks to us about his work and its challenges, accompanied by the curator Suzanne Pagé and the engineer Nicolas Paschal, who in turn discuss the work and the artist. Film © 2016 production / Fondation Louis Vuitton Category Architecture, Installation, Buren, Daniel, VOD
Depuisle 11 mai 2016, la Fondation Louis Vuitton de Paris accueille une installation monumentale de Daniel Buren. L'observatoire de la lumière. —
DANIEL BUREN, "L'Observatoire de la lumière", Travail in situ De mai 2016 à avril 2017 la Fondation Louis Vuitton présente une oeuvre temporaire de Daniel Buren. Conçue en dialogue étroit avec le bâtiment de Frank Gehry - dont l’architecture appelle l’inspiration des artistes - L’Observatoire de la lumière » se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’ douze voiles, constituées de 3600 verres, sont recouvertes en quinconce de filtres colorés qui sont à leur tour, ponctués à distances égales les uns des autres par des bandes alternativement blanches et vides, axées perpendiculairement au sol. Les treize couleurs retenues font apparaître et disparaître des formes colorées toujours changeantes selon les heures et les saisons. À travers un jeu de couleurs, de projections, de reflets, de transparences et de contrastes, à la fois intérieur et extérieur, Daniel Buren offre un nouveau regard sur le bâtiment. Show more 55 photos 1 video 5 views
Depuisle 11 mai 2016, une oeuvre colorée de Daniel Buren se déploie sur l’ensemble des verrières de la Fondation Vuitton, changeant totalement son allure. Depuis le 11 mai 2016, une oeuvre colorée de Daniel Buren se déploie sur l’ensemble des verrières de la Fondation Vuitton, changeant totalement son allure. TousLesMusées Un site dédié aux musées et aux
Home » Blog » Fondation Louis Vuitton Daniel Buren L’observatoire de la lumière » Travail in situ et BENTU, des artistes chinois dans les turbulences des mutations Ci-dessous le travail de Daniel Buren Vue de l’ensemble de la fondation avec l’installation de Daniel Buren et le Buren Cirque La structure de ce bâtiment qui constitue le toit est très impressionnante. Les artistes chinois quelques aspects Gigantesque Rose » dans le hall de la Fondation Des vidéos La visite de la fondation Louis Vuitton est indispensable. Les deux expositions en cours permettent de voir une nouvelle présentation du bâtiment avec les films colorés de Buren sur la voute translucide. Les artiste Chinois présentent de nombreuses vidéos dans de grands espaces envoutantet d’immenses peintures et sculptures. Une telle présentation n’est possible que dans de rares bâtiments en France . Crédit photos JJM et Amis du Magasin Visite d’un adhérent de l’association SN0S86I.
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